L’insouciance trompeuse de cet été 2017 n’a pas su masquer la lourdeur d’une France déprimée et anxieuse. Rires tristes ou forcés sur les plages, conversations sérieuses, fatalistes ou fuyantes, œillères volontairement resserrées sur les vacances pour ne pas voir au-delà de ces moments parfois artificiellement maintenus « comme avant » ou « comme si de rien n’était »…
Il a régné sur cette césure estivale comme une ambiance de « dernier été ».
Le dernier d’une époque, le dernier d’un monde, le dernier d’un style de vie, le dernier « comme on a toujours connu ».
La France va bientôt reprendre son rythme annuel, « comme d’habitude ». Mais que trouveront les estivants qui ont, comme chaque été, décroché ?
Des insoumis prêts à en découdre, parce que là est leur seule raison d’exister. Un pays mis au pas par une majorité sans opposition. Un parlement muselé et complice. Une situation fiscale asphyxiante pour les petits salaires et les retraités. Une France humiliée à l’étranger, malgré la propagande d’État. Une immigration agressive accrue par deux mois d’indifférence. Une armée brisée et sur les nerfs…
Mais plus attristant et déprimant est l’inconscience dans laquelle baignent nos concitoyens au regard des pas colossaux que le pouvoir en place a fait, profitant de l’été, pour plonger le pays dans le totalitarisme.
Évitant soigneusement tout ce qui pourrait empêcher les crapules d’être élues, la loi dite de moralisation exclut désormais tous ceux qui ne pensent pas comme le régime. Plus grave encore une opinion privée peut maintenant être portée devant les tribunaux.
Les citoyens ne peuvent plus se défendre et bientôt ne pourront plus jouir de leur argent à leur guise.
Une dictature européenne se met peu à peu en place. L’Italie s’apprête à soumettre les médias indépendants à leur CSA national. Une idée qui devrait faire mouche en France.
Les fichiers S sont majoritairement composés d’opposants à la bien-pensance et les renseignements généraux sont priés d’anticiper d’éventuels attentats « fascistes », au lieu de déjouer les vagues d’attentats en cours. Des maquis islamiques font leurs nids dans les lieux reculés et déserts de cette vieille terre de France craquelée par la désolation patriotique.
Par la pression fiscale et les lois liberticides, on s’attache méthodiquement à asservir le peuple pour en faire une masse d’individus interchangeables, privés de libertés et maintenus dans la nécessité de la consommation.
Et, pendant ce temps, Macronaparte fanfaronne couvert de milliers d’euros de maquillage, se dote de ses propres médias, discrédite l’armée régulière et commande pour 22 millions de bombes lacrymogènes…
Des fois que le peuple ne veuille pas vivre… un dernier été !
Source : les4verites