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lundi, 12 mars 2018

LE "GRAIN DE SEL" DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2018

VIVA ITALIA ! 
Après la proclamation des résultats du scrutin du dimanche 4 mars 2018, les Italiens se sont réveillés sans majorité crédible « à portée de la main ». Grosso modo, il y a sur le « marché » politique trois blocs aux orientations, à première vue, difficilement compatibles.


Le "grain de sel" de Jean-Claude Rolinat
 A première vue seulement, car nous sommes en Italie, la patrie de toutes les « combinazione » possibles. Ce sera la tâche, ardue, du Président de la République Sergio Mattarella, de sortir un lapin du chapeau ! 
Nous sommes déjà à bien plus d’une semaine de la consultation et, si rien de précis ne se dessine, les conciliabules d’une facture « vaticanesque » vont bon train dans la ville éternelle. 
Tout est possible 
Tout est possible, depuis le système d’une majorité d’idées chère à Edgard Faure sous la IVème République, au coup par coup, loi par loi, jusqu’à une improbable coalition Mouvement cinq étoiles/Parti Démocrate. Mais là, le parti de Beppe Grillo, ripoliné avec le jeune napolitain Luigi Di Maio, âgé de 31 ans, se discréditerait en se reniant . Il y a une autre configuration possible, une addition des députés eurosceptiques de la Ligue de Mattéo Salvani avec 5 Etoiles. La majorité à l’Assemblée Nationale est de 316 députés. Avec presque 18%, - un bond de 14 points par rapport à la dernière consultation législative !-, le parti de Mattéo Salvini, 45 ans, l’allié de l’ex-Front National au Parlement européen, et les 32,68 % de M5S soit, respectivement 119 et 235 sièges, on arrive à un total de 354 députés, largement au-delà du seuil majoritaire. Mais le parti du fantaisiste Grillo est inclassable, ni droite, ni gauche, un peu comme les « marcheurs » français de LREM, et il a déclaré vouloir gouverner seul, revendiquant pour son parti  le poste de Président du conseil. Et, au sujet de l’immigration, la position de M5S n’est pas claire, variable d’une région à l’autre. Quant à la Lege de Salvini qui a abandonné sa spécificité « nordiste » pour se « nationaliser », et être présente  dans toute la botte, elle est liée  par un pacte à la coalition des droites, avec Forza Italia de l’inusable Berlusconi et Fratelli d’Italia, rescapé du MSI de jadis, dirigé par Gorgia Meloni qui a difficilement franchi le cap des 4%, dépassant d’un point le seuil fatidique et éliminatoire des 3 % pour avoir droit à la « curée » parlementaire. La coalition des droites, largement arrivée en tête avec 37 % n’obtient pas, toutefois, la majorité en nombre de sièges, ni à la Chambre avec 252 parlementaires, une centaine leur échappant, ni au Sénat, 133 sur 315. La coalition de gauche avec le Parti démocrate de Matteo Renzi a raté le coche, n’obtenant les faveurs que de 19 % des électeurs, jusqu’à 24 % en y additionnant ses petits alliés de gauche. Résultats médiocres empêchant, théoriquement, le PD d’être au cœur d’une coalition. Autre alternative : revoter. 
Un puissant rejet 
Adieu aux vieux partis de l’Italie d’après-guerre, le vieux PS de Pietro Nenni, l’inusable Démocratie Chrétienne d’Andreotti, le PCi si puissant, - rappelons-nous les facéties de Péppone et Don Camillo qui traitaient le sujet avec humour ! -, tous disparus, ils ont rejoint le musée des Antiquités politiques de l’histoire italienne ! Les causes du rejet de la Gauche et de ses sattelites sont connues : corruption, chômage, jusqu’à 32 %, des régions entières sinistrées dans le Mezzogiorno et une immigration massive d’environ 700 000 migrants depuis 2013 qui parasitent le pays. Certains, comme l’indéracinable Mafia semble-t-il, « font leur beurre » avec tous ces demandeurs d’asile dont on ne sait plus quoi faire, les dispersant ici ou là, et créant de graves problèmes de cohabitation. Les plus hardis tentent l’aventure en France à travers les cols alpins où des passeurs indélicats viennent les chercher, collaborant ainsi à l’invasion migratoire de notre pays où dix, cent, mille « Calais » sont potentiellement possibles. Ni Macron, ni Renzi, n’ont manifesté la volonté de régler la question en rapatriant les déboutés du droit d’asile. Silvio Berlusconi avait négocié avec Kadhafi un deal à ce sujet : le fantasque leader libyen empêchait les Africains candidats à l’exil de partir, en échange d’une « honorabilité » retrouvée. Sarkozy est passé par là, avec son mauvais Karcher ! 
Des raisons d’espérer 
Après le Brexit, les victoires nationalistes et identitaires en Europe de l’Est, notamment en Hongrie et en Pologne, un Président eurosceptique et anti immigration à la tête de la Tchéquie, le durcissement des lois relatives aux étrangers au Danemark, la montée des partis « populistes » chez ses voisins, la probable réélection de Vladimir Poutine en Fédérations de Russie, il nous est permis d’entrevoir un petit coin de ciel bleu dans l’immense azur de nos espérances. Le groupe de Visegrad, le V4, auquel va se joindre, ponctuellement, l’Autriche du Chancelier Kurz qui gouverne avec la droite du Parti de la Liberté, semble ressusciter sous une forme moderne, en Europe centrale, feu l’Empire austro-hongrois. Un pôle d’équilibre bien nécessaire pour contrebalancer le poids de l’entente franco-allemande, reconstituée grâce à la trahison à Berlin du SPD, qui renie ses engagements et trompe la confiance de ses mandants. La montée en puissance de l’Alternative pour l’Allemagne (AFD) et ses presque 100 députés au Bundestag a, aussi, de quoi nous ravir. Il n’est que de voir et d’entendre les commentateurs des médias, un véritable « mur des lamentations », de LCI à BFM, en passant par C News ou France Infos, qui s’inquiètent de la montée ici ou là des « Populistes », de « l’extrême-droite », voire des« néo-fascistes », j’en passe et des meilleures, pour deviner la panique qui s’empare de tout ce petit monde. Mais le temps nous est compté. Partout en Europe, des forces nouvelles rejetant réellement « l’ancien monde », peuvent et doivent conquérir le pouvoir. Sans cela, à terme, nos modes de vie, nos usages, nos mœurs, nos coutumes seront balayés par des hordes allogènes de plus en plus …volumineuses ! Il ne s’agit pas de rejeter l’autre parce qu’il est autre, non, il faut simplement préserver notre CIVILISATION et y assimiler ceux qui sont « Euro-compatibles ». Et le signal donné du côté de Rome est de ceux qui annoncent, peut-être, une …Aube dorée ! Alors, en attendant la suite des évènements, Viva Italia ! 
Jean-Claude ROLINAT 

mardi, 27 mai 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE de Carl Lang Président du Parti de la France : Après le rejet, la colère et la sanction ; Le nécessaire référendum

                                                                                    

 Publié par Guy Jovelin

colère,référendum,rejet,union européenneLe fantôme du Non du peuple français au référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne vient de sortir de sa boîte. En mai 2005, 54,7% des Français refusaient la ratification d’une Constitution européenne et pourtant cette Constitution transformée pour l’occasion en Traité européen de Lisbonne se trouvait validée par le Parlement réuni en Congrès. Près de dix ans plus tard, la politique du mépris des peuples menée par la caste de Bruxelles et par les partis euro-fédéralistes vient d’être lourdement sanctionnée lors du scrutin européen d’hier.

Les dirigeants et fonctionnaires de l’Union européenne et la classe politique des partis de gouvernement en Europe n’ont pas vu venir le vote de colère et de rejet qui s’est exprimé hier dans les urnes.

En France, le ras-le-bol cumulé des échecs lamentables de la gauche, des divisions et des affaires de l’UMP ajoutés à l’inefficacité ou à la nocivité des politiques européennes ont fini par provoquer un immense écœurement de l’opinion, puis le rejet et la colère.

Le vote de rejet de l’Europe de Bruxelles et de ses politiques ainsi que le vote de colère contre les partis de gouvernement  viennent de s’exprimer clairement, d’une part avec une abstention massive de près de 57% et d’autre part avec un cumul des voix anti européennes à près de 30% des suffrages exprimés.

Et maintenant, après le rejet, quel projet ?

Les Français souhaitent-ils jeter le bébé de l’idée européenne avec l’eau du bain de cette Union européenne là ? Personne, parmi les partis médiatiquement autorisés n’a défendu durant cette  campagne le projet d’une grande Europe européenne des patries, des nations souveraines et des peuples libres, fière de son héritage historique, de ses frontières, de ses valeurs de civilisation, de ses racines chrétiennes, d’une Europe indépendante refusant la soumission au nouvel ordre mondial et refusant la destruction de ses identités culturelles et historiques par la politique criminelle de colonisation migratoire et islamiste. Une Europe matérialiste et nihiliste, sans identité et sans âme n’a en effet pas plus d’avenir que les nations et les peuples qui n’ont plus eux-mêmes ni mémoire, ni identité, ni fierté. Ajouter le néant historique au néant des valeurs ne constituera jamais une force.

Si le choix ne se résume plus qu’à un non choix entre l’Europe de Bruxelles et l’Europe de Bruxelles, alors, après le désastre électoral de son camp, le Président de la République se doit d’interroger le peuple français par référendum sur la question de savoir si la France doit ou non rester membre de l’Union Européenne. Les partis politiques et les citoyens  assumeront ainsi clairement leurs choix et leurs responsabilités.

lundi, 31 mars 2014

ÉLECTIONS MUNICIPALES : REJET ET ABSTENTION !

lundi 31 mars 2014, par Pierre Picace

Le PS qui pleure, l’UMP,FN qui rient… mais de quoi au juste ?

Le fait le plus marquant de ces élections reste l’abstention. Grande gagnante du premier tour, elle s’est encore amplifiée au second. Cela traduit l’immense rejet des Français pour le personnel politique en général. La victoire de la Droite à ces élections ressemble à la défaite de Sarkozy en 2012. Une victoire par défaut. Le Front national a bien rempli ses objectifs conquérir des villes, faire élire les conseillers municipaux qui lui faisaient jusqu’à présent défaut, mais il est frappant de constater que les triangulaires, sur lesquelles la Gauche comptait pour atténuer sa débâcle et le Front national pour achever l’UMP, n’ont pas eu l’effet escompté. Le FN n’a pas empêché la Droite de faire sa moisson villes dans le jardin socialiste. Les Français, enfin ceux qui se sont déplacés, n’ont pas voté pour l’UMP et le FN, mais contre le PS et François Hollande.

Pas de quoi pavoiser…