L’UE a commencé sa soviétisation depuis déjà longtemps et les effets s’en font ressentir sur tous les peuples. La perception de ses méfaits est différente en fonction de l’état de l’économie et des pays membres. Les pays qui ne sont pas trop touchés par la crise sont les premiers à défendre un système qui leur réussi. Quant aux autres, leurs critiques dépendent de leur degré de soumission à un système qu’ils savent pourtant suicidaire. Ainsi, la France se distingue par un terrible masochisme tandis qu’un pays comme la Hongrie multiplie les bras d’honneur à des dirigeants européens illégitimes.
Viktor Orban, président de la République de Hongrie est devenu le vilain petit canard de l’Union européenne. Celui qui a connu et subi le système soviétique n’hésite plus à comparer l’Union européenne à une Union soviétique modernisée. Il faut dire que le jeu des ressemblances est troublant. Tout comme au temps de l’Union soviétique, les leaders ne sont pas élus par le peuple, mais choisis au sein de la nomenklatura. Ils ne rendent des comptes qu’à eux-mêmes et le Parlement européen n’est qu’une chambre d’enregistrement qui prétend parfois avoir eu raison de sombres desseins de la Commission. La performance théâtrale est bien rodée.
Si les élites illégitimes gouvernaient dans l’intérêt des peuples, le mal serait presque pardonnable, mais elles méprisent au plus haut point les citoyens qu’ils sont censés servir. Pire, si les élites soviétiques ne pensaient qu’à elles et parfois à la grandeur de l’Union soviétique, les élites européennes entreprennent sciemment des politiques destinées à détruire les peuples sous leur contrôle. Il faut tout uniformiser et tant pis si le Slovaque est (dé)considéré comme le Français ou le Grec de service. L’histoire doit être effacée au profit d’une nouvelle réalité où les nations n’existent plus. Les seules différences permises (et encouragées) sont d’ordre sexuelles…
Tous ceux qui ne se plient pas à cette règle sont mis au banc de la société. Du président Hongrois qualifié de suppôt d’Hitler ou d’adorateur de Staline (cela dépend des sensibilités de Cohn-Bendit et de ses acolytes) au pauvre quidam broyé par la politique européenne, tous sont des mauvais sujets qu’il convient d’ostraciser. Aucune critique n’est permise et les quelques dissidents qui parlent trop forts subissent le harcèlement du fisc et sont traités de malades mentaux aux tendances antisémites. Les procès de Moscou ont laissé place aux procès en sorcellerie où les médias jouent le rôle de procureur.
Le système est bien rodé et personne n’échappe aux campagnes ourdies par les quelques individus qui contrôlent l’information. Il faut penser comme il faut et l’Etat ne se gêne plus pour dire ce qu’il faut ingurgiter. Outre les programmes scolaires qui ne répondent qu’à une vision étroite de la société, l’Etat impose depuis la loi Gayssot-Fabius la vérité historique. Nouveau tour de vis avec la mise en illégalité des sites anti-avortement. Désormais, ne pas soutenir l’avortement et l’affirmer est un délit… Un nouveau pas vers la démocratie à la sauce européenne.
Cette mesure est une attaque en règle des Catholiques qui ont eu le culot de se faire entendre lors des manifs pour tous. Les Chrétiens restent des cibles de choix pour une Union européenne qui tente d’effacer 2000 ans d’histoire pour ne laisser que son empreinte et ainsi légitimer son pouvoir. Détruire la chrétienté coûte que coûte… L’Union soviétique avait presque réussi son pari dans ce domaine. Mais soixante-dix années de communisme ont laissé place à un regain de religiosité. Gardant cet exemple en tête les élites européennes font un autre pari : remplacer la chrétienté par l’islam. Un projet digne des plus grandes épopées soviétiques. Mais toute épopée prend fin et l’Union européenne finira pas sombrer. Espérons que les peuples européens seront encore vivants sous ses cendres fumantes.
Source : 24heuresactu