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lundi, 09 juillet 2018

Squat des piscines privées, le nouveau jeu des « jeunes » toulousains

Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2018

   
 
piscines privées
Il fait beau sur Toulouse. Il fait chaud… les températures sont caniculaires. Il faut se rafraîchir. Et rien de plus idéal qu’une bonne trempette. Problème, à Toulouse, la mer est à 150 kilomètres et dans la Garonne comme le canal du Midi… c’est interdit ! Alors certains jeunes se rabattent sur le squat des piscines privées.

C’est pour ces multiples raisons que l’on assiste depuis plusieurs semaines à un phénomène devenu maintenant récurrent dans la ville rose : l’occupation illicite des piscines privées ou résidentielles.

Des « jeunes » issus de la banlieue toulousaine, pour qui le squat de piscines privées est devenu la nouvelle attraction à la mode, n’hésitent plus à s’approprier ces lieux privées, quitte à déclencher des rixes avec les propriétaires.

Lire aussi : Dans certains quartiers, tuer du « flic » n’est plus un tabou

À l’été dernier, plusieurs de ces délinquants, après avoir été sommés de quitter une  piscine de résidence, sont revenus avec plusieurs de leurs amis pour en découdre. Ils ont successivement frappé deux mères de famille devant leurs enfants et ont donné des coups de poing à deux hommes qui cherchaient à protéger ces femmes. Un des locataires a tenté de faire fuir les occupants en leur donnant des coups de ceinturon. En représailles, la bande de jeunes l’a frappé de plusieurs coups de pied, de poing et avec le ceinturon qu’ils sont parvenus à lui arracher.

« Début juillet, un homme a eu le nez cassé  après avoir tenté de faire fuir une autre bande qui squattait la piscine de sa résidence, à côté de Toulouse. »

À Toulouse, nombre de jeunes n’hésitent pas à escalader les clôtures des propriétés ou résidences privées pour aller couler quelques brasses dans les eaux claires de leurs voisins. Certains vont même jusqu’à s’inviter au bord de l’eau en présence des propriétaires, qui, intimidés, restent pétrifiés.

« Les services de police de la ville comptent actuellement plus d’une centaine d’appels téléphoniques par semaine de résidents Excédés demandant à la police de venir faire déguerpir les intrus. »

Cette nouvelle forme de délinquance prend de plus en plus d’ampleur chaque année, la police ne pouvant intervenir faute de personnels sur chaque incident, les obligeant à prioriser les cas de violences, eux aussi de plus en plus fréquents. 

 

Source : infos-toulouse

jeudi, 26 octobre 2017

Toulouse. Un squat pour clandestins toléré par les pouvoirs publics

Publié par Guy Jovelin le 26 octobre 2017

   
 

Pendant que la mairie de Toulouse livre bataille contre les squats sauvages, un hôtel désaffecté au nord de la ville (75, Rue de la Glacière) a été réquisitionné le dimanche 15 octobre par le collectif AutonoMIE afin d’y loger… des mineurs isolés étrangers. Pour ne pas dire clandestins. 

C’est face à un véritable cercle vicieux que l’on se retrouve désormais à Toulouse. Dès qu’un squat est évacué ou qu’un campement illégal est démantelé, il est immédiatement remplacé par un autre, quand ce n’est pas plusieurs. Ainsi, le moindre bâtiment vide ou vacant est pris d’assaut et occupé illégalement… Tel est le cas de cet ancien hôtel de deux étages maintenant habité par près de 70 personnes ! Sur la page Facebook du collectif, les organisateurs sont ravis : « La négociation avec la police a pu se faire sans stress. Tous les voyants sont au vert pour que le lieu se pérennise… mais on reste vigilants tant que la procédure n’est pas officiellement déclenchée !« . Sous couvert d’une « grande aventure collective« , comme ils nomment cette occupation illégale d’une propriété privée, le collectif AutonoMIE se réjouit donc de l’aide qu’il apporte à ces mineurs étrangers. Une trentaine de chambres sont maintenant nettoyées, réhabilitées et mises à disposition de ces jeunes personnes.

Faux mineurs isolés étrangers. Vrais clandestins

« Par cette action, le collectif souhaite, non seulement donner un toit à ces mineurs étrangers, mais surtout porter à l’attention médiatique la situation de ces jeunes. Alors que le département a pour obligation de prendre en charge et de scolariser les mineurs isolés quelle que soit leur nationalité, la Haute-Garonne a mis en place depuis 2016 un système de discrimination visant à mettre les migrants à l’écart de l’Aide Sociale à l’Enfance » précise le collectif AutonoMIE. Sur le papier, leurs revendications pourraient sembler louables si leurs données n’étaient pas -volontairement- tronquées. Effectivement, dès qu’ils arrivent dans notre département, les mineurs isolés étrangers sont orientés vers le Dispositif Départemental d’Accueil, d’Evaluation et d’Orientation des Mineurs Isolés (DDAEOMI). Cette structure se doit d’évaluer les personnes étrangères se présentant comme mineures et de procéder à un vrai cas par cas quant à leur prise en charge… Et le nombre de « faux mineurs » ne cesse de s’accroître. En réalité, les 70 personnes qui squattent, en ce moment l’hôtel désaffecté de la Rue de la Glacière n’ont pas été reconnus comme mineurs par le département. De plus, il est catégoriquement faux de dire que les personnes qui se voient refuser le statut de « mineur » sont délaissées et se retrouvent seules puisque ces dernières sont prises en charge dans des structures habilitées à l’aide sociale et à l’enfance. Des centres d’accueils existent et ces personnes peuvent y loger dans l’attente d’une décision du juge des enfants. Quand on sait que 1 427 000 euros par an sont utilisés pour le bon fonctionnement du DDAEOMI, les raccourcis que font les membres d’AutonoMIE apparaissent un peu faciles et témoignent d’une mauvaise foi militante, servant leur idéologie « sans-frontiériste ».

Un deux poids, deux mesures souvent favorable aux clandestins

La tolérance des pouvoirs publics et des policiers envers ce collectif occupant illégalement un bâtiment privé est à mettre en contraste avec l’initiative menée par le Bastion Social cet été à Lyon. Occupant et réhabilitant un bâtiment public laissé à l’abandon depuis plusieurs décennies, c’est sous le slogan « les nôtres avant les autres », qu’ils ont tenté d’offrir un toit aux français mal-logés ou en situation de précarité. Les médias se sont offusqués, la justice a été bien plus expéditive que lorsque qu’une résidence privée est squatté et le Bastion Social a été délogé après seulement 3 semaines. Conséquence : Denise, retraitée handicapée, qui n’a pas menti sur son âge, s’est de nouveau retrouvée à la rue lorsque les policiers ont procédé au délogement. Du côté de Toulouse, aucune procédure d’expulsion n’a encore été enclenchée contre les squatteurs de l’hôtel, propriété de Toulouse-Métropole depuis quelques mois… Deux poids, deux mesures.

L. Fandor

 

Source : infos-toulouse

mercredi, 15 mars 2017

Les squats Toulousains inquiètent Médecins du Monde

Publié par Guy Jovelin le 15 mars 2017

© Radio France - Vanessa Marguet

Après l’incendie de mercredi dernier, Médecins du Monde s’inquiète sur l’avenir du plus grand squat de France, situé dans le quartier des Arènes à Toulouse. L’ONG veut alerter les autorités publiques pour que des solutions soient trouvés, notamment en terme de salubrité et d’hygiène, avant que surgisse un drame humain. 

Les bâtiments vacants ou abandonnés ne le sont pas pour tout le monde à Toulouse. On remarque effectivement une recrudescence du phénomène de « squat », que ce soit en centre-ville ou dans l’agglomération. Même si la plupart sont de petites tailles et n’accueillent que très peu de personnes (à l’image de l’ancienne discothèque « Le Studio One » sur l’Île du Ramier), d’autres au contraire sont très importants et interpellent en haut-lieu…

Le squat des anciens bureaux Cegelec aux Arènes en fait partie. Celui-ci est de nouveau dans l’actualité depuis l’incendie qui s’y est déclaré mercredi dernier et les tirs d’armes à feu constaté par des voisins cet hiver. Ce campement de fortune fait partie des sept squats que l’association Médecins du Monde a décidé de suivre sur Toulouse et pour elle la situation est critique. Le 10 février dernier, et ce avec le collectif Solidarité Roms, elle avait déjà envoyé un courrier au maire Jean-Luc Moudenc pour l’informer des risques sanitaires qu’un tel endroit représentait.

Il faut dire que pas moins de 900 personnes immigrés (dont environ 300 enfants) vivent les uns sur les autres dans ce dédale de bâtiments, faisant de cet ancien complexe bancaire le plus gros squat de France. Les associations mettent l’accent sur des conditions d’hygiènes déplorables, ainsi que sur un accès aux soins, à l’électricité et au chauffage difficiles. Le démantèlement et l’évacuation du squat sont désormais les seules options envisageables au vue de la situation sanitaire d’une part et de l’inquiétude des riverains face à cette zone de non-droit.

 

Source : infos-toulouse