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vendredi, 03 août 2018

Service client : nous voulons parler à des humains… compétents !

Publié par Guy Jovelin le 03 août 2018

Rédigé par Notre équipe le 02 août 2018 

service client SFAM EDF-Total-Engie

À l’heure de la communication facile et instantanée, il n’a peut-être jamais été aussi difficile de joindre un service client compétent. Un secteur martyrisé par les délocalisations et la robotisation à outrance. Si toutes les entreprises ne cèdent pas à cette tendance, comme SFAM, EDF ou Total, beaucoup en revanche continuent d’être aveuglées par la rentabilité à court terme. Résultat : les consommateurs n’en peuvent plus.

Un service client doit répondre aux questions et aux problèmes des consommateurs. Malheureusement, cette lapalissade est encore trop compliquée pour de nombreuses entreprises. Ces dernières voient même le service client comme une ligne de coût qu’il faut réduire au maximum. La tendance est simple : on délocalise tous les téléconseillers à l’étranger et on fait travailler des cohortes de salariés payés au lance-pierre et protégés par un droit du travail local aussi mince que du papier à cigarette. C’est ainsi que des entreprises comme Deliveroo ou Corsair délocalisent leur service client à Madagascar.

Le temps y est plus clément et les salaires moins élevés, sauf que le client se retrouve avec l’impression de parler à un « helper » qui ne comprend pas lui-même ce qu’il raconte. Dans la catégorie du cynisme absolu, la palme revient certainement à Engie (ex-GDF Suez) qui délocalise à tout va au Maroc et qui oblige ses quelques salariés encore en France à former leurs successeurs marocains. Au moins, les nouveaux « helpers » seront bien formés, mais c’est l’emploi en France qui en prend un coup !

SFAM, EDF et Total parmi les bons élèves 

Et quand ce ne sont pas les délocalisations qui détruisent les emplois, ce sont les robots qui s’en chargent. Toujours dans la perspective de maximiser leurs profits, les entreprises mettent ainsi en place des serveurs automatiques censés aider les clients à trouver une solution à leurs problèmes. Mais à défaut d’avoir une intelligence artificielle vraiment au point en 2018, le choix donné est binaire et gare aux clients qui sont confrontés à un problème qui sort de l’ordinaire — ce qui est plus que fréquent. Ces derniers peuvent alors passer plus d’un quart d’heure à écouter les différentes options, taper les chiffres plus ou moins correspondants, ne pas obtenir de réponse appropriée et recommencer tout ce joyeux processus encore et encore.

Les services client deviennent une hantise et des entreprises à la vision plus clairvoyante ont compris l’intérêt de mettre l’accent sur un service client de qualité. EDF montre ainsi à Engie que la qualité et la rentabilité dans le secteur de l’énergie se marient très bien avec des conseillers basés en France. Total, dont une majeure partie des activités se trouvent à l’étranger n’a pas fait une croix sur ses téléconseillers en France. Et la Société Française d’Assurances Multirisques (SFAM), a pour sa part compris que la qualité du service client et des clients satisfaits, donc fidèles, permettait d’améliorer la rentabilité de l’entreprise. Les services client made in France sont donc possibles, du moins quand le profit à court terme n’aveugle pas.

 

Source : 24heuresactu

samedi, 02 décembre 2017

L’Intelligence Artificielle, la médecine, les transports et le secteur financier

Publié par Guy Jovelin le 02 décembre 2017

Korbo. Faire face. 10.03.2015.jpg

 Pieter Kersrtens

Les climatologues prévoient la disparition des glaciers et des pôles glaciaires, les géopoliticiens, quant à eux, n’envisagent pas une guerre nucléaire, mais plutôt d’importants conflits liés à la répartition de l’eau potable sur les cinq continents et alors que certains démographes nous annoncent 10 milliards d’individus sur la planète en 2050, on nous laisse supposer que ces problèmes pourraient aussi être résolus grâce à l’Intelligence Artificielle (I.A).

DEMAIN, PLUS BESOIN DES HUMAINS ?

Les progrès techniques, scientifiques et sanitaires ont conduit ces 30 dernières années à une très nette amélioration du niveau de vie de l’espèce humaine et à une prolongation de son existence qui s’accroît particulièrement en Europe d’une année par tranche de 4 ans pour chacun d’entre nous. (durée de vie moyenne de 84 ans pour les femmes et 80 ans pour les hommes).

Dans ce contexte il pourrait y avoir plusieurs millions de centenaires à l’horizon 2050 vivant dans notre « vieille Europe ».

Le système des retraites, qui date d’un demi-siècle, ne pourra plus supporter ces charges car déjà en déficit chronique. Prétendre maintenir la retraite à 60 ans, diminuer la durée hebdomadaire du travail ou réduire le niveau des cotisations sociales, relève de l’utopie et du fantasme.

En examinant le bond fantastique des technologies de pointe dans les pays asiatiques en particulier, on peut constater que -mise à part la Chine qui dispose d’une main-d’œuvre gratuite dans les Laogaïs- la numérisation, les robots et l’Intelligence Artificielle ont maintenant remplacé une partie du prolétariat dans toutes les industries à forte main d’œuvre non qualifiée. Chez nous, peu de responsables politiques nous en expliquent les conséquences.

Acheter aujourd’hui des produits asiatiques à bon marché, c’est supprimer l’emploi de nos enfants et petits-enfants, demain. Car il faut en être conscient : le nier, c’est les condamner !

Et accepter les directives de la Commission Européenne sans broncher, c’est aussi se sacrifier sur l’autel du mondialisme financier qui rêve d’un homo-consuméris au niveau mondial !

BLACK FRIDAY, BLACK MONDAY … BLACK IS NOT BEAUTIFUL!

Le Nouvel Ordre Mondial tisse sa toile mortifère jour après jour dans la totale indifférence des citoyens d’Europe, totalement tétanisés par les sirènes de la démocratie totalitaire, de l’hédonisme débridé et du politiquement correct. Sans réflexion et animé par un désir de consommation irraisonné par simple réflexe de paraître ou d’avoir l’air de …

Rare sont ceux qui osent penser puis osent agir.

C’est pourquoi, dans cette fin de civilisation (initiée vers 1920), l’I.A fera des ravages en utilisant la généralisation du numérique et de la robotique parmi les emplois de la médecine, des transports et de la finance, après ceux de l’industrie européenne déjà sinistrée aujourd’hui.

Si à cette perspective on ajoute l’usage exclusif de la carte plastique dans tous les domaines de la vie courante, nous entrons dans l’Empire de Big Brother, cher à Georges Orwell.

 

Source : synthesenationale