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mardi, 04 septembre 2018

Macron en chute libre…

Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2018

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Plus impopulaire que son prédécesseur Hollande à la même époque, Emmanuel Macron, celui qui veut faire de la France une start-up cosmopolite, est en chute libre dans les sondages.

Le désamour avec les Français est là et bel et bien là !

D’après un sondage publié aujourd’hui par Paris-Match « seuls 31% des Français sont satisfaits de l’action du président de la République. En recul de dix points dans notre tableau de bord politique Ifop-Fiducial, Emmanuel Macron paie à la fois un été calamiteux et une rentrée horribilis. »

Affaire Benella, démission de la Hulotte, mauvais coup de com avec la suppositionDany le Rouge’ comme ministre, pataquès sur le prélèvement à la source, plombent la popularité de Macron auprès des Français :

 » Les Français semblent déçus par sa capacité à renouveler la fonction présidentielle (47%, -5), sa vision de l’avenir (35%, -10) et sa politique économique (32%, -6). Preuve que la déception des Français se concentre d’abord sur la personnalité du chef de l’Etat qu’ils ont élus l’an passé : le Premier ministre Edouard Philippe ne perd que 3 points (35%). »

Paris-Match ne l’évoque pas mais la politique pro-migrants de Macron doit être pour quelque chose dans cette dévaluation du banquier de chez Rothschild entré au Palais de l’Élysée !

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

mercredi, 09 août 2017

Les cent jours d'Emmanuel Macron

Publié par Guy Jovelin le 09 août 2017

 

18 brumaire an VIII 

2910916609.3.jpgTrois mois auront donc suffi - c'est ce que nous apprennent médias et sondages - pour que la popularité d'Emmanuel Macron - supposée plus que réelle, orchestrée plus que sincère ou spontanée - prenne le chemin de celle de ses prédécesseurs. Le chemin des profondeurs.

 

Nous doutons qu'il y ait jamais eu pour lui, de la part des Français, ni véritable adhésion, ni empathie, respect ou affection.

Mais plutôt une sorte de sidération mêlée de quelque respect pour la soudaineté et la fulgurance de son ascension, une certaine admiration pour la prise de pouvoir à marche forcée de ce trentenaire inconnu hier, enfin, disons-le une forme de délectation pour l'audacieuse façon dont ont été éliminés en trois petits mois la plupart des vieux briscards de l'ancien régime chiraquien, sakozyste ou hollandais. Ministres, députés, partis dits de gouvernement ont été brisés, éclatés, et, selon le mot en vogue,« dégagés ». Ainsi, Lucien Bonaparte avait-il évacué en moins de deux, pour le compte de son frère, le conseil des cinq-cents, au 18 Brumaire, et mis en fuite désordonnée les conseillers en panique. Toutes proportions gardées, il y a de cela dans la prise de pouvoir de Macron. Et il n'y a pas eu grand monde pour plaindre les exclus.

Est venu ensuite ce qui a plu, presque à tout le monde. En vrac : un style plus digne dans l'exercice de la fonction présidentielle : après Sarkozy et Hollande, il est vrai que ce n'était pas très difficile ; mais il est vrai aussi que, tout à trac, avec Macron, les Français n'ont plus eu honte de leur président. Les journalistes tenus en respect, remis à leur place, cela a plu aussi, tant les Français ont de mépris pour cette caste orgueilleuse et monochrome, trop uniformément orientée pour être crédible. Il y a eu ensuite la rencontre virile avec Trump à Taormine; la réception royale de Poutine à Versailles, où fut lavée la stupide gaffe de Hollande, refusant de recevoir le président russe pour l'inauguration de la nouvelle cathédrale orthodoxe de Paris... Positif encore de la part d'Emmanuel Macron, du moins pour nombre d'observateurs, le refus des « Etats faillis » tels la Libye et, le cas échéant, la Syrie, raison pour laquelle, Macron, à juste titre, ne fait plus du départ de Bachar El Assad un préalable à une solution politique en Syrie. Sans entrer dans le détail, de nombreux Français comprennent que ce sont là des positions de bon sens.

Hé bien, cela ne suffit pas à assoir une popularité, ne garantit pas sa durée ; n'empêche pas son effondrement.

La loi travail est impopulaire, si l'on peut dire d'origine, car elle ne fait que prolonger la loi El Khomri ; les 5 Euros / mois rabotés sur les APL ont fait monter la colère ; surtout, le traitement autoritaire, injuste et brutal réservé au général de Villiers, et, à travers lui, à nos armées, a soulevé l'indignation. Les Français aiment l'autorité mais détestent l'autoritarisme ; ils ont de l'affection et du respect pour l'armée qui les protège et qui défend le pays. Enfin, il détestent l'injustice et ont désapprouvé celle, manifeste, qui a frappé nos soldats.

En quelques jours, peu de chose, la chute de la popularité d'Emmanuel Macron a reposé la lancinant problème de la gouvernabilité du pays. Comment faire, si l'élection présidentielle ne garantit jamais à l'élu qu'un minimum de popularité de quelques très courts mois ?

La vérité est que - du moins en France - l'élection présidentielle ne confère au vainqueur désigné par le suffrage plus aucune légitimité. Seulement une maigrichonne légalité. Et que, tout simplement, dans de telles conditions, même si l'on s'emploie à sauver les apparences, la France n'est plus ni gouvernée ni gouvernable.

 

Source : lafautearousseau

lundi, 28 novembre 2016

Présidentielle : deux sondages placent Fillon devant Marine Le Pen au premier tour

 Publié par Guy Jovelin le 28 novembre 2016

Par le 27/11/2016