Dans une Allemagne « turquisée », il y a six jours, des milliers de Turcs en délire scandaient « allah akbar » lors du meeting du premier ministre Binali Yildirim venu plaider pour le « oui » au référendum en faveur de quasi plein pouvoirs au président Erdogan. Une engérence tolérée dans un pays déjà conquis. Cependant que par ailleurs, des milliers d’autres Turcs demandent l’asile politique à l’Allemagne pour échapper aux rigueurs du Président Erdogan! Ce qui promet de belles guerres ethniquesau sein de l’Union! Or Le traité de Schengen a supprimé toutes les frontières nationales. Ces foules islamistes sont donc libres de circuler et de s’installer partout ailleurs dans l’Union, et notamment en France frontalière. L’islamisation de l’Allemagne c’est l’islamisation de la France, qu’elle s’implante par l’imposante diaspora turque nichée en Union européenne, ou par l’immigration de masse des autres pays du Moyen-Orient, du Magreb, d’Afrique ou d’Asie! Le quotidien allemand «Bild» rapporte que lors du rassemblement « la foule en délire scandait à n’en plus finir « allah akbar » en demandant le rétablissement de la peine de mort » pour les opposants au régime Erdogan. Une peine de mort dont Erdogan a promis le rétablissement ce qui serait une raison rédhibitoire de refuser l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne concoctée par les mondialistes qui dirigent l’Union. Au moins trois millions de turcs (donc non naturalisés ou à double nationalité…) vivent en Allemagne. Près de 60% de ceux qui votent lors des élections turques soutiennent le parti islamiste au pouvoir, l’AKP (source: Spiegel). Opposants à Erdogan ou non, les uns et les autres s’entendent pour une radicalisation de l’Islam dans leur pays.
10 000 Turcs en délire scandent sans fin « allah akbar! »
C’est au cœur de l’Allemagne que samedi 18 février le Premier ministre turc Binali Yildirim est venu faire sa campagne nationale en un meeting de soutien aux réformes constitutionnelles du président Recep Tayyip Erdogan tout en promettant une traque impitoyable aux ennemis putschistes du régime. Des milliers (plus de 10 000 ?), de sympathisants en délire sont venus scander « allah akbar! »
« L’époque où certains pouvaient donner des leçons à la Turquie est révolue. La Turquie n’est pas un pays que l’on peut intimider », a lancé Binali Yildirim dans le stade d’Oberhausen dans l’ouest de l’Allemagne, noyé sous la marée rouge des drapeaux turcs au croissant islamique. Un stade comble où plusieurs milliers de sympathisants de l’AKP, le parti au pouvoir, sont venus défendre le « oui » au référendum constitutionnel du 16 avril.
Allemagne champ de bataille des Turcs
Or, la communauté turque d’Allemagne, au moins 3 millions de personnes non naturalisées ou bi-nationaux, la plus importante dans le monde hors frontières ottomanes, est appelée à participer à cette consultation. Les autorités allemandes,Angela Merkel en fer de lance, qui sont en pointe dans la volonté d’arrimer ce pays de plus de 80 millions de musulmans dans l’Union européenne, entendent noyer lacivilisation chrétienne de l’Europe dans un magma culturel informe et antagoniste, pour compenser la politique de mort de l’avortement qui sévit dans ce pays plus encore que partout ailleurs en Union européenne.
Si le « oui » l’emporte, le pouvoir exécutif, pour le moment essentiellement détenu par le Premier ministre, sera transféré au président Erdogan pour qui la réforme a été conçue. L’Allemagne se trouve donc prise en étau entre les islamistes d’Erdogan et les islamistes de son opposant Fethullah Gülen, exilé aux USA et accusé d’être à l’origine du putsch de juillet 2016. En effet plusieurs centaines ( 1200?) de diplomates et autres fonctionnaires turcs accusés d’avoir participé au putsch demandent à présent l’asile à leur sous-patrie européenne, l’Allemagne. Ceux-ci soutiennent que la réforme accorderait trop de pouvoirs à Erdogan, accusé de mégalomanie.
Photo d’une foule hystérique en Allemagne le 20 février 2017. Comme la photo de tête.
Traquer les opposants turcs jusqu’au cœur de l’Union européenne
Lors de son allocution, Binali Yildirim a également promis « d’aller chercher dans tous les trous où ils se cachent » les putschistes… Et donc en Allemagne et plus précisément en Union… De quoi déclencher de belle guerres ethniques!
Le prédicateur islamiste Fethullah Gülen, exilé aux États-Unis qui ont jusque-là refusé son extradition, est désigné par la Turquie comme l’instigateur du coup d’État manqué, ce que l’intéressé à beau jeu de démentir. Les procédures judiciaires lancées après le putsch avorté sont d’une ampleur sans précédent en Turquie. Cette division au sein de la population turque profite principalement au régime en place qui flatte le sentiment nationaliste ottoman. Ce différend avec les autorités américaines a permis lerapprochement, dans une certaine mesure, de la Turquie avec la Russie, notamment sur des accords concernant la distribution intercontinentale du gaz russe, mais aussi sur la position de la Turquie sur la question syrienne au détriment de l’OTAN.
Erdogan à Strasbourg en octobre 2015, devant 12 0000 Turcs en délire
Erdogan en meeting à Strasbourg
Cette ingérence en Allemagne d’une Turquie déjà quasiment intégrée à l’Union, n’est pas sans rappeler les 12.000 personnes qui dans un délire comparable à celui d’Allemagne étaient venues acclamer le président turc islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan en France à Strasbourg en octobre 2015, lors d’un rassemblement contre le terrorisme kurde, et pour les élections législatives du 1er novembre 2015.
Comme en Allemagne samedi dernier, les opposants s’étaient manifestés à Strasbourg. Parallèlement, une contre-manifestation avait réuni environ 1500 personnes, organisée au centre de Strasbourg à l’appel de la Fédération Union des Alevis de France voulait signifier à Erdogan « qu’il n’est pas le bienvenu à Strasbourg, capitale des droits de l’Homme ». « Le président turc devrait être au-dessus des partis, mais là il organise un meeting électoral », a dénoncé Erdal Kiliçkaya, président la fédération Union des Alévis de France.
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Source : medias-presse.info
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