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samedi, 03 novembre 2018

Référendum en Nouvelle Calédonie : le Parti de la France appelle à voter contre l'indépendance

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2018  

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Communiqué du Parti de la France :

Trente ans presque jour après celui de 1988 qui visait à entériner les « Accords de Matignon » voulus et négociés par Michel Rocard alors Premier ministre socialiste, le référendum organisé en Nouvelle Calédonie ce 4 novembre se veut l'ultime étape du processus d’indépendance du territoire confirmé par les Accords de Nouméa signés en 1998 par le gouvernement Jospin.

Ultime étape si le oui à l’indépendance venait à l'emporter… Car, dans le cas contraire, les pouvoirs publics, acquis aux revendications mélanésiennes et soumis aux pressions australiennes et néo-zélandaises, ont, dans leur acharnement à brader ce sol français depuis un siècle et demi, prévu de nombreux autres scénarii permettant a une majorité qualifiée aux Congrès de revenir sur ce vote et de continuer le processus d’autodétermination canaque.

Riche de ses ressources minières (le Nickel en particulier), la Nouvelle Calédonie constitue, pourtant, pour la France un atout important permettant une présence renforcée dans la zone pacifique et une consolidation majeure de notre espace maritime national (la zone économique exclusive, normalement fixée à 200 milles des côtes a été étendue à 350 milles en 2015 après l'avis favorable de l'ONU).

Le Parti de la France appelle tous les sympathisants de la droite nationale et en particulier ceux faisant partie du corps électoral appelé à voter dans le territoire dimanche (tout à été fait pour en réduire le nombre et pour favoriser le vote aborigène), à se mobiliser contre le bradage de ce territoire français pour lequel se sont battus bien des nationaux et sont morts nos gendarmes dans la grotte d'Ouvéa en 1988.

Rappelons que la Droite nationale fut en pointe pendant toute les années 80 contre les exactions commises par les activistes kanaks et les agents du séparatisme. C'est à son retour de Nouvelle Calédonie où, à la tête d'une délégation Front National, il avait mené une rude et dangereuse campagne, que notre camarade et ami Jean-Pierre Stirbois, Secrétaire général du FN trouva la mort le 5 novembre 1988 à Pontchartrain dans le département des Yvelines (NDLR SN cliquez ici).

Deux jours plus tard, grâce à l'apathie des Français et surtout à la trahison (une fois de plus) du RPR de Jacques Chirac qui avait appelé à l'abstention, le référendum, au niveau national, entérinait à 79% le processus d'autodétermination tandis qu’en Nouvelle Calédonie, les Caldoches, sous l’influence et par l’action de Jean-Pierre Stirbois, refusant dans leur immense majorité de suivre le RPR dont beaucoup étaient pourtant adhérents, répondaient clairement non à la séparation d’avec la France.

Faisons en sorte qu'il en soit de même dimanche.

vendredi, 02 novembre 2018

Nouvelle Calédonie : une île stratégique pour la France

Publié par Guy Jovelin le 02 novembre2018

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Un référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie a lieu dimanche 4 novembre. L’île dispose de nombreux atouts, notamment diplomatiques et économiques :

 

 

Source : ndf

vendredi, 11 mai 2018

C'est la France qui a fait la Nouvelle Calédonie, les Kanaks ne représentent qu'eux-mêmes

Publié par Guy Jovelin le 11 mai 2018

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 Alain Sanders

Rappelons que les Kanaks – et cette graphie est nécessaire pour les dissocier des Canaques, très majoritairement loyalistes – ne représentent qu’eux-mêmes, c’est-à-dire pas grand monde. Les Européens et les Caldoches (les « pieds-noirs » de Nouvelle-Calédonie) sont aussi nombreux que les Canaques, et l’île compte des Mélanésiens, des Wallisiens, des Tahitiens, des Vietnamiens, des Indonésiens, des milliers de personnes originaires du Vanuatu, des Comores, des Antilles, de la Réunion, de Djibouti. Tous ceux-là, qu’on a vu manifester à Nouméa sous une forêt de drapeaux tricolores le 3 mai dernier, voteront bien sûr contre l’indépendance.

A l’occasion du déplacement présidentiel, on a entendu les habituels chiens couchés répéter que les « colons »avaient volé aux Canaques « les terres de leurs ancêtres ». Vide d’hommes (l’île de Shihoku, au Japon, compte près de 5 millions d’habitants pour une même superficie ; Chypre, deux fois plus petite, a quatre fois plus d’habitants), la Nouvelle-Calédonie pourrait, pour être réellement mise en valeur, accueillir sans problème cinq fois plus d’habitants.

Quant à une prétendue « nation canaque » (et a fortiori « kanak »), elle n’a jamais existé. C’est la France qui lui a donné un semblant de consistance en pacifiant une myriade de clans antagonistes et ennemis qui ne parlaient pas la même langue, s’étripaient allégrement et s’entre-dévoraient : il y avait des tribus dites « garde-manger »chez lesquelles les dominants allaient « faire leur marché », et le cannibalisme a été difficilement éradiqué.

 

Source : synthesenationale

mardi, 08 mai 2018

A l’autre bout du monde, la Nouvelle-Calédonie

Publié par Guy Jovelin le 08 mai 2018

 

 par Constance Prazel

Depuis jeudi, Emmanuel Macron est en Nouvelle-Calédonie, à tout juste 6 mois du référendum prévu pour l’indépendance, et trente ans exactement après les « événements » d’Ouvéa, c’est-à-dire la prise d’otages d’une gendarmerie par des indépendantistes kanaks. Quatre gendarmes avaient péri au moment de l’attaque de la gendarmerie. L’assaut s’était soldé par 19 morts du côté des ravisseurs ; deux militaires y avaient trouvé la mort, le 5 mai 1988.

Voilà qui motive les indépendantistes à parler d’une véritable « provocation » dans la visite d’Emmanuel Macron. Combien sont-ils ? Une poignée. N’en déplaise à certains, ils sont nombreux, les kanaks loyalistes, et parfois depuis plusieurs générations.

Le 5 mai 1998, c’est cette fois sous le gouvernement de Lionel Jospin qu’avaient été signés les « Accords de Nouméa », prévoyant un transfert de compétences généralisé à la Nouvelle-Calédonie, et prévoyant l’organisation de consultations populaires sur l’auto-détermination des îles calédoniennes. Emmanuel Macron poursuit une politique inaugurée par les Accords de Nouméa. La question qui sera posée le 4 novembre prochain est sans ambiguïté : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »

Même si la plupart des observateurs s’accordent sur le fait que le « non » l’emporterait à une très large majorité, le signal envoyé est puissant. Certains organes de presse n’hésitent même pas à brandir le mot de « décolonisation », avec une irresponsabilité certaine, comme La Dépêche, qui parle des « étapes de la décolonisation ». Le terme est même repris par le site de l’ONU. Ce n’est pas un hasard : depuis l’Afrique du Nord, on sait que l’ONU aime se mêler de nos territoires outre-mer, et on fait de la Nouvelle-Calédonie une affaire de principe. Il faut prouver au monde qu’on peut faire une « décolonisation réussie ». En attendant, la Nouvelle-Calédonie dépend encore pour 30 % de ces recettes publiques de  la métropole, ce qui relativise sérieusement l’idée d’une indépendance, ce que les Calédoniens savent très bien. Et devant l’explosion de la délinquance, ils attendent aussi beaucoup d’un Etat fort, à tel point que Nouméa a été choisi comme territoire test pour la police de sécurité du quotidien, promesse de campagne du candidat Macron.

Le Président se montre plutôt favorable, bien qu’avec discrétion, au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la communauté française. Et pour cause : outre l’enjeu bien connu du nickel, c’est aussi la question d’une zone économique exclusive de 1 740 000 km² qui disparaîtrait dans le Pacifique avec l’indépendance.

Mais plus fondamentalement, ce qui frappe aujourd’hui, c’est la difficulté des gouvernants à envisager un discours d’avenir et une vision pour ces terres françaises lointaines. En cas de statu quo à l’issue du vote de novembre, deux autres référendums sont prévus. On connaît la méthode : faire revoter les citoyens jusqu’à obtenir le résultat attendu ? La presse de gauche, pourtant grande prêtresse du vivre-ensemble, peut être prompte, sur de tels dossiers, à monter les communautés les unes contre les autres.

Il faut donc se rappeler ce qu’est la Nouvelle-Calédonie : une terre découverte par le britannique James Cook, qui lui donna son nom en y voyant une réminiscence, aux Antipodes, des paysages écossais. Mais surtout, une terre convertie par la France, et la foi des missionnaires maristes, qui ont donné naissance à une communauté catholique qui rassemble aujourd’hui plus de la moitié des habitants, qu’ils soient blancs ou kanaks. La jungle calédonienne porte encore la trace de leur passage et de leurs frêles constructions : églises, écoles et dispensaires. C’est cet héritage commun et méconnu qu’il faut aujourd’hui préserver.

> Constance Prazel est la déléguée générale de la Fondation de Service politique.

 

Source : ndf