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dimanche, 17 février 2019

Quand Macron trouve une maison de retraite à Juppé

Publié par Guy Jovelin le 17 février 2019

Rédigé par notre équipe le 16 février 2019

Alors que les Français sont une nouvelle fois dans la rue afin de dénoncer leurs conditions de vie de plus en plus intenables, un individu bien connu a trouvé une solution à la précarité. Une misère qui touche un nombre croissant de retraités. Alors pour cet homme âgé de 73 ans, lâcher son boulot pépère n’a de sens que si c’est pour le troquer contre un autre encore plus tranquille et rémunérateur. Coup double pour ce politicard qui trouve une porte de sortie inespérée loin des gilets jaunes et de Français qu’il a toujours méprisé.

La Macronie sait jouer de l’effet de surprise. Alors qu’elle est attendue en vain sur la question sociale, elle s’occupe de tambouille politicienne qui doit lui permettre de garder la mainmise sur l’élite de professionnels de la politique. C’est ainsi que le maire de Bordeaux a été exfiltré en 24 heures de sa chère ville à qui il avait promis une fois encore de se consacrer jusqu’à la fin de son mandat. Direction Paris et le Conseil constitutionnel pour le fringant septuagénaire Alain Juppé.

Dépassé politiquement, mais pas pour dire le droit…

Un départ que personne n’avait vu venir puisque le maire de Bordeaux s’accrochait à son siège comme un mort de faim. La peur de plonger dans la misère intellectuelle et surtout financière une fois l’habit de maire raccroché. Alors quand Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale et figure du premier cercle de la Macronie lui a proposé un poste au Conseil constitutionnel, le vieux Juppé n’a pas réfléchi bien longtemps avant d’accepter. Un homme heureux et un Conseil constitutionnel qui peut se targuer d’avoir un nouvel ancien Premier ministre dans ses rangs. Un spécialiste du droit peut-être aussi ?

Malheureusement Alain Juppé est loin d’être un expert en droit constitutionnel et en droit tout court. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fréquenté les tribunaux. Faut-il rappeler que Juppé a été condamné en 2004 dans l’affaire des emplois fictifs du RPR ? Une peine de prison de 14 mois avec sursis et un an d’inégibilité. A l’époque Juppé était en délicatesse avec le droit, mais la vieille aidant certainement, c’est désormais à lui de dire le droit. Nouvelle tartuferie politique qui vient conclure une carrière avec pas mal de ratés. La raison est très simple, il n’a jamais aimé les Français. Macroniste avant Macron, il n’a pas compris contrairement à son fils sprirituel que la politique était de la séduction. Il voulait être un général droit dans ses bottes, il ne fut qu’un maire dépensier et un multi-ministre au bilan peu flatteur.

Maigre legs pour l’histoire, mais poches bien remplies, car si en démissionnant de la mairie de Bordeaux et de la présidence de Bordeaux Métropole, il perd environ 9 000 euros de rémunération par mois, il se rattrape avec environ 13 300 euros d’indemnisation mensuelle consentis par le Conseil d’Etat ! Cela reste pourtant une misère sur l’échelle de Griveaux alors pour être certain que le semi-retraité pourra faire face à la cherté de la capitale, il peut compter sur des compléments de retraite d’environ 10 00 euros par mois. Avoir été maire, ministre, premier ministre, député etc. a quand même du bon. Avec plus de 23 000 euros par mois, Juppé devrait s’en sortir.

Juppé est un exemple pour tous ces gilets jaunes qui gueulent chaque samedi. Voilà un honnête homme qui a signé pour trimer jusqu’à l’âge de 82 ans au service d’autrui. Et il ne recevra que 23 000 euros mensuels. Voilà un homme d’Etat ou plutôt un homme qui se nourrit de l’Etat. Macron lui a fait un beau cadeau pour ses presque deux années de cirage de pompes. Désormais, Juppé a évacué Bordeaux et ses gilets jaunes et Macron peut rêver à mettre en place un jeune macroniste en 2020 et contribuer au pari de contrôler les 25 plus grandes villes de France. En politique, aucun cadeau n’est jamais vraiment gratuit…

 

Source : 24heuresactu

jeudi, 14 février 2019

Un repris de justice nommé au Conseil constitutionnel

Publié par Guy Jovelin le 14 février 2019

Un repris de justice nommé au Conseil constitutionnel

Voici la moralisation de la vie politique version Macron : Richard Ferrand nomme Alain Juppé au Conseil constitutionnel.

Dans un communiqué, le maire de Bordeaux dit avoir « accepté »cette proposition et annonce qu’il ne se représentera pas à l’élection municipale de 2020 :

« C’est avec une profonde émotion que je me prépare à quitter mes fonctions de maire et de président de la métropole de Bordeaux qui m’ont procuré tant de bonheur. Je donnerai mes raisons aux Bordelais(e)s lors d’un point de presse

Et à 73 ans, un job à 16 000 euros par mois pendant 9 ans, ça ne se refuse pas en ces temps difficiles…

 

Source : lesalonbeige

mercredi, 11 juillet 2018

Abolition du "délit de solidarité » : une décision inique du Conseil constitutionnel.

Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2018

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La décision du Conseil constitutionnel de supprimer le « délit de solidarité » qui, jusqu’à présent, permettait de poursuivre les facilitateurs d’entrée illégale sur le territoire français, au motif qu'il serait contraire au principe de fraternité, ouvre une brèche supplémentaire dans un arsenal juridique français anti-clandestin bien faible et déjà largement miné par le laxisme des magistrats.
 
En reconnaissant la fraternité comme principe constitutionnel en référence à l'article 2 de la déclaration des droits de l'homme et au nom du préambule de la Constitution en son article 72-3, et en l’étendant à l’humanité entière, les pseudo-Sages de la rue de Valois, conduits par leur Président, Laurent Fabius, foulent aux pieds le concept même de Nation qui veut que la fraternité s'exerce d’abord et avant tout à l’égard de nos compatriotes conformément au principe chrétien « Mon prochain est mon proche ».
 
Surtout, ils rayent d’un trait rouge et particulièrement lourd de conséquences les textes qui disposaient que quiconque aide directement ou indirectement à l’entrée, à la circulation ou au séjour d'un clandestin encourait 30 000 euros d'amende et cinq ans de prison.
 
Désormais passeurs, associations d’aides à l’entrée irrégulière, « no border » pourront agir en toute impunité tandis que les réseaux de soutien aux islamistes seront plus libres de détecter parmi les nouveaux arrivants leurs futures recrues.
 
Pour le Parti de la France qui, au pouvoir, mettra en œuvre une politique de fermeté absolue pour juguler la déferlante migratoire (interdiction des associations d’aide à l'entrée illégale, lutte sans merci contre les passeurs et leurs complices, action de nos services spéciaux contre les organisateurs, étanchéité de nos frontières, fin de l'immigration économique, réforme du droit d'asile, expulsion des clandestins et délinquants, révision du code de la nationalité avant de procéder à un vaste et ambitieux plan de remigration, réappropriation de la France par les Français…), le Conseil constitutionnel dans sa conformation actuelle, vient, par cette décision d’une extrême gravité, de s'inscrire au premier plan institutionnel des organisations anti-nationales.
 
Nous saurons nous en souvenir.
 
Parti de la France cliquez ici

vendredi, 01 juin 2018

Le Conseil constitutionnel confirme la fermeture de l’école coranique Al-Badr

Publié par Guy Jovelin le 01 juin 2018

 
   
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Après une longue bataille juridique de deux ans, le Conseil Constitutionnel vient de confirmer la fermeture de l’école coranique Al-Badr, dans le quartier de Bellefontaine à Toulouse. Le rectorat avait ordonné sa fermeture en 2016, mais la justice avait autorisé sa ré-ouverture le lundi 4 septembre 2017.

Fermée depuis le début de l’année 2017, le tribunal administratif de Toulouse avait rendu, le 4 juillet de la même année, deux jugements en faveur de l’école hors contrat du quartier Bellefontaine. Le rectorat de l’académie était pourtant l’instigateur de sa fermeture après un avis défavorable émit en 2016. Mais selon les juges, les motivations pour fermer cette école étaient insuffisantes et ils ont donc annulé l’interdiction d’ouverture de l’école Al-Badr, qui accueillait une cinquantaine d’élèves de la sixième à la troisième.

Lire aussi : Éducation islamique, entraînement au tir : l’école Al-Badr en pleine polémique

La décision du rectorat se justifiait après inspection, que l’instruction dispensée au sein du groupe scolaire « n’était pas conforme au droit ». Des faits contestés par le directeur de l’établissement Al-Badr, Abdelfattah Rahhaoui, qui fût condamné à 4 mois de prison avec sursis et une interdiction de diriger un établissement d’éducation. Gérée durant cette année scolaire par deux autres responsables ayant présenté un projet éducatif différent, le tribunal administratif avait donc donné son feu vert. L’école est aujourd’hui toujours dirigée par cette association, dont l’imam Rahhaoui est membre.

Pour l’occasion, l’établissement avait décidé de changer de nom et se nomme désormais « Avicenne », en référence au philosophe et scientifique persan, de l’époque médiéval qui influencera grand nombre de savants musulmans.

Lire aussi : Qui est Abdelfattah Rahhaoui ?

L’école Al-Badr et son directeur bien connu par la justice

L’école Al-Badr s’était déjà fait connaître par le passé. En décembre dernier, le tribunal correctionnel de Toulouse a ordonné la fermeture de cette école condamnant son directeur de l’époque à 2 mois de prison avec sursis pour des violences sur deux enfants de moins de 15 ans entre 2013 et 2014. S’en est suivi un bras de fer long de plusieurs mois, puisque malgré la condamnation de justice, l’école ouvrait encore ses portes jusqu’en février 2017, en toute illégalité.

La décision du Conseil Constitutionnel

Le Conseil Constitutionnel a confirmé le 1er juin au matin le texte de loi par lequel la justice a ordonné la fermeture de l’école, et condamné son directeur, Abdelfattah Rahhaoui, pour « enseignement non conforme ». Cette décision fait suite à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) déposée par Abdelfattah Rahhaoui à la suite de son jugement. Cette QPC visait l’article du code pénal concernant les écoles hors contrat.

 

Source : infos-toulouse

samedi, 28 janvier 2017

ECHEC DES RÉFORMES DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM AU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Publié par Guy Jovelin le 28 janvier 2017

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Conseil constitutionnel empêche le gouvernement de durcir le régime d’ouverture des écoles indépendantes

Dans sa décision n° 2016-745 DC du 26 janvier 2017 sur la Loi relative à l’égalité et à la citoyenneté, le Conseil constitutionnel – saisi par plus de soixante sénateurs et plus de soixante députés – s’est prononcé sur l’article 39, qui habilitait le Gouvernement à prendre par ordonnance les mesures nécessaires pour remplacer, dans le code de l’éducation, le régime de déclaration d’ouverture préalable des établissements privés d’enseignement scolaire par un régime d’autorisation.

« Le Conseil constitutionnel a jugé que, eu égard à l’atteinte susceptible d’être portée à la liberté de l’enseignement par la mise en place d’un régime d’autorisation administrative, le législateur, en confiant au Gouvernement sans autre indication le soin de préciser « les motifs pour lesquels les autorités compétentes peuvent refuser d’autoriser l’ouverture » de tels établissements, a insuffisamment précisé les finalités des mesures susceptibles d’être prises par voie d’ordonnance.  » (extrait du communiqué du Conseil constitutionnel du 26/01/2017)

La Fondation pour l’école se réjouit de cette décision du Conseil constitutionnel, qui empêche que le Ministre Mme Najat Vallaud-Belkacem ne mette à exécution son projet de rendre plus difficiles les créations d’écoles libres.
C’est une bonne nouvelle pour l’avenir de ces dernières en France, qui connaissent une croissance de 12% par an, et plus largement pour la liberté de penser et d’entreprendre dans notre pays en matière d’éducation.
La vitalité des entrepreneurs de l’éducation est une chance pour le paysage éducatif français : elle apporte de l’aération au système éducatif dans son ensemble. La censure de l’article concernant l’école à la maison va aussi dans le sens du nécessaire respect des libertés éducatives des familles.
Espérons que le Conseil d’Etat censurera, dans un même ordre d’idées, le décret qui tend à réduire à la portion congrue la liberté de programmes des écoles hors contrat. Mais il faudra attendre de longs mois avant de connaître sa décision, ce recours n’étant pas en référé. Nous espérons vivement que le prochain gouvernement abrogera ce décret malheureux pour assurer sans attendre un plein respect de la liberté pédagogique des écoles indépendantes.

 

Source : liberte-scolaire