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vendredi, 07 octobre 2016

Toulouse : l'islamiste radical Farouk Ben Abbes perçoit le RSA

Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2016

Thibault Raisse|07 octobre 2016, 7h00

Brienne-le-Château (Aube), juin dernier. Farouk Ben Abbes avait été déplacé de Toulouse dans cette ville pendant l’Euro.

PHOTOPQR/MAXPPP/« L’EST ECLAIR »/JEROME BRULEY
Farouk Ben Abbes, assigné à résidence, va bénéficier à nouveau des minima sociaux.

Légalement bordé, certes, mais moralement discutable. Selon nos informations, l'islamiste radical Farouk Ben Abbes perçoit le RSA (revenu de solidarité active) depuis le 1 er juillet dernier. Déjà bénéficiaire du RSA avant son assignation à résidence, il bénéficie à nouveau du dispositif depuis cet été, après une interruption entre mars et mai due à son incarcération... pour manquement à ses obligations d'assigné à résidence.

Ce Belge de 31 ans, qui vit dans le quartier de la Reynerie à Toulouse (Haute-Garonne), a bouclé fin juillet son dossier de demande de RSA auprès de la Caisse d'allocations familiales de Haute-Garonne. Constatant la régularité de sa demande, le conseil départemental lui a signifié mi-septembre l'octroi du RSA, avec effet rétroactif au 1 er juillet.

Proche de Fabien Clain

« Il remplissait toutes les conditions, notamment celle d'être ressortissant de l'Union européenne. Sa dangerosité supposée ne fait pas partie des critères prévus par les textes », constate une source proche du dossier. Figure de l'islamisme radical, le nom de Farouk Ben Abbes est cité une première fois à propos de l'attentat du Caire (Egypte) en 2009 qui a coûté la vie à une lycéenne française, Cécile Vannier.

Son nom apparaît un an plus tard dans un projet d'attentat contre une salle de spectacle. Le Bataclan, déjà. Mais en 2012, il bénéficie d'un non-lieu. Il est par ailleurs proche de Fabien Clain, converti français qui a revendiqué la tuerie du 13 Novembre au nom de Daech dans une vidéo. Il est assigné à résidence dans la foulée des attentats de Paris et de Saint-Denis. En mars dernier, Farouk Ben Abbes avait déjà touché de l'argent public, en percevant 21 650 € de l'Etat à la suite de deux mois d'incarcération jugée abusive par la cour d'appel de Paris, décision confirmée par la Cour de cassation. Une somme qui comportait un trop-perçu de près de 15 000 €. La chancellerie en a engagé le recouvrement auprès du Trésor public local.
 
Source : leparisien