François Hollande l’a réaffirmé sans trembler lors de son entrevue du 14 juillet : le coup de grâce sera porté à la France en 2016. Des paroles assassines sorties d’un visage inexpressif à en crever : l’exécuteur testamentaire de 2000 ans d’histoire a une gueule de poisson mort.
Cette année 2016, sera, d’après le président en fonction, « celle des réformes constitutionnelles », et parmi celles-ci, outre une modification du mode de scrutin, « le droit de vote pour les étrangers extra-communautaires ». Traduction : pour le monde entier. Peut-être même les touristes qui sait, on aura bien un ou deux cinglés, un écolo ou un socialo-taubiresque pour nous pondre une ignominie de plus.
Le droit de vote des étrangers, cette monstruosité juridique, figurait déjà au programme du candidat Mitterrand en l’an de grâce 1981. Mais en ce temps-là, la pilule était trop grosse à faire avaler au peuple de France. Déjà qu’on lui avait scandaleusement interdit de s’exprimer sur l’abolition de la peine de mort ! Au royaume de l’Anti-France, chaque coup de poignard en son temps…
Néanmoins, le projet fou, obsessionnel chez tous les ennemis du Drapeau, demeurait blotti bien au chaud sous le ventre de la gauche immonde. « Patience » chuchotaient dans l’ombre les grands maîtres du secret, on attendrait simplement que le travail de sape des médias et de l’éducation nationale fasse son œuvre, que soit achevé l’élimination de tout sentiment d’appartenance, que soit gommé toute identité parmi les braves gens réduits à de simples moutons scotchés à TF1.
Et puis, le moment voulu, on commencerait à sortir des sondages mirifiques, comme celui publié par l‘Express en 2013, dans lequel il était affirmé que « 54 % des français souhaitaient que l’on étende le droit de vote aux étrangers non communautaires ». Un peu comme si on vous disait les yeux dans les yeux que la majorité de vos neurones souhaitait que vous vous flinguiez ce soir.
La piétaille du service public de Ruquier à Caron vous bassinera avec cette « avancée sublime dans la citoyenneté partagée et universelle ». La troupe de choc de Canal plus, fera le job de son côté, traquant telle une milice, les mauvais français « rabougris et refermés sur eux-mêmes ». Le très fun Ariel Wizman, ajoutera sans doute « avouons-le, ceux qui sont contre la réforme sont plutôt ruraux, pas diplômés, c’est la France qui souffre môssieur ».
Seul motif d’espérance, avant ce déluge d’imprécations, la majorité pour faire basculer la République dans l’après-France sera dure à constituer. Mais Hollande a sûrement mijoté un coup fourré pour y parvenir. Si une telle réforme voyait le jour, le grand livre de l’histoire de France se fermerait brutalement. Et certains le jetteraient aux flammes avec jubilation. Allons-nous les laissez faire ?
Commentaires
Jules Verne contre le droit de vote aux étrangers extra-européens.
Dans “Deux ans de vacances” de Jules Verne, un naufrage jette une quinzaine d'adolescents sur une île déserte. Ils votent pour savoir lequel prendra la direction des opérations. Parmi eux il y a un noir, un seul, Moko, dont il faut préciser que c'est un garçon qui a la confiance de tous, et qui n'en démérite pas. Mais quand il s'agit de passer au vote :
« C'était dans l'après-midi qu'on allait procéder au scrutin. Chacun devait écrire sur un bulletin le nom de celui pour lequel il entendait voter. La majorité des suffrages en déciderait. Comme la colonie comptait quatorze membres — Moko, en sa qualité de noir, ne pouvant prétendre et ne prétendant point à exercer le mandat d'électeur —, sept voix, plus une, portées sur le même nom, fixeraient le choix du nouveau chef. » (Chapitre XVIII.)
Écrit par : Gaëtan | mardi, 29 juillet 2014
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