Emmanuel Macron est en forme. Il réforme, il transforme. Alors pratiquement ? Eh bien, pratiquement rien ! On en reste au cadeau Hollande-Macron : 1 118 euros d’impôts supplémentaires par foyer fiscal en 2017 et à l’augmentation de la CSG prélevée à la source, ce qui diminue sensiblement le pouvoir d’achat, baisse durement ressentie par les plus modestes. Une étude de l’INSEE estime que, globalement, le pouvoir d’achat des ménages sera, au final, amputé en 2018 de 4,5 milliards d’euros. De façon générale, aucun indice sérieux ne peut être trouvé qui puisse faire penser que les choses iront mieux, pour preuve les causes fondamentales, parmi d’autres, de cette situation ci-après évoquée : l’illettrisme, l’absentéisme, et le paupérisme.
L’illettrisme. 6 millions d’adultes rencontrent en France des difficultés dans la maîtrise de la langue française, et 9 millions avec l’écrit, ce qui place la France parmi les plus mauvais élèves de la classe internationale. L’illettrisme gangrène évidemment le monde du travail et rend quasi inatteignable l’objectif officiel de diviser par deux le taux d’illettrisme à l’horizon 2025.
1,5 million de personnes ayant un emploi sont concernées par ce handicap. Comment pourrait-il en être autrement dans un pays où se trouvent quelque 14 millions d’immigrés, en majorité arabo-africains, et où il en arrive en moyenne 300 000 nouveaux chaque année ?
L’absentéisme. C’est 28 jours par an dans la fonction publique et 16 jours dans le privé. Des médecins « spécialistes » demandent directement au « patient » : « Combien voulez-vous ? 3 jours ? 6 jours ? » et, bien sûr, les vacances restent la priorité absolue, à tel point que nombreux sont les parents qui prennent désormais autant de vacances que les enfants. Par ailleurs, jours de congé officiels et RTT, c’est 43 jours par an dans le public et 27 dans le privé. À ce florissant farniente, s’ajoutent les 3 millions de jours de grève annuels et comme, souvent, ces jours de grève sont payés, pourquoi s’en priver ?
Le paupérisme. Cette fuite devant le travail organisée et entretenue par les syndicats, largement subventionnés par l’argent public, comme chacun le sait, engendre logiquement la pauvreté, et dans bien des cas la misère. C’est ainsi que le nombre des personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté d’un million depuis la crise de 2008, pour atteindre près de 9 millions, dont 39 % d’immigrés. La proportion de ménages sans aucune ressource a augmenté en France de 5 points par rapport à 2010, pour atteindre 19 % en 2016, dont 53 % d’immigrés. Ils survivent parce qu’ils sont assistés, mais certains qui ont faim ne viennent pas vous le dire.
On sait aussi qu’une majorité de paysans – agriculteurs et éleveurs –, après avoir travaillé toute leur existence depuis 5 heures le matin, sans avoir jamais pris un jour de vacances (les heures de repos étant consacrées à répondre à la paperasse administrative exigeant, par exemple, de prouver qu’il n’y a pas dans l’écurie de mouton à 5 pattes, réponse à remettre en 12 exemplaires) – eh bien, ces travailleurs-là arrivent avec peine à obtenir une retraite de 500 euros par mois !
Les mal-logés en ville se comptent par millions, alors que 45 milliards d’euros ont été investis dans la « politique de la ville » depuis 12 ans et que l’aide au logement s’est élevée en 2017 à 17,9 milliards d’euros.
Je dois avouer que je ne parviens pas à comprendre comment, dans un pays comme la France, dont la gouvernance consacre chaque année plus de 700 milliards d’euros au « social », on en est arrivé à une telle situation, alors que, lorsqu’on sort de chez soi à Paris, on rencontre des mendiants à tous les coins de rue. À Paris même, le nombre de SDF serait de 5 000 individus, en majorité des Roms et des immigrés venus de l’Est de l’Europe.
Tout cela est le résultat d’une incurie exceptionnelle, où l’on voit une partie de l’aide octroyée absorbée par ceux qui sont chargés de la distribuer, où l’on voit aussi 28 associations qui militent pour l’invasion de la France par toute la misère du monde, certaines d’entre elles étant subventionnées par l’argent public. Je rappelle à ce propos que 4,5 milliards d’euros sont remis chaque année par l’État à des centaines de milliers d’associations – les associations « amies » en tête.
« Ne vous fatiguez à essayer de comprendre, m’a dit un brave Français au salaire modeste, amputé de 750 euros par an en règlement de la CSG. Tant que la France sera administrée par des partis divisés et dérisoires et des syndicats démagogues et destructeurs, engraissés par des milliards d’euros chaque année, tirés de la poche du contribuable, ça ne marchera pas ! »
Source : les4verites