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jeudi, 18 août 2016

Justice : un islamiste indemnisé par l'Etat

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2016

Éric Pelletier

Farouk Ben Abbes est mis en examen en 2010 pour un projet d’attentat contre une salle de spectacle en France, sur la foi d’informations émanant des services secrets égyptiens. S’il a bénéficié d’un non-lieu, il est assigné à résidence depuis 2015.

(PhotoPQR/ « Est Eclair »/MAXPPP/Jérôme Bruley.)

 

Farouk Ben Abbes, mis en cause dans un projet d'attentat, a reçu 6 000 € après un non-lieu, au titre du préjudice moral, pour trois mois de détention provisoire.

La décision fait grincer des dents les très rares magistrats et policiers spécialisés dans la confidence. L'Etat a été contraint d'indemniser l'islamiste Farouk Ben Abbes « pour préjudice moral » en contrepartie d'une détention provisoire de trois mois.

Cet homme de 31 ans, de nationalité belge et tunisienne, est actuellement assigné à résidence à Toulouse (Haute-Garonne), contraint à un pointage régulier au commissariat central de la ville, compte tenu de sa dangerosité supposée.

Ben Abbes, figure de l'islam radical, est un ami intime de Fabien Clain, l'homme qui a revendiqué les attentats du 13 novembre dans un message audio. Il est soupçonné d'avoir frayé avec une filiale d'Al-Qaïda entre Gaza et l'Egypte. Son nom est par ailleurs cité dans l'enquête sur l'attentat qui a coûté la vie à une adolescente française, Cécile Vannier, le 22 février 2009 au Caire, même s'il n'est pas poursuivi. Lui dément toute implication.

Son indemnisation est l'aboutissement d'un recours pour une détention injustifiée de « deux mois et vingt-cinq jours » entre 2010 et 2011. A cette époque, Farouk Ben Abbes est mis en examen dans le cadre d'un premier projet d'attentat contre le Bataclan, notamment sur la foi d'informations venues des services égyptiens.

« La référence à un préjudice moral peut susciter un certain malaise »

Faute de preuves, le dossier débouche finalement trois ans plus tard sur un non-lieu, ouvrant la voie à un dédommagement financier. C'est ainsi que, le 3 mars 2014, la cour d'appel de Paris donne entièrement raison à Ben Abbes. Elle lui octroie près de 20 000 € pour préjudices moral et matériel. Le ministère de la Justice dépose immédiatement un recours. Du coup, l'affaire arrive dans les mains de la Commission nationale de réparation des détentions. Le 13 janvier 2015, cet ultime arbitrage donne partiellement raison à Farouk Ben Abbes, ne retenant que le « préjudice moral », soit une facture de quelque 6 000 € pour l'Etat auxquels s'ajoutent des frais de justice. Selon une source proche du dossier, l'ardoise a été alourdie de 2 600 € de pénalités, l'administration ayant tardé à payer.

S'agissant d'un homme innocenté dans un dossier judiciaire, le recours de Farouk Ben Abbes relève d'une stricte application du droit. « La référence à un préjudice moral s'agissant d'un islamiste rejetant frontalement les valeurs démocratiques peut susciter un certain malaise », fait valoir un avocat pénaliste familier des arcanes de l'indemnisation. Cette notion de préjudice moral apparaît nécessairement subjective.

Quoi qu'il en soit, cette offensive judiciaire contre l'Etat français pourrait montrer la voie à d'autres islamistes dans un contexte où les procédures antiterroristes se multiplient. Près de 300 personnes sont actuellement mises en examen dans le cadre des procédures dites « irako-syriennes ». Les poursuites relèvent souvent de faits criminels susceptibles d'engendrer de longues années de détention provisoire avant la tenue d'un éventuel procès.

L'affaire replace Farouk Ben Abbes en pleine lumière, après sa rocambolesque tentative d'expulsion vers la Tunisie, sur un vol régulier, le 22 juillet (nos éditions du 9 août). Le ministère de l'Intérieur le jugeait « susceptible, à tout moment, de fomenter, commettre ou apporter un soutien logistique à une action terroriste en France ». Au dernier moment, l'avion, un vol régulier, est empêché de décoller. L'administration se serait rendu compte in extremis qu'un contrôle judiciaire portant sur une affaire ancienne interdisait à Farouk Ben Abbes de quitter le territoire. Il était donc inexpulsable mais « dédommageable ».

 

Source : leparisien

Sisco : Un jeune Corse en colère fait le buzz sur Facebook : plus d’un million de vues en 24h (MàJ)

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2016

La vidéo d’Arnaud Seassari a fait plus d’un million de vues depuis hier sur Facebook.

Source : fdesouche

Liévin: «J’ouvrirai le feu sans éprouver la moindre pitié»

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2016

Christelle s’est procurée une arme de chasse par des moyens détournés. Elle n’hésitera pas à s’en servir pour défendre ses enfants. 

L’agression subie par son fils et son ami remonte peut-être à plusieurs années, mais le traumatisme est toujours là. Depuis, Christelle*, 45 ans, mère de famille, a pris la décision de s’armer.

« Je possède un fusil de chasse. Cela a été difficile de se procurer une arme. J’ai essayé d’en acheter, sans y parvenir ». Un ami a fini par lui trouver. L’arme est déclarée, mais sous un autre nom. Christelle se trouve donc dans une situation d’illégalité, mais elle s’en moque. Sa sécurité prime avant tout.

Traumatisme lié à l’agression de son fils au domicile

Un soir, trois individus cagoulés déboulent au domicile. « Ils sont parvenus à passer par la fenêtre de la chambre de ma fille. » La maman est absente, mais pas son fils, qui range la maison après avoir reçu des amis. Une bagarre éclate. Elle est d’une violence inouïe : « Ils ont descendu l’escalier. L’un a donné un coup de couteau. Cela a duré cinq minutes, mais pour mon fils, cela a duré une éternité. Les agresseurs étaient prêts à tuer. Quand je suis rentrée chez moi, il y avait du sang plein les murs. Je n’avais envie que d’une chose : tout casser, tout remplacer, tout retapisser. J’ai cru avoir été violée. » Le logement est saccagé, les richesses dérobées. La fillette constate le drame. « Elle n’a pas trouvé un sommeil tranquille pendant un an. J’ai eu peur pour mes enfants. »

Le choc a été d’autant plus rude que personne ne leur est venu en aide : « La police a cru à une blague d’adolescents. La voisine a entendu du bruit, mais s’est enfuie. »

La réaction de Christelle a donc été de s’armer en vue de prévenir une autre attaque. « Au début, j’ai eu peur de les voir revenir. Maintenant, c’est fini, je n’ai plus peur. »

Elle affirme être capable de tirer. « Pour sauver mes enfants, j’ouvrirai le feu sans éprouver la moindre pitié. Je tirerai dans les jambes pour ne pas tuer. » Elle affirme avoir appris à tirer, s’être exercée.

Nouveau traumatisme

avec l’attentat de Nice

Les récents attentats, de Nice à Charleroi, la choquent. Ils ne font que renforcer sa détermination. Mais Christelle dit qu’elle est loin d’être la seule. « Autour de moi, de nombreuses personnes ne parlent que de s’armer. Beaucoup de gens ont peur. Ils savent qu’ils ne sont pas en sécurité. Ils n’osent plus sortir, se renferment. Ils préfèrent s’organiser chez eux avec des amis plutôt que de se rendre dans les lieux publics. »

Elle déplore l’annulation de la Braderie de Lille, mais « il est difficile d’arrêter les terroristes. » Elle pense qu’ils peuvent agir partout. Des attaques comme en Israël lui paraissent possibles : « On a entendu dire qu’ils voulaient faire sauter sur la plage. Du coup, mes amis hésitent à aller à la mer. »

Pour autant, elle récuse tout racisme. « Quand mon fils me dit que les terroristes ont des c…, cela me révulse. » Elle le recadre, tout comme elle s’explique avec patience à sa fille, sur la demande de celle-ci, « que tous les Arabes ne sont pas des terroristes. » Pour elle, délinquance et terrorisme, c’est l’échec de l’éducation parentale. Pour y remédier, elle fera parler la poudre s’il le faut.

Bertrand Haquette

* le prénom a été changé.

 

Source : lavenirdelartois

Toulouse (31) : Il déchire et avale son passeport pour éviter l’expulsion

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2016

Par le 18/08/2016

Bubacarr, un Gambien de 34 ans en situation irrégulière en France, n’a pas hésité à avaler des pages de son passeport pour éviter d’être reconduit à la frontière.Né en Gambie en 1982, Bubacarr a été récemment contraint de fuir son pays, où il n’était plus en sécurité du fait de son statut d’opposant politique. Arrivé en situation irrégulière en France il y a moins de deux mois, il s’est fait interpeller ce week-end…


Lire la suite : La Dépêche

 

Source : fdesouche

Une banque européenne brise un tabou en taxant les dépôts de ses clients

Publié par Guy Jovelin le 18 août 2016

PAR LE

« Facturer les dépôts pourrait inciter les consommateurs à sortir leur argent de leurs comptes et priver le système bancaire de la stabilité des dépôts, ce qui pourrait générer une crise de très forte ampleur » : Cet article des Echos omet de préciser que c’est l’une des raisons pour lesquelles on se dirige vers l’abolition de l’argent liquide OD

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« La banque coopérative Raiffeisenbank de Gmund va facturer les dépôts de particuliers au-delà de 100.000 euros. Les banques européennes sont tentées de répercuter les taux négatifs de la BCE.

Josef Paul, patron de la petite banque coopérative Raiffeisenbank à Gmund, une bourgade nichée au sud de la Bavière, se serait bien passé de cette soudaine célébrité. Suite à une indiscrétion relayée par Reuters, le grand public a appris qu’il était le premier banquier allemand à avoir brisé un tabou, en s’apprêtant à réclamer une commission de 0,4 % sur les dépôts à vue de particuliers. Du moins les plus aisés, dont l’avoir dépasse 100.000 euros. Il y a deux mois, 140 clients ont été prévenus que leurs dépôts – il y en a pour 40 millions d’euros – seront bientôt taxés. Certains ont commencé à placer leur argent ailleurs, pour 2 millions d’euros à ce jour. Quant aux confrères, parmi le millier de banques du mouvement coopératif, une poignée d’entre elles ont adressé à Josef Paul un message pour saluer son « courage ».

Appel à la prudence

D’autres établissements européens sont-ils prêts à lui emboîter le pas ? Depuis que la BCE a instauré un taux de dépôts négatif (- 0,4 %) sur les liquidités que les banques déposent à ses guichets, tous les établissements cherchent à adapter leur modèle et à compenser cette taxe, qui pénalise leurs revenus. Mais, jusqu’à présent, les établissements n’avaient osé répercuter le taux négatif de la BCE qu’à leurs grands clients institutionnels, et, pour quelques-unes, à leurs clients entreprises. En France, le groupe BPCE a été le premier à assumer, au printemps, cette facturation des dépôts « quand la taille de la trésorerie est significative ». Cet été, Royal Bank of Scotland est allé un cran plus loin, en préparant le terrain à une facturation de certains clients de son réseau. La banque a en effet envoyé une lettre à sa clientèle de professionnels, les avertissant qu’elle pourrait taxer les dépôts des commerçants indépendants, associations et clubs, si la Banque d’Angleterre décidait d’imposer des taux négatifs.

une banque européenne brise un tabou en taxant les dépôts de ses clients

Si le patron de la Raiffeisenbank de Gmund ne voit pas pourquoi « il y aurait une différence entre imposer un taux négatif à des clients particuliers qui disposent de gros dépôts » et taxer ses clients entreprises, les superviseurs appellent le secteur bancaire à la plus grande prudence. Les banques « ne peuvent appliquer des taux négatifs sur les dépôts car il y a toujours l’alternative du cash chez l’épargnant », soulignait en début d’année Robert Ophèle, sous-gouverneur de la Banque de France. Facturer les dépôts pourrait inciter les consommateurs à sortir leur argent de leurs comptes pour le mettre à l’abri sous leur matelas. « Ce serait très problématique du point de vue de la stabilité financière », indiquait en mai dernier aux « Echos » l’économiste Natacha Valla (« fellow » de Paris School of Economics), soulignant que « ce risque de « bank run », que l’on pensait purement théorique, devient aujourd’hui une discussion sérieuse ». Priver le système bancaire de la stabilité des dépôts pourrait générer une crise de très forte ampleur. La plupart des grandes banques en ont conscience et ont préféré, jusque-là, contourner la facturation des dépôts en tarifant des services autrefois gratuits. En France, BNP Paribas, Société Générale et LCL ont décidé de mettre en place cette année des frais de tenue de compte. Même stratégie en Allemagne, où les établissements commencent à facturer le compte courant et les retraits d’argent au distributeur ».

Les Echos.fr, le 16 août 2016

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2016/08/16/une-...

 

Source : leblogalupus