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mercredi, 15 mars 2017

Les squats Toulousains inquiètent Médecins du Monde

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

© Radio France - Vanessa Marguet

Après l’incendie de mercredi dernier, Médecins du Monde s’inquiète sur l’avenir du plus grand squat de France, situé dans le quartier des Arènes à Toulouse. L’ONG veut alerter les autorités publiques pour que des solutions soient trouvés, notamment en terme de salubrité et d’hygiène, avant que surgisse un drame humain. 

Les bâtiments vacants ou abandonnés ne le sont pas pour tout le monde à Toulouse. On remarque effectivement une recrudescence du phénomène de « squat », que ce soit en centre-ville ou dans l’agglomération. Même si la plupart sont de petites tailles et n’accueillent que très peu de personnes (à l’image de l’ancienne discothèque « Le Studio One » sur l’Île du Ramier), d’autres au contraire sont très importants et interpellent en haut-lieu…

Le squat des anciens bureaux Cegelec aux Arènes en fait partie. Celui-ci est de nouveau dans l’actualité depuis l’incendie qui s’y est déclaré mercredi dernier et les tirs d’armes à feu constaté par des voisins cet hiver. Ce campement de fortune fait partie des sept squats que l’association Médecins du Monde a décidé de suivre sur Toulouse et pour elle la situation est critique. Le 10 février dernier, et ce avec le collectif Solidarité Roms, elle avait déjà envoyé un courrier au maire Jean-Luc Moudenc pour l’informer des risques sanitaires qu’un tel endroit représentait.

Il faut dire que pas moins de 900 personnes immigrés (dont environ 300 enfants) vivent les uns sur les autres dans ce dédale de bâtiments, faisant de cet ancien complexe bancaire le plus gros squat de France. Les associations mettent l’accent sur des conditions d’hygiènes déplorables, ainsi que sur un accès aux soins, à l’électricité et au chauffage difficiles. Le démantèlement et l’évacuation du squat sont désormais les seules options envisageables au vue de la situation sanitaire d’une part et de l’inquiétude des riverains face à cette zone de non-droit.

 

Source : infos-toulouse

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