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dimanche, 18 février 2018

Toulouse est la deuxième ville abritant le plus d’islamistes

Publié par Guy Jovelin le 18 février 2018

   
 
Salafistes toulouse mirail

© Capture d'écran France 2

350 personnes suivies par les services de renseignement au motif de radicalisation, en Haute-Garonne. C’est le chiffre énoncé lundi par le préfet Pascal Mailhos, lors  de la présentation du bilan de la délinquance. Toulouse se placerait à la seconde position du classement, à égalité avec Marseille.

Avec Marseille et Paris, Toulouse est connue pour être un terreau fertile pour la radicalisation islamiste. Première ville à avoir été touchée par le terrorisme en France cette décennie, avec l’affaire Merah, elle est aussi un lieu de fréquentation salafiste, notamment dans le quartier du Mirail, qui a vu passer entre autres les frères Clain, auteurs de la revendication des attaques du 13 Novembre.

En Haute-Garonne, ce sont 350 personnes qui sont suivis pour motif de radicalisation par les services de renseignements. « Ce chiffre nous place à l’égalité avec Marseille », a précisé le préfet Pascal Mailhos, mardi 13 Février en conférence de presse. Ce sont 100 personnes de plus qu’il y a deux ans, et 50 de plus qu’il y a un an. Des suivis de ces profils signalés et fichés S sont effectués toutes les semaines par les services de l’État et du renseignement.

Lire aussi : Entretien exceptionnel avec Alexandre Mendel : Toulouse djihadiste !

Seulement 85 de ces 350 radicalisations seraient traitées en zone gendarmerie, le reste en zone police (Toulouse, Blagnac, Colomiers).

Les liens entre radicalisation et délinquance

Lors de la conférence de presse, le préfet a également insisté sur les liens entre radicalisation et délinquance. Sa conviction : « Lutter contre la délinquance, c’est lutter contre la radicalisation. Une partie de la radicalisation trouve ses moyens dans le trafic de stupéfiants et le trafic d’armes ». Le procureur de la République à Toulouse, Pierre-Yves Couilleau, partage ce constat : « Notre intuition c’est qu’il y a porosité entre délinquance de droit commun et radicalisation. Ces trois dernières années, nous avons signalé 29 personnes au parquet de Paris pour des liens présumés entre trafic et terrorisme, des enquêtes ont été initiées ».

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Source : infos-toulouse