Pas de messe donc le 4 novembre, jour de fête des forces armées et de l'Unité Nationale. Une insulte à la mémoire des dizaines de milliers d’officiers et de soldats italiens qui sacrifièrent leur vie au cours de la première guerre mondiale.
De nombreux habitants de Malo, ont mal vécu la décision d’abolir cette traditionnelle Messe pour les écoles pour le motif de respecter les élèves des « autres religions ».
Il avait été demandé au curé seulement de bénir la couronne de lauriers, sans célébration religieuse. Mais le prêtre s’est refusé à cette mascarade : « je renonce à la bénédiction de cette couronne, nous prierons à la cathédrale. »
La municipalité est pour autant restée inflexible : « La messe constitue un problème pour les écoles – tente d’expliquer Irène Salata, adjointe à l’enseignement – les enseignants m’ont dit que c’était une question de « tutelle » (des élèves). Pour cela nous avons décidé d’éliminer tout élément qui puisse être un obstacle à la présence des enfants. »
De fait 13% des écoliers sont maintenant d’origine étrangère.
La décision de l’administration municipale a cependant suscité l’ire de nombreuses associations d’anciens combattants et du comité de citoyens “Prima noi”.
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