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dimanche, 04 septembre 2016

Deux Marocains expulsés de France projetaient des attentats à Metz

Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2016

Les deux hommes qui voulaient mettre leur plan meurtrier à exécution "la dernière semaine des vacances d'été" ont été expulsés à "la demande des autorités marocaines".
Les deux hommes qui voulaient mettre leur plan meurtrier à exécution "la dernière semaine des vacances d'été" ont été expulsés à "la demande des autorités marocaines". PHOTO/AFP Kenzo Tribouillard

Deux Marocains radicalisés et expulsés de France la semaine dernière vers le Maroc s'apprêtaient à attaquer des lieux publics, restaurant et nightclub, à Metz dans l'est de la France, rapporte samedi un journal marocain.

Les deux hommes, partisans du groupe Etat islamique (EI), avaient été extradés le 26 août de la France vers le Maroc. Selon les autorités marocaines, ils voulaient commettre des "attentats d'envergure" dans les deux pays au nom de l'EI. "Les investigations des services de sécurité marocains ont révélé qu'ils voulaient frapper la place de la République, en plein coeur de Metz", affirme samedi le quotidien privé arabophone Assabah, qui détaille leur projet sans toutefois mentionner la source de ses informations. Ils préparaient des attaques à l'arme à feu, sur le mode opératoire des attentats de Paris (130 morts en novembre 2015), mais également avec des véhicules bélier qui auraient foncé dans une foule, comme mi-juillet à Nice (86 morts), "avec pour objectif de faire le plus grand nombre de victimes", explique le journal.

Les deux hommes, identifiés par le quotidien comme Redouane Dahbi et Ayyoub Sadki, voulaient mettre leur plan à exécution "la dernière semaine des vacances d'été" et ont été expulsés à "la demande des autorités marocaines".

L'EI avait promis de leur fournir les moyens nécessaires pour commettre ces attentats, ajoute Assabah. Redouane Dahbi avait prévu de frapper un grand restaurant du centre-ville de Metz, ainsi qu'une boîte de nuit fréquentée par des homosexuels, là aussi sur le modèle de l'attentat contre une boite gay d'Orlando (sud-est des Etats-Unis), qui avait fait 50 morts mi-juin. Ces deux ressortissants marocains ont été expulsés du territoire français vers leur pays en raison de la"menace grave" qu'ils représentaient pour "l'ordre public", avaient annoncé les autorités françaises.

Chantre d'un islam modéré et très en pointe dans la lutte contre le jihadisme, le Maroc a été épargné par des attentats meurtriers ces quatre dernières années, contrairement à la France et d'autres pays. Le royaume avait été frappé dans le passé quand des attaques avaient fait 45 morts à Casablanca en 2003 et 17 morts sur un site touristique de Marrakech en 2011. Les autorités marocaines ont multiplié ces derniers mois les annonces sur le démantèlement de cellules liées à l'EI et l'arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe ultraradical.

 

Source : lindependant

La liberté de conscience des pharmaciens

Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2016

Ecrit par Marc-Antoine Hennet le 03 septembre 2016

 

PdF.pngJe suis pharmacien hospitalier. Je n’ai donc pas de conflit particulier avec cette question puisque mon métier me permet de dialoguer avec la communauté médicale, le bien être du patient en première ligne. Ma liberté vient de la technicité particulière de l’environnement hospitalier.

Mes confrères officinaux n’ont pas la même chance que moi. Ils sont confrontés directement au marteau législatif (l’obligation par exemple de délivrer une pilule du lendemain) et l’enclume de la patientèle (AU NOM DE LA LIBERTE DE LA FEMME). Où se trouve la liberté du pharmacien ?

Si l’on considère qu’il n’en a pas, pourquoi nous forme-t-on ? Pourquoi avaler des bouquins entiers de pharmacologie, lire des revues (en plus en anglais), travailler et se former en continu, si au final nous ne sommes que des robots, machines à délivrer ?

Ces robots se trouvent en plus à violer allègrement les lois de la robotique (selon ASIMOV in « les robots »). Mise en danger d’un être humain, sans agir pour le sortir de sa situation.

Bientôt par le truchement de ce raisonnement débilitant, le pharmacien et son préparateur se trouveront à délivrer sans contrôle les coktails pour se suicider proprement, les improbables innovations à satisfaire la jobardise de nos contemporains. Lorsque je travaillais en officine, encore étudiant et peu au fait de toutes ces questions, je ne laissais déjà pas partir un patient sans un mot. Oui même pour le viagra® un conseil s’impose. Pour une pilule aussi. Pour la mise à mort apparemment cela poserait problème. La vraie question actuelle est plutot comment peut on laisser mourir des taureaux dans les arènes, des chevaux sur un champ de course, des animaux dans les abattoirs. Mais la survie d’un humain n’est pas un sujet important. L’accompagnement d’une décision par l’information que la Loi nous donne l’obligation de fournir ne s’impose pas à la pilule du lendemain. Le droit de la femme à disposer de son corps n’aurait pas besoin d’être éclairé par un technicien formé pour cela. Bien sûr toutes les femmes ont une conscience innée de leur corps, de sa façon de réagir, de ce qui le blesse et le guérit (il n’existe donc pas d’infertilité mentale, de déni de grossesse, d’aménorrhée psychologique, de troubles de la libido d’origine psychiatrique, …).

Les médicaments sont des produits sûrs ! C’est l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) qui le dit. Elle ne se trompe pas comme son prédécesseur l’Agence Française de Sécurité Sanitaires des Produits de Santé (AFSSaPS) avec le médiator®. Non la leçon est apprise et comprise. Le conseil est superflu. Dans ce domaine il serait même inhumain de parler à son patient. Lui donner les arguments en faveur ou non de son acte. Mais surtout pour éviter d’avoir à recommencer l’épreuve de s’administrer une dose phénoménale d’hormones. D’ailleurs les hormones n’ont jamais fait de mal ni provoqué de cancer …

Enfin, le pharmacien est un demi citoyen. La liberté inscrite au fronton des mairies n’est pas pour lui. Tais toi et bosse ! Le légalisme se pose en KAPO mais ce n’est pas une dictature. Voici donc officiellement le programme sociétal en cours au travers ce cette seule question :

« La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l’esclavage. L'ignorance, c'est la force. » (ORWELL in 1984)

Marc-Antoine HENNET

Le Parti de la France Haute-Garonne