Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 07 septembre 2018

Macron assiste à une cérémonie à la Synagogue pour le nouvel an juif

Publié par Guy Jovelin le 07 septembre 2018 

C’est la première fois qu’un président de la République assiste à cette cérémonie : Emmanuel Macron s’est rendu mardi soir à la Grande Synagogue de Paris pour une présentation des vœux à la communauté juive pour les fêtes du Nouvel an juif, Roch Hachana, qui débutent dimanche.

Il a été accueilli par le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président du consistoire, Joël Mergui, et le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, en présence de plus d’un millier de personnes qui lui ont réservé un accueil très chaleureux.

« Vous êtes comme le Mur occidental, [souvent appelé Mur des lamentations, NDLR] à qui nous confions nos peines et nos espoirs, sans qu’il ne nous réponde alors que nous savons bien que quelqu’un nous entend! », a déclaré le grand rabbin de France Haïm Korsia.

En présence des responsables de la communauté, le gratin parisien, des membres du gouvernement tel le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, et de politiciens de tout bord comme l’ex-président Nicolas Sarkozy, le maire de Paris, Anne Hidalgo, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et des députés, les responsables communautaires juifs ont fait part de leur inquiétude face à ce qu’ils nomment la montée des populismes, « la montée des racismes en Europe » et la hausse de l’antisémitisme :  « Nos rabbins […] constatent la recrudescence des actes antisémites, dont ils refusent que la paternité soit attribuée à des déséquilibrés », a souligné Joël Mergui, déplorant aussi « les dangers et les ravages de la parole antijuive » sur les réseaux sociaux. « Les faits redoublent », a abondé Haïm Korsia.

Joël Mergui a par ailleurs dit vouloir refuser d’être « les victimes collatérales d’une laïcité de repli qui croit lutter contre l’islamisme ». Il a mis en garde :

« Après avoir été longtemps le pays d’Europe de la plus grande immigration juive, la France est devenue aujourd’hui le pays de la plus grande émigration juive du monde ».

Il a demandé aussi que « l’abattage rituel, la circoncision, les fêtes religieuses » ne soient « plus perçues comme des concessions en marge du droit […] mais (soient) des libertés évidentes ».

Bien entendu nous n’oserons prétendre qu’il existe un lobby qui n’existe pas…

Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter
Gérard Collomb
 
@gerardcollomb

À la grande synagogue de Paris, à quelques jours des fêtes de Roch Hachana, aux côtés d’@EmmanuelMacron qui présente ce soir ses vœux à la grande synagogue de Paris.
Shana Tova à tous les Juifs de France !

 

Francesca de Villasmundo

 

Source : www.medias-presse.info

dimanche, 14 janvier 2018

LE NON-LIEU TARDIF DE LA RUE COPERNIC

Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2018

attentat,non-lieu,rue copernic,synagogueLa Justice vient donc de prononcer un non-lieu dans l'affaire de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic survenu en octobre 1980.

Cette affaire est emblématique du climat qui régnait alors à Paris. Sans le moindre début de preuve, s'appuyant sur une supposée revendication aux aspects pour le moins fantaisistes, toutes les polices, tous les chiens de garde du Système, journalistes, magistrats de gauche et politicards confondus, se sont rués, telles des hyènes, sur les mouvements nationalistes pour dénoncer le retour du "mal absolu"... Rappelons qu'à cette époque, l'extrême droite, toutes tendances additionnées, atteignait péniblement 1,5% lors des élections.

Des dizaines de militants ont été arrêtés, perquisitionnés, livrés à la vindicte démocratique, des mouvements ont été dissouts, des locaux saccagés, des carrières professionnelles brisées.... Plusieurs camarades ont été blessés, l'un a même été vitriolé sans que cela n'offusque les bonnes consciences de la bien-pensance institutionnalisée. Et, 37 ans après, les dernières pistes, pourtant bien éloignées des forces patriotiques, s'estompent... C'est un lamentable échec pour la Police et pour la Justice. 

Libération, dans son édition d'aujourd'hui (voir l'article ci-dessous), peut-être pour légitimer les vils mensonges médiatiques, rappelle que cet attentat faisait suite à une série d'autres qui, eux aussi, furent précipitamment attribués aux nationalistes. Rappelons à notre tour qu'aucun d'entre eux, mise à part une exception, ne fut vraiment élucidé...  L'exception ? Un fripier du Sentier qui avait incendié sa propre boutique rue d'Aboukir (après avoir peint lui-même des graffitis antisémites sur la porte), pour toucher l'assurance...

La seule vraie question que les enquêteurs et les inquisiteurs auraient dû se poser était la suivante : MAIS À QUI DONC PROFITAIT CE CRIME ?

Roland Hélie

Synthèse nationale