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mardi, 02 février 2016

GRIPPE AVIAIRE: LES "CANARDS EN COLÈRE" SE MOBILISENT

Publié pâr Guy Jovelin le 2 février 2016

Après plusieurs mois de mesures pour ralentir la progression de la grippe aviaire, des éleveurs de canards exaspérés par les nouvelles règles sanitaires qui leur sont demandées, décident d'agir sous le nom de "canards en colère".

 
Dix-huit départements sont touchés par les mesures de lutte contre la grippe aviaire.
©Iroz Gaizka/AFP
 

En détresse, la filière des canards gras (petits producteurs, éleveurs, gaveurs, transformateurs, agriculteurs) prend les devants. Depuis plusieurs mois, cette dernière doit faire face à une épidémie de grippe aviaire, aussi appelée H5N1. "Au total, à ce jour, 69 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles ont été détectés dans 8 départements du Sud-Ouest de la France", précise le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

Les éleveurs concernés n'ont d'autre choix que d'appliquer les consignes sanitaires demandées: "l’abattage et la destruction de toutes les volailles et œufs de l’exploitation, le nettoyage et la désinfection de l’exploitation suivis d’un vide sanitaire de 21 jours, la mise en place de zones de protection (rayon de 3 km) et de surveillance (rayon de 10 km) autour de l’exploitation". Mais l'épidémie n'est pas circonscrite et le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures de précaution.

Un arrêté a été publié le 16 janvier "pour déterminer des dispositions de lutte complémentaires". Il est destiné à des"zones de restriction" qui concernent pas moins de 18 départements, des Pyrénées Atlantique à l'Aude jusqu'à la Corrèze. Ces mesures incluent l'interdiction d'accueillir des canetons mais surtout l'obligation de se débarrasser de la volaille et d'appliquer la procédure de vide sanitaire, soit de ne plus produire de canards pendant cinq mois.

Un manque à gagner considérable pour les éleveurs qui ont décidé de réagir sur Facebook. L'un d'eux a décidé delancer le groupe "Les canards en colère" qui compte 1780 membres pour mobiliser les éleveurs des régions concernées et interpeller le gouvernement. Le groupe n'a pas voulu attendre les indemnisations promises par un arrêté ministériel et préfère demander l'abrogation des mesures et propose une réunion de tous les acteurs de la filière.

Les "Canards en colère" ont lancé une pétition sur Change.org, expliquant que "ce que le gouvernement ne dit pas c’est que des centaines d’entreprises dépendantes de la production de canards ne seront pas indemnisées car elles ne font pas officiellement partie de la filière des canards". Cette pétition qui compte 900 soutiens est directement destinée au ministre Stéphane Le Foll. Si l'arrêté n'est pas retiré, le groupe promet à l'instar de la filiale porcine "de gros mouvements dans le sud-ouest".

Source : http://www.francesoir.fr/

mercredi, 21 octobre 2015

Un vaste réseau de cambrioleurs originaires d'Europe de l'Est démantelé dans le Sud-Ouest

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2015

Un vaste réseau de cambrioleurs originaires d'Europe de l'Est a été démantelé dans le Sud-Ouest par la gendarmerie. L'enquête a duré un an et demi et mobilisé environ 120 gendarmes.

 
© Stéphane Compan/France 3 Midi-Pyrénées

© Stéphane Compan/France 3 Midi-Pyrénées

Un réseau de cambrioleurs originaires d'Europe de l'Est vient d'être démantelé dans le Sud-Ouest par la gendarmerie au terme d'une enquête d'un an et demi. Vingt ressortissants de pays d'Europe de l'Est ont été interpellés et placés en garde à vue le 13 octobre. Ils sont suspectés de dizaines de vols à l'étalage et de cambriolages dans le Sud-Ouest. Ils sont principalement de nationalité arménienne et géorgienne et ont des antécédents judiciaires en France et en Europe. Quatre d'entre eux devraient être présentés ce jeudi à un juge d'instruction aux fins de mise en examen.

Des interpellations dans le Gers et les Hautes-Pyrénées

Ces interpellations, menées dans les départements des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées, des Landes, de Charente-Maritime, de Haute-Vienne et du Gers, sont le résultat d'un an et demi d'enquête pour extorsion en bande organisée, vol et recel en bande organisée et faux et usage de faux documents administratifs.

Des dizaines de vols à l'étalage​

De janvier 2014 à juin 2015, ces vingt personnes sont suspectées d'avoir commis des dizaines de vols à l'étalage et de cambriolages de produits de luxe (parfum, alcool, appareils multimédia) dans des commerces de plusieurs villes du Sud-Ouest. "Des équipes de deux ou trois personnes partaient tous les matins commettre des vols", explique le lieutenant-colonel Laurent Lesaffre, commandant de la section de recherches de Pau. Pour le colonel William Vaquette, commandant du groupement de la gendarmerie de Pau, il s'agit d'une "criminalité de basse intensité de masseChaque vol ne représente pas grand chose, les personnes ne prennent ainsi que peu de risques en cas de flagrant délit. Mais la particularité de l'enquête a été de montrer la sérialité des vols, qu'il s'agit d'un réseau."
L'enquête, menée à plein temps par huit officiers de police judiciaire, a déterminé que l'écoulement des produits se faisait ensuite à "flux tendu", par "revente dans la communauté et dans quelques cités" ou à d'autres commerçants peu regardants sur la provenance de la marchandise.

Difficile évaluation du préjudice

Un circuit qui complique l'évaluation du préjudice global des vols. Quatre hommes, présentés comme les "têtes de ce réseau pyramidal", vont être présentés jeudi devant un juge d'instruction en vue d'une mise en examen. L'information judiciaire est toujours ouverte et les seize autres personnes interpellées pourraient être mises en examen dans les prochains jours.