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vendredi, 08 février 2019

Comment Emmanuel Macron prépare un référendum en secret

Publié par Guy Jovelin le 08 février 2019

Pour s’extraire de la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron se convertit à l’hypothèse d’un référendum. Selon les confidences de sources haut placées recueillies par le JDD, il envisage même de plus en plus sérieusement d’organiser cette consultation le même jour que les élections européennes, le dimanche 26 mai

Preuve tangible que ce scénario prend corps : le bureau des élections au ministère de l’Intérieur, chargé de l’organisation des scrutins, a pris langue en fin de semaine avec des imprimeurs et papetiers afin d’être prêt pour le jour J, si le chef de l’État confirme ce calendrier.

[…] En organisant un référendum le 26 mai, l’exécutif tenterait de rebondir aussitôt après les conclusions du grand débat, qui doivent survenir les week-ends des 9 et 16 mars via des assemblées générales citoyennes constituées de citoyens tirés au sort.

Le JDD via fdesouche

jeudi, 10 janvier 2019

La radicalisée Marlène Schiappa explique de quels sujets les citoyens ont le droit de parler

Publié par Guy Jovelin le 10 janvier 2019

Publié le 9 janvier 2019 Auteur par Rédaction

L’inénarrable ministre Marlène Schiappa, gauchiste radicalisée, explique comment fonctionne la démocratie.

Son ton est idiot et brutal – c’est normal venant d’elle – mais elle exprime une vérité : en république démocratique, c’est la gauche qui décide des « lignes rouges », du bien et du mal, des débats autorisés et plus globalement de la direction que doit prendre la société. Cela dure comme ça depuis la Révolution française.

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Source : contre-info

mardi, 08 janvier 2019

Le gouvernement veut-il s’assoir sur le résultat du référendum de Nouvelle-Calédonie ?

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

Auteur : Philippe Carhon

Le gouvernement veut-il s’assoir sur le résultat du référendum de Nouvelle-Calédonie ?

Les propos du ministre des Outre-Mer ne passent pas. En cette période où les Français réclament plus de démocratie par l’instauration de référendum d’initiative populaire, les élites politiques parisiennes bien installées dans leurs certitudes continuent d’ignorer la volonté du peuple, comme suite au référendum de 2005 :

Interrogée sur les temps forts de l’an dernier à travers la France ultramarine, Annick Girardin a conclu le volet calédonien par cette déclaration : “Je pense que le gouvernement proposera une méthode de travail, des rendez-vous mais aussi peut-être une vision de ce que pourrait être demain la Calédonie associée à la France.” Des propos, tenus par la ministre des Outre-mer dimanche sur la chaîne Saint Pierre et Miquelon La 1ère, qui font déjà couler beaucoup d’encre dans le camp non-indépendantiste.

Dans un communiqué, les Républicains Calédoniens et le Mouvement Populaire Calédonien condamnent les propos de la Ministre. Ils lui demandent « de respecter le choix des Calédoniens de rester au sein de la République Française » (…)

Tous Calédoniens (…) “Cette déclaration est choquante, particulièrement à quelques semaines d’un référendum à l’issu duquel les calédoniens se sont clairement exprimés contre l’accession de la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance. L’indépendance association évoquée par Madame Girardin a déjà été largement rejetée par les calédoniens de tous bords en 1985, il s’agissait alors d’une proposition du Haut-Commissaire Edgard Pisani. Les calédoniens se sont toujours exprimés contre l’indépendance de la Nouvelle-
Calédonie. Cette volonté maintes fois répétée des calédoniens de voir la Nouvelle-Calédonie demeurer au sein de la France doit être respectée (…)”
 
Source : lesalonbeige

mardi, 06 novembre 2018

La Nouvelle-Calédonie reste française (pour l’instant)

Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2018

Rédigé par notre équipe le 05 novembre 2018.

Il y a des scrutins qui mobilisent beaucoup les électeurs, mais dont la presse se fout royalement. Celui sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie bat tous les records en la matière. Si près de 80 % des électeurs se sont exprimés – dont une majorité en faveur du « non » – les médias ont, eux, jeté leur dévolu sur les performances sportives du week-end. Tennis, football et voile ont éclipsé un scrutin aux enseignements lourds de sens pour la Nouvelle-Calédonie et la France.

Faut-il se réjouir de la victoire du « non » au referendum qui s’est tenu hier en Nouvelle Calédonie ? A près de 57 %, les électeurs venus nombreux dans les bureaux de vote (80 % de participation), ont choisi de rester attachés à la France. Il n’y aura donc pas d’indépendance pour cet archipel situé à 16 000 kilomètres de la métropole, mais cela n’est peut-être que partie remise. En effet, les accords de Nouméa signés en 1988 prévoient plusieurs scrutins quant à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Une donnée qui a échappé à la plupart des observateurs qui comptaient sur une victoire massive du « non » pour enterrer définitivement la possibilité d’une indépendance arrachée dans les urnes.

Un président fier… mais fier de quoi ?

Mais avec seulement 57 % des suffrages recueillis, les promoteurs du statu quo font grise mine, car ils ne pourront pas faire fi de nouveaux scrutins au cours de la prochaine décennie. Le vote indépendantiste gagne de l’ampleur et montre que malgré tous les avantages à être soutenus par la métropole, la France ne fait plus rêver. Avec un tel score, une crise ou des propos mal placés peuvent suffire à claquer la porte au nez d’une France perçue comme trop lointaine et surtout étrangère à bien des habitants de Nouvelle-Calédonie.

Rien de surprenant à cela, puisque comme en métropole, la République peine à assimiler et à conquérir les cœurs. En cela, la Nouvelle Calédonie est terriblement française. Et quand on ajoute à ce triste raté, des scènes de violences nocturnes dans la nuit post-électorale, on peut dire sans trembler que la Nouvelle-Calédonie, c’est la France. Une réalité dont est « fier » notre cher président Macron qui a daigné sortir de son très long week-end pour se réjouir d’un résultat dont il n’est pour rien. Qu’aurait dit le cancre en histoire si les habitants de Nouvelle-Calédonie avaient majoritairement voté pour l’indépendance ? Macron se serait certainement satisfait d’un vote qui peut rendre « fières » les institutions démocratiques françaises… Macron est fier de tout et surtout de lui-même.

Agenda très chargé oblige, le président a donné la main au Premier ministre (qui était au Vietnam) pour aller promouvoir les bienfaits de la République française en Nouvelle-Calédonie. C’est le service après-vente pour les médias, mais certainement pas pour des habitants habitués à des passages éclairs qui ne débouchent sur rien de concret. Edouard Philippe aurait pu s’éviter le voyage et envoyer Mélenchon à sa place puisque le trotskiste de service est « la République ». Ah mais, c’était oublier que les Insoumis voient d’un mauvais œil les résultats du referendum. Ils auraient voulu l’indépendance et pouvoir dénoncer l’affreuse colonisation française au passage. Raté !

Les journalistes peuvent presque ranger leurs micros et caméras. Le spectacle est terminé et a même été supplanté dès hier par des images de sport. Tennis, football et route du rhum au programme d’un week-end qui restera plus marqué par la nouvelle désillusion de l’Olympique de Marseille que par la victoire du non au referendum en Nouvelle-Calédonie. Notre monde est ainsi, le politique est éconduit par le sport. Alors on peut d’ores et déjà crier « Vive les JO 2024 » avec ou sans la Nouvelle-Calédonie !

 

Source : 24heuresactu

samedi, 03 novembre 2018

Référendum en Nouvelle Calédonie : le Parti de la France appelle à voter contre l'indépendance

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2018  

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Communiqué du Parti de la France :

Trente ans presque jour après celui de 1988 qui visait à entériner les « Accords de Matignon » voulus et négociés par Michel Rocard alors Premier ministre socialiste, le référendum organisé en Nouvelle Calédonie ce 4 novembre se veut l'ultime étape du processus d’indépendance du territoire confirmé par les Accords de Nouméa signés en 1998 par le gouvernement Jospin.

Ultime étape si le oui à l’indépendance venait à l'emporter… Car, dans le cas contraire, les pouvoirs publics, acquis aux revendications mélanésiennes et soumis aux pressions australiennes et néo-zélandaises, ont, dans leur acharnement à brader ce sol français depuis un siècle et demi, prévu de nombreux autres scénarii permettant a une majorité qualifiée aux Congrès de revenir sur ce vote et de continuer le processus d’autodétermination canaque.

Riche de ses ressources minières (le Nickel en particulier), la Nouvelle Calédonie constitue, pourtant, pour la France un atout important permettant une présence renforcée dans la zone pacifique et une consolidation majeure de notre espace maritime national (la zone économique exclusive, normalement fixée à 200 milles des côtes a été étendue à 350 milles en 2015 après l'avis favorable de l'ONU).

Le Parti de la France appelle tous les sympathisants de la droite nationale et en particulier ceux faisant partie du corps électoral appelé à voter dans le territoire dimanche (tout à été fait pour en réduire le nombre et pour favoriser le vote aborigène), à se mobiliser contre le bradage de ce territoire français pour lequel se sont battus bien des nationaux et sont morts nos gendarmes dans la grotte d'Ouvéa en 1988.

Rappelons que la Droite nationale fut en pointe pendant toute les années 80 contre les exactions commises par les activistes kanaks et les agents du séparatisme. C'est à son retour de Nouvelle Calédonie où, à la tête d'une délégation Front National, il avait mené une rude et dangereuse campagne, que notre camarade et ami Jean-Pierre Stirbois, Secrétaire général du FN trouva la mort le 5 novembre 1988 à Pontchartrain dans le département des Yvelines (NDLR SN cliquez ici).

Deux jours plus tard, grâce à l'apathie des Français et surtout à la trahison (une fois de plus) du RPR de Jacques Chirac qui avait appelé à l'abstention, le référendum, au niveau national, entérinait à 79% le processus d'autodétermination tandis qu’en Nouvelle Calédonie, les Caldoches, sous l’influence et par l’action de Jean-Pierre Stirbois, refusant dans leur immense majorité de suivre le RPR dont beaucoup étaient pourtant adhérents, répondaient clairement non à la séparation d’avec la France.

Faisons en sorte qu'il en soit de même dimanche.