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mercredi, 06 juin 2018

ENVIRON 450 DÉTENUS RADICALISÉS SORTIRONT DE PRISON D'ICI FIN 2019, SELON BELLOUBET

Publié par Guy Jovelin le 06 juin 2018 

Près de 450 détenus radicalisés sortiront de prison d'ici fin 2019, parmi lesquels une cinquantaine de "terroristes islamistes", a indiqué mercredi la garde des Sceaux Nicole Belloubet en affirmant que le gouvernement était "arc-bouté" sur le suivi de ces personnes.

Environ 450 détenus radicalisés sortiront de prison d'ici fin 2019, selon Belloubet

"Nous avons à peu près 500 détenus qui sont radicalisés comme terroristes islamistes. Sur ces 500 là, il y en aura une vingtaine cette année qui sortent, et puis à peu près une trentaine l'année prochaine", a-t-elle expliqué sur BFMTV. 

A cette cinquantaine d'individus devant sortir de prison s'ajoutent des détenus de droit commun qui se sont "radicalisés": "A côté de ceux-là, nous avons effectivement des gens qui sont détenus pour des faits de droit commun mais qui en même temps, nous le savons, ont été radicalisés (...) un certain nombre d'entre eux, à peu près 30%, auront terminé leur peine en 2019 et sortiront en 2019". 

"Cela fait environ 450 personnes" qui sortiront de prison d'ici fin 2019, a-t-elle dit. 

"Le gouvernement est arc-bouté sur le suivi de ces personnes", a-t-elle assuré. "Cela commence en détention, ces gens-là sont évalués, ils sont placés ensuite dans des lieux de détention qui correspondent à leur niveau de dangerosité et quand ils sortent de prison, il y a deux mots clés: nous anticipons leur sortie et nous les suivons de manière extrêmement précise". 

"L'avantage de la détention" est de permettre "de construire d'une part des fiches de renseignement qui sont mises en place par les services de renseignement pénitentiaire qui ont acquis depuis quelque temps une très forte légitimité", fiches qui sont ensuite "données aux services de sécurité intérieure, au renseignement territorial", a-t-elle précisé, concluant "nous les suivons pas à pas". 

La France vit sous une constante menace terroriste depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent qui a fait 245 morts et des centaines de blessés. 

Source : afp 

mercredi, 14 mars 2018

Nicole Belloubet veut que les sorties de prison aux deux tiers de la peine deviennent la règle (mesure instaurée par Taubira)

Publié par Guy Jovelin le 14 mars 2018

Par  le 14/03/2018 

La « libération sous contrainte » de Taubira va être élargie. Les juges devront désormais se justifier s’ils décident de laisser un détenu derrière les barreaux.

[…]  Quatre ans plus tard, la libération sous contrainte est devenue un levier de régulation des flux carcéraux. Mais les chiffres restent modestes : en février 2018, 448 condamnés étaient en libération sous contrainte, soit 0,74 % du total des condamnés (un pourcentage stable depuis deux ans). Pour accélérer le mouvement, Emmanuel Macron et Nicole Belloubet, qui ont renoncé à construire des milliers de places de prison, veulent donc instaurer ce que Christiane Taubira voulait faire il y a cinq ans…

La libération sous contrainte doit devenir « systématique par principe », peut-on lire dans l’exposé des motifs du projet de loi. Et le texte de préciser : « Le juge de l’application des peines ne pourra refuser l’octroi de la libération sous contrainte qu’en constatant, par ordonnance spécialement motivée, qu’il est impossible de [la] mettre en œuvre. » En clair : les magistrats devront justifier particulièrement les raisons qui les poussent à refuser qu’un condamné sorte plus tôt que prévu de prison.

 

Le Point via fdesouche