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samedi, 20 mai 2017

[Squat des Arènes] Une semaine après, les riverains témoignent de l’enfer vécu

Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2017

Une semaine après l’évacuation du plus grand squat Toulousain, le squat des Arènes, où vivait plus de 400 clandestins dans des conditions dégradante et où l’insécurité était permanente dans le quartier depuis quelques mois. Nos équipes d’Infos-Toulouse se sont rendus sur place pour interroger les habitants et constater les traces laissées sur les lieux. 

Mercredi 10 mai dès 8 heures du matin un important dispositif policier se déployait au tristement célèbre «Squat des Arènes» occupé illégalement depuis plusieurs mois.

Au cours de l’année écoulée de nombreux méfaits avaient été constaté par les habitants, les médias et bien entendu Infos-Toulouse : un important incendie ravageant une partie du squat, l’intervention du RAID suite à la découverte d’armes de guerre et un homme tué par balles pour ne citer que les faits divers marquants.

Deux jours plus tard, en arrivant par le métro, le squat n’est pas visible mais seul deux minutes de marche permet de nous rendre sur les lieux et voir apparaître un grillage surplombé d’un fil barbelé. Le bâtiment n’est qu’à quelques mètres et une odeur nauséabonde se dégage déjà. A côté deux pancartes de la mairie annonce la démolition du bâtiment.

En continuant le long du grillage on arrive à l’endroit principale où l’on remarque de l’autre côté d’un parking le bâtiment principal où des ouvriers s’activent avec des engins autour de ce dernier.

Le lieu est surveillé par une agence privée et l’on peut remarquer les nombreux déchets ainsi qu’une épave de voiture brûlée sur le parking.

Puis en poursuivant notre tour du quartier nous rencontrons Maryse, habitant du quartier depuis des dizaines d’années et nous raconte le quotidien vécu aux côtés du squat.

« Témoignage de Maryse, voisine du squat des Arènes »
Lecteur audio  1. « Témoignage de Maryse, voisine du squat des Arènes »
 

En plus des incidents graves relatés plus haut, les cambriolages étaient quotidiens et vraisemblablement à l’initiative des squatteurs. Les personnes âgées n’osaient plus sortir le soir, ni ouvrir les volets pendant la journée en été. « Les clandestins n’avaient aucune notion du gaspillage de l’eau ou de l’électricité » que la mairie, aux frais des contribuables, offrait gratuitement.

Le lieu sera détruit. Mais qu’en est-il des clandestins qui ne seront pas expulsés hors des frontières nationales ? Ils ne peuvent pas être logés gratuitement ad vitam aeternam par la mairie. Les habitants craignent un retour de certains perturbateurs.

 

Source : infos-toulouse

vendredi, 27 janvier 2017

Des armes de guerre dans le squat des Arènes, le RAID intervient à Toulouse

 Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2017

Plus de 400 personnes, pour la plupart des clandestins vivent en toute illégalité dans un squat des Arènes, depuis novembre 2015. Mais en ce début de l’année, la situation empire : des riverains affirment avoir aperçu des armes de guerre, obligeant le RAID à intervenir. 

C’est actuellement le plus grand squat connu de l’agglomération Toulousaine. 400 personnes vivent au fond de l’impasse des Arènes dans quatre bâtiments et deux hangars, propriété de la banque Natixis, transformés depuis l’hiver dernier déjà, en favelas. Bulgares, roumains, marocains et quelques français cohabitent dans des conditions plus que précaires, dans l’illégalité la plus totale.

Occupé depuis novembre 2015, l’affluence n’a fait qu’augmenter depuis ce temps. Malgré l’avis favorable à l’expulsion rendu par la justice, la préfecture ne veut pas « brusquer les choses ». Pourtant la situation est de plus en plus délétère. Vols, bagarres et maintenant armes à feu.

Des coups de feu et des armes de guerre

« J’ai entendu des coups de feu. J’ai vu des personnes avec une kalachnikov, un fusil de chasse, une batte de base-ball et un pistolet. Le RAID est venu. » explique un riverain au quotidien La Dépêche.

Dans la nuit de dimanche à lundi, l’antenne locale du RAID est intervenu au sein du bidonville. Ils ont été pris à partie par une vingtaine d’individus cagoulés alors qu’une interpellation était en cours. Mais les policiers d’élite n’ont retrouvé aucune arme dans le squat. Pourtant les habitants du quartier sont formels et s’inquiètent pour leur sécurité et celle de leurs enfants : « Nous avons vu ces armes. C’est très inquiétant. Imaginez qu’un gamin ou n’importe qui passe à côté au moment où ils tirent ! »

 

Source : infos-toulouse