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lundi, 21 août 2017

Attentats de Barcelone : la politique de l’autruche se porte bien

Publié par Guy Jovelin le 21 août 2017

Rédigé par notre équipe le 19 août 2017.

La liste des victimes du terrorisme s’allonge. Comme chaque semaine en Europe, un (double) attentat a de nouveau frappé. Cette fois-ci, c’est Barcelone et la Catalogne qui ont fait les frais d’islamistes jouissant d’une liberté sans entrave pour accomplir leur macabre dessein. Quatorze morts et des dizaines de blessés selon le dernier bilan auxquels s’ajouteront de futures milliers d’autres victimes. Des victimes du terrorisme et de l’incompréhensible attentisme des autorités. Le florilège de réactions laisse pantois et annonce un avenir bien sombre.  

Attentat ignoble, solidarité, effroi, un acte odieux et lâche. Comme à leur habitude, les politiques sortent mouchoirs, tweets et mots convenus pour exprimer leur soutien à une nouvelle ville victime du terrorisme. Barcelone et Cambrils comptent leurs morts et espèrent que la prochaine expédition djihadiste les épargnera. Les réactions à travers le monde se suivent et se ressemblent. Les tweets sont déjà prêts, seul un blanc est laissé pour y insérer le nom de la ville touchée. L’Europe est entrée dans une routine macabre où il est plus important de s’apitoyer que de trouver des solutions à l’islamisme radical.

Quand les « chances » pour l’Europe sèment la mort

C’est bien connu, « l’immigration est une chance pour la France » et donc une chance pour l’Europe. Ne pas adhérer à cette évidence, c’est vouloir reconstituer le IIIe Reich et faire périr tous ceux qui ne sont pas assez aryens. Ainsi acculé dans cette impasse idéologique, l’Europe ouvre grands les bras à tous ceux qui aiment les aides d’Etat, subventions et sécurité sociale gratuite. Qu’il y ait parmi ces profiteurs des terroristes (en puissance) ? Cela n’est pas la question disent les autorités. Il faut accueillir, faire preuve d’ouverture et ensuite verser une larme lorsque l’un deux prend une camionnette pour foncer dans la foule.

Les Marocains auteurs des attaques en Catalogne sont de purs produits de cette « chance » donnée à l’Europe. Et comme tous les pays asexués qui composent l’UE, l’Espagne comme la France est une cible de choix. Les imams salafistes prospèrent, recrutent et envoient de jeunes abrutis tuer des innocents. Les « coups de filet » de la police neutralisent une dizaine d’individus pendant quelques mois, voire au mieux quelques années et la machine terroriste grandit à vue d’œil pendant ce temps. Le compte à rebours est déjà lancé et la seule question en suspens est de savoir quand l’Europe se soumettra intégralement aux djihadistes ?

Des réactions affligeantes

Les réactions des politiques sont affligeantes et démontrent un attentisme coupable. On massacre des civils dans nos rues et la seule réponse est « la solidarité » et la dénonciation d’un « acte odieux et ignoble ». Valls le Barcelono-franco-socialo-véritable traître sort du chapeau, « bouleversé », et assure que la « guerre contre le terrorisme est notre défi ». Quelle guerre ? Une guerre dans laquelle seuls les civiles sont emportés dans la mort tandis que les rares terroristes qui trépassent sont ceux trop limités intellectuellement et qui se font exploser seul dans leur voiture ou leur cave ? La France et l’Europe ne sont pas en guerre contrairement à ce que répètent en boucle les politiques. L’heure est à la soumission généralisée. Un genou déjà à terre et le second qui viendra bientôt le rejoindre.

Parmi la gamme de messages pitoyables, celui d’Anne Hidalgo, maire de Paris, propulsée à ce poste pour des raisons pas vraiment politiques au départ, vaut le détour. Elle tweete : « Barcelone et Paris sont des villes de partage, d’amour et de tolérance. Ces valeurs sont plus fortes que ce terrorisme odieux et lâche ». Ce message d’une crétinerie crasse est symptomatique de l’environnement malsain dans lequel la France et l’Europe évoluent. « Villes de partage ». Partage de quoi ? Des migrants qui sont des milliers à y zoner ? « Amour ». Y-a-t-il des villes de la haine ? Pas en France en tout cas sauf dans certains quartiers où justement les djihadistes pullulent. « Tolérance ». Que tolère-t-on ? L’arc en ciel des différences qui va du lobbying LGBT au fondamentalisme islamiste ? On finit par deux adjectifs bien éculés pour condamner l’attaque et on attend la prochaine. Toutes les civilisations meurent, mais celle en cours en Occident serait risible si elle ne nous concernait pas.

 

Source : 24heuresactu