En mars dernier, des habitants de mon quartier se sont violemment opposés à l’ouverture d’un centre pour sans-abris. J’étais scandalisée par la réaction des gens, leur agressivité. C’est difficile à assumer, parce que je suis la « bourge du 16 ». Sur Facebook, j’ai écrit que j’avais honte d’être associée à ces gens qui ont peur de l’autre. On était une minorité à défendre ce centre. Puis progressivement, il y a eu un mouvement de solidarité des riverains. Au milieu des bourges réacs du quartier, il y a aussi des gens biens.
Ça a commencé avec la réunion à Dauphine [de présentation du projet], en mars dernier, qui avait tournée aux insultes (link is external) . Certains ont dit que les médias avaient exagéré voire inventé l’histoire de toutes pièces, mais je peux attester que non. J’ai vu les affichettes dans mon immeuble, les pétitions qui tournaient avec la pression de mes voisins pour signer. Je suis aussi déléguée des parents d’élèves dans l’école de ma fille, en primaire. Aux réunions, les parents s’inquiétaient de savoir si on allait accueillir “ces gens-là” à l’école. Ils parlaient d’insécurité, des agressions sexuelles à Cologne (link is external). J’ai hurlé en entendant ça : ce sont des gosses, c’est inacceptable de se poser ce genre de questions !
(…) Streetpress
Source : fdesouche
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