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jeudi, 14 février 2019

Un repris de justice nommé au Conseil constitutionnel

Publié par Guy Jovelin le 14 février 2019

Un repris de justice nommé au Conseil constitutionnel

Voici la moralisation de la vie politique version Macron : Richard Ferrand nomme Alain Juppé au Conseil constitutionnel.

Dans un communiqué, le maire de Bordeaux dit avoir « accepté »cette proposition et annonce qu’il ne se représentera pas à l’élection municipale de 2020 :

« C’est avec une profonde émotion que je me prépare à quitter mes fonctions de maire et de président de la métropole de Bordeaux qui m’ont procuré tant de bonheur. Je donnerai mes raisons aux Bordelais(e)s lors d’un point de presse

Et à 73 ans, un job à 16 000 euros par mois pendant 9 ans, ça ne se refuse pas en ces temps difficiles…

 

Source : lesalonbeige

samedi, 17 mai 2014

Journée de la jupe : polémique à tous les étages… (par Nicolas Gauthier)

Publié par Guy Jovelin

 

Il y a des « timing » plus heureux que d’autres. Ainsi, celui de la « Journée de la jupe », récemment tenue à Nantes. Là, aussitôt, les esprits s’enflamment, sachant que nos enfants se trouvent sommés (les garçons surtout) de venir à l’école en jupe ; et rouge à lèvres, si affinités.

Du coup, tout se barre un peu en sucette, comme l’aurait chanté France Gall à l’Eurovision, du temps où l’on ne portait pas les femmes à barbe au pinacle. Et de fait, toujours, tsunami sur la blogosphère ; paranoïa dans l’escalier et complotisme à tous les étages. Bref, de quoi s’agit-il, à l’origine ? D’une très nigaude riposte au sexisme ambiant, le tout remontant au téléfilm La Journée de la jupe (2009) dont Isabelle Adjani, d’origine maghrébine pour en rajouter au couscous, fut l’éphémère héroïne. Il s’agissait alors de « stigmatiser » le machisme des « quartiers ».

Et voilà que le bidule se réinvite dans le débat public. Avec Le Figaro qui part bille en tête. Yves Thréard dans ce vénérable quotidien : « Assez de cette manipulation mentale, du détournement digne – la lutte contre le sexisme – pour une cause subversive, de ce décervelage égalitariste qui veut tous nous faire ressembler à des avatars. N’en déplaise aux prêcheurs de l’indifférenciation, l’homme en jupe n’est pas le rêve de la femme, pas plus que la femme en pantalon n’a été l’avenir de l’homme. »

Assez logiquement, et non sans raison, Libération réagit sous la plume de Véronique Soulié, remettant cette initiative potache, et très nigaude, à la place qui lui revient de droit : « Au départ, une idée d’élèves nantais élus au conseil académique de la vie lycéenne : organiser une journée de lutte contre le sexisme baptisée “Ce que soulève la jupe”. Ce jour-là, filles et garçons, profs comme élèves, sont invités à porter une jupe ou un autocollant “Je lutte contre le sexisme ; et vous ?” » Bref, à peu près aussi con que SOS Racisme ou Ni putes ni soumises… Lire la suite