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Cenator : Les médias hongrois se délectent de l’appel à Cohn Bendit pour remplacer Hulot... c’est à pleurer de rire. Cohn Bendit, qui vit actuellement à Francfort, est en route pour l’Elysée mais il n’a « pas encore pris sa décision » !
Lorsque Orban disait que la génération des « 90 » succédait aux 68-ards, il ne s’attendait pas à pareille contre-attaque !
Macron aurait-il besoin de soins psychiatriques ?
Nous vivons une véritable pièce de théâtre : quelle sera la scène suivante ?
Le chant du cygne se jouera dans les jours à venir, ça promet d’être grandiose !
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INFO JDD - Alors que le remaniement se profile, qui pour remplacer Nicolas Hulot. Daniel Cohn-Bendit a été appelé par Christophe Castaner. S'il dit "tenir à sa liberté" et pense "ne pas être fait pour être ministre", l'intéressé ne tranche pas, "tant qu'[il] n'a pas discuté avec Macron". Ce devrait être dimanche.
Bientôt l'imagination au pouvoir? Et pourquoi pas Daniel Cohn-Bendit à la place de Nicolas Hulot à la Transition écologique et solidaire. Ira, ira pas?
autre performance :https://lesobservateurs.ch/2018/08/16/france-cohn-bendit-veut-que-laccueil-des-migrants-devienne-systematique-sans-passer-par-le-reglement-dublin/
Pour d'autres performances de D. Cohn-Bendit, taper simplement Cohn-Bendit dans Recherche
C’est la fin de l’année scolaire et c’est aussi le temps pour les ministres d’être évalués par le premier d’entre eux. Matignon communique à fond depuis plusieurs jours sur ce sujet et deux ministres sont déjà passés sous les fourches caudines d’Edouard Philippe. L’idée présentée comme révolutionnaire n’en est pas une et les conséquences de ces évaluations devraient être extrêmement limitées. C’est ce qu’on appelle un coup de com’ un peu trop réchauffé.
Jean-Michel Blanquer, hier, et Bruno Le Maire aujourd’hui ont déjà passé leur entretien individuel avec Edouard Philippe. En mai dernier, le Premier ministre expliquait qu’il était important de « faire le bilan de l’avancement de la feuille de route, vérifier ce qui a été engagé, étudier la suite ». Avec les deux premiers à passer l’examen, il n’y a aucun problème (Matignon se fait fort de ne rien laisser fuiter pour le moment). Blanquer est l’un des trop rares ministres qui tentent de redresser les catastrophes érigées en modèles par ses prédécesseurs tandis que Le Maire possède un totem d’immunité politique.
Une évaluation de la com’ ?
Le ministre de l’Economie est une bonne prise à droite et son évaluation est vite fait puisqu’il exécute ce que lui dit l’Elysée et son administration. Le ministre n’a plus qu’à potasser ses dossiers pour donner l’impression qu’il sait où il va. Habitué aux projecteurs, le vote de la loi Pacte à l’automne prochain ne lui fait pas peur même si ce que contient ce texte devrait en effrayer plus d’un. Demain, ce sera au tour de Nicolas Hulot d’avoir son tête-à-tête avec Edouard Philippe. Vu le bilan du ministre de l’Ecologie, ses atermoiements et ses déclarations contradictoires, l’examen devrait déboucher sur une mise en garde (au mieux).
Pas de sanction pour le ministre qui a du mal avec nombre de décisions prises par le Gouvernement auquel il appartient ? Hulot est trop précieux pour être sanctionné publiquement. Le jour où il quittera ses fonctions, ce sera son choix et non pas celui d’un Edouard Philippe qui existe juste pour faire le piston entre le cœur de la macronie et la droite. Les trois premiers entretiens sont un bon résumé des conséquences qui seront tirées par le Premier ministre : aucune !
Les ministres les plus mauvais ne seront pas virés, et ceux qui sont considérés comme bons resteront. Mais à la fin du mois de juillet, on dira que tous les problèmes ont été mis sur la table et un séminaire gouvernemental de rentrée donnera le sentiment que cet exécutif est décidément un bourreau de travail. Macron promettait le renouveau, les Français ont du réchauffé. L’évaluation des ministres avait alimenté les médias en 2008 sous Sarkozy et les mêmes phrases sont ressorties en 2018 pour nous vanter l’audace et l’inventivité de la chose…
Si même la macronie n’arrive plus à innover en termes de communication, que lui reste-t-il ? Les quatre prochaines années à combler le vide vont être éreintantes. Pas sûr que tous les ministres puissent faire preuve d’assez d’inventivité pour berner leur monde et contribuer à une réélection facile d’Emmanuel Macron.
DOCUMENT SONORE – Il a beau être patron de presse, le ministre Jean-Michel Baylet a une idée très personnelle du journalisme. Quand le travail d’un média ne lui plaît pas, il n’hésite pas à le traîner dans la boue. Une certaine idée de la liberté d’informer et du pluralisme, illustrée par des propos récents du ministre.
Photo : PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
Il pourrait avoir, en raison de son statut de ministre de la République (pour quelques jours encore), un devoir de réserve vis-à-vis de la presse et des journalistes. Il pourrait aussi, parce qu’il est lui-même propriétaire d’un groupe de presse, avoir du respect pour la liberté de la presse et le travail des autres médias.
Mais Jean-Michel Baylet a une autre vision du travail des journalistes, surtout quand ce travail le concerne.
Dernier exemple en date, lors d’une réunion la semaine dernière à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) du conseil syndical du PETR (pôle d’équilibre territorial et rural) Garonne-Quercy-Gascogne qu’il préside.
« Chagriné » par deux articles publiés sur le blog politique de France 3 Midi-Pyrénéessur le statut « fictif » de son collaborateur Max Courrègelongue, ex-directeur général des services du Conseil Général, et véritable dirigeant sans statut du PETR, Jean-Michel Baylet s’en est pris au média régional.
Interrogé par un élu sur ces révélations parues dans la presse régionale, Jean-Michel Baylet s’emporte contre France 3 Midi-Pyrénées :
Ce n’est pas dans la presse régionale que vous avez lu tout cela, c’est dans une certaine presse de ragots et de caniveau
« Presse de ragots et de caniveau », « presse à caniveau » (SIC), par deux fois le ministre fustige les journalistes de France 3. Ce passage de la discussion, ou plutôt du monologue du ministre, a été enregistré. Un document sonore que nous reproduisons ci-dessous dans le but d’accréditer les informations que nous publions ici et la véracité des propos tenus :
Donc pour un ministre de la République, un média (qui plus est de service public) qui ne va pas dans son sens ou qui révèle des petites manoeuvres entre amis mérite d’être mis… au « caniveau ».
Sur la forme, c’est désolant. Le ministre, propriétaire du groupe La Dépêche du Midi qu’il a dirigé jusqu’à son entrée au gouvernement en 2016, devrait se souvenir que son journal a été mis en cause dans son traitement de l’une des pires affaires de calomnie des 50 dernières années, l’affaire Alègre-Baudis. Traiter donc ainsi un média régional de « presse à caniveau » révèle au mieux une amnésie sélective, au pire un aveuglement sur ses propres erreurs.
Sur le fond, le ministre ne se rend certainement pas compte que ce qu’il dit (et que l’on entend dans l’enregistrement ci-dessus) accrédite les infos publiées sur le blog de France 3. Selon lui (et c’est ce qu’écrivait France 3), Max Courrègelongue exerce des fonctions rémunérées à la Communauté de communes de deux rives (présidée, elle aussi, par Jean-Michel Baylet) et est bénévole auprès du PETR. Ce serait donc, sur son temps libre, que Max Courrègelongue irait faire tourner cette instance.
Des déclarations contradictoires avec celle du principal intéressé, qui avait indiqué à France 3, être rémunéré pour cette tâche mais avait refusé de dire par qui. Des déclarations, surtout, qui ne répondent pas aux interrogations soulevées par des élus et des journalistes : quel statut ? Quelle convention de mise à disposition du collaborateur d’une entité à l’autre ? Comment peut-on rémunérer un collaborateur qui a dépassé la limite d’âge (il a 71 ans) ?
Sur toutes ces questions, le ministre ne répond pas. Il préfère s’en prendre aux journalistes qui n’ont fait qu’écrire… la vérité.
Une attitude de « médias bashing » qui se répand dans la classe politique. Quand elle est endossée par un ministre, ce n’est déjà pas banal. Mais quand le ministre en question est propriétaire d’un groupe de presse, c’est un comble.
La ministre du Commerce suédoise Ann Linde et plusieurs femmes du gouvernement suédois ont suscité l’indignation en défilant voilées devant le président Rohani. Le gouvernement suédois prétend pourtant pratiquer « une politique étrangère féministe ».
La photo a ému les réseaux sociaux. On y voit la ministre du Commerce et des relations avec l’UE suédoise Ann Linde et d’autres femmes membres du gouvernement défiler en hijab à Téhéran devant le président iranien Rohani samedi. Il s’agissait d’une délégation emmenée par le premier ministre suédois, Stefan Löfven, qui avait pour objet des transactions commerciales avec l’Iran.
UN Watch, une ONG basée à Genève qui se donne pour mission de surveiller la protection des droits de l’homme mise en œuvre par l’ONU, a fait un communiqué dénonçant «une marche de la honte» et ce «en dépit de la promesse de Stockholm de promouvoir internationalement «l’égalité de genre» et d’adopter une politique étrangère féministe ».
D’ailleurs, la numéro 2 du gouvernement suédois, Isabella Lövin avait récemment «fait le buzz» en postant sur Twitter une photo d’elle et son équipe après l’élection de Trump, posant en train de signer un accord sur le climat. Une image qui n’était pas sans rappeler le cliché montrant Trump signant un décret contre l’IVG entourés d’hommes, ce qui avait suscité l’ire des féministes. De nombreux internautes ont moqué le deux-poids deux mesures du gouvernement et le décalage entre ces deux images.