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lundi, 23 octobre 2017

Japon : construire des robots plutôt que de faire venir des immigrés

Publié par Guy Jovelin le 23 octobre 2017

 

Tous les mois, le Japon présente le dernier robot destiné à une carrière de labeur sans fin dans le réseau grandissant des maisons de retraite du pays.

Les machines, qui sont présentées souvent dans les bulletins d’informations du soir, sont sans surprise des « accroches-regard » : exosquelettes, gadgets Internet, gadgets humanoïdes ou animaux. Leur double objectif, à ce stade, n’est pas seulement de servir les personnes âgées, mais de convaincre le public japonais dans son ensemble que la nation a ce qu’il faut de technologie pour combattre sa crise démographique croissante.

Un quart de la population japonaise a déjà plus de 65 ans et la population en âge de travailler diminue de 1% par an. Le gouvernement estime que le pays aura besoin de 2,5 millions de travailleurs qualifiés d’ici 2025, mais qu’il manquera 380 000 travailleurs.

Le sujet d’une politique d’immigration n’est pas sur le table. Alors même que le Japon se prépare à voter à une élection générale, ni le parti au pouvoir, ni le principal parti de l’opposition ne souhaitent un débat à ce sujet.

Les premiers robots dans l’offre d’automatisation des maisons de repos sont des machines comme Chapit, qui ressemble à une souris, s’assied au chevet d’une personne et entame une conversation rudimentaire; Robear, qui ressemble à un ours et peut lever une personne de son lit et le mettre dans un fauteuil roulant; et Palro, un petit humanoïde qui peut mener une salle remplie de personnes âgées à faire des exercices physiques.

Yukio Honda, directeur du Centre de Robotique et de Design de l’Institut de Technologie d’Osaka, pense que les robots vont changer, et non éliminer, les rôles des infirmières. « Les infirmières seront libérées du travail pénible. . . Les robots feront les travaux [durs, sales et dangereux] et le rôle des infirmières sera de leur donner des instructions.  »

(…) Financial Times via fdesouche

dimanche, 04 septembre 2016

La liberté de conscience des pharmaciens

Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2016

Ecrit par Marc-Antoine Hennet le 03 septembre 2016

 

PdF.pngJe suis pharmacien hospitalier. Je n’ai donc pas de conflit particulier avec cette question puisque mon métier me permet de dialoguer avec la communauté médicale, le bien être du patient en première ligne. Ma liberté vient de la technicité particulière de l’environnement hospitalier.

Mes confrères officinaux n’ont pas la même chance que moi. Ils sont confrontés directement au marteau législatif (l’obligation par exemple de délivrer une pilule du lendemain) et l’enclume de la patientèle (AU NOM DE LA LIBERTE DE LA FEMME). Où se trouve la liberté du pharmacien ?

Si l’on considère qu’il n’en a pas, pourquoi nous forme-t-on ? Pourquoi avaler des bouquins entiers de pharmacologie, lire des revues (en plus en anglais), travailler et se former en continu, si au final nous ne sommes que des robots, machines à délivrer ?

Ces robots se trouvent en plus à violer allègrement les lois de la robotique (selon ASIMOV in « les robots »). Mise en danger d’un être humain, sans agir pour le sortir de sa situation.

Bientôt par le truchement de ce raisonnement débilitant, le pharmacien et son préparateur se trouveront à délivrer sans contrôle les coktails pour se suicider proprement, les improbables innovations à satisfaire la jobardise de nos contemporains. Lorsque je travaillais en officine, encore étudiant et peu au fait de toutes ces questions, je ne laissais déjà pas partir un patient sans un mot. Oui même pour le viagra® un conseil s’impose. Pour une pilule aussi. Pour la mise à mort apparemment cela poserait problème. La vraie question actuelle est plutot comment peut on laisser mourir des taureaux dans les arènes, des chevaux sur un champ de course, des animaux dans les abattoirs. Mais la survie d’un humain n’est pas un sujet important. L’accompagnement d’une décision par l’information que la Loi nous donne l’obligation de fournir ne s’impose pas à la pilule du lendemain. Le droit de la femme à disposer de son corps n’aurait pas besoin d’être éclairé par un technicien formé pour cela. Bien sûr toutes les femmes ont une conscience innée de leur corps, de sa façon de réagir, de ce qui le blesse et le guérit (il n’existe donc pas d’infertilité mentale, de déni de grossesse, d’aménorrhée psychologique, de troubles de la libido d’origine psychiatrique, …).

Les médicaments sont des produits sûrs ! C’est l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) qui le dit. Elle ne se trompe pas comme son prédécesseur l’Agence Française de Sécurité Sanitaires des Produits de Santé (AFSSaPS) avec le médiator®. Non la leçon est apprise et comprise. Le conseil est superflu. Dans ce domaine il serait même inhumain de parler à son patient. Lui donner les arguments en faveur ou non de son acte. Mais surtout pour éviter d’avoir à recommencer l’épreuve de s’administrer une dose phénoménale d’hormones. D’ailleurs les hormones n’ont jamais fait de mal ni provoqué de cancer …

Enfin, le pharmacien est un demi citoyen. La liberté inscrite au fronton des mairies n’est pas pour lui. Tais toi et bosse ! Le légalisme se pose en KAPO mais ce n’est pas une dictature. Voici donc officiellement le programme sociétal en cours au travers ce cette seule question :

« La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l’esclavage. L'ignorance, c'est la force. » (ORWELL in 1984)

Marc-Antoine HENNET

Le Parti de la France Haute-Garonne