Les attentats se suivent et rien ne change. De Paris à Londres, de Manchester à Saint-Pétersbourg, les terroristes islamistes se jouent des services de renseignement et des forces de l’ordre. La peur laisse place à l’incompréhension. On allume des bougies au milieu de bouquets de fleurs et on attend. On attend le prochain attentat sans même oser dresser un diagnostic pourtant indispensable aux sociétés européennes ne veulent pas mourir sous les coups des musulmans intégristes.
Un concert comme il y en a des milliers chaque jour en Europe. Une icône de la jeunesse se produit devant ses fans. La foule sort heureuse et dans un souffle aussi violent qu’inattendu, des dizaines de vies sont brisées. Le terrorisme vient une fois encore de frapper et un goût amer envahit de nouveau des téléspectateurs démunis qui assistent presque en direct à ce chaos meurtrier.
Les chaînes « d’information » en continu lancent des éditions spéciales dans lesquelles rien n’est dit, mais l’angoisse s’infiltre dans tous les pores de notre chair. Des pseudo experts s’installent sur les plateaux et expliquent toujours la même chose. Le pays touché est plus ou moins engagé dans la lutte contre l’Etat islamique. Ce n’est pas la première fois que les intérêts de se pays sont frappés ou menacés. La population est malheureusement habituée à ce genre d’événement. L’enquête a d’ores et déjà commencé et on vérifie si le suspect a agi seul ou avec des complices. Entre temps, le décompte des victimes s’allonge. La conclusion reste toujours la même : « la question n’est pas de savoir si les islamistes vont encore frapper, mais quand ils vont frapper ».
Est-on entré dans un cycle mortifère sans fin ? La France en premier lieu, et les autres pays européens sont-ils condamnés à subir des attaques terroristes jusqu’à l’écroulement d’un des deux camps ? Force est de constater qu’un seul camp se bat malgré la « guerre » déclarée par Hollande le mou et son successeur Macron pantin Ier. La riposte n’existe pas. Le semblant de guerre mené en Irak et en Syrie est une parodie qui n’a des effets que grâce à l’action sérieuse des troupes russes. La France largue des bombes dans le désert syrien grâce au soutien logistique des Etats-Unis et nos politiques croient que cela va empêcher de nouveaux attentats sur notre sol.
Déni de réalité
L’attentat de Manchester a été perpétré par un ressortissant britannique de confession musulmane. Pauvre raté déjà bien identifié par les services, il a finalement conclu sa misérable vie en emportant des dizaines d’innocents dans son ultime acte de perdition. Les médias s’étonnent encore qu’un autochtone puisse commettre un massacre contre ses propres concitoyens. Des médias qui adorent souligner qu’il existe des convertis à l’islam parmi les individus régulièrement arrêtés. Il ne faut surtout pas pointer l’islam du doigt et pour cela la mise en exergue de phénomènes plus marginaux est requis.
Que donc faire avec l’islam et les milliers de radicalisés qui circulent et complotent librement en France ? A chaque fois, le terroriste est connu des services de renseignement, à fait l’objet d’une enquête, est fiché S (pour la France), mais n’a malheureusement pas pu être arrêté avant son passage à l’acte. Rajoutons qu’il s’agit toujours de multirécidivistes qui sont dehors au lieu de moisir en prison. Quand on disait que Taubira et ses acolytes sont des irresponsables…
Après l’attentat du Bataclan qui a laissé sur le carreau plus de 130 victimes en plein Paris, l’espoir d’une réaction forte contre tous les individus repérés et prêts à passer à l’attaque est né. Et en fait rien ! L’Etat d’urgence n’a eu des effets qu’en surface alors que l’heure est venue à la neutralisation de tous les fichés S et de leurs soutiens. Comment expliquer qu’un Etat comme la Russie, qui abrite une forte communauté musulmane, qui est détesté par des dizaines de milliers de musulmans à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières ne soit frappé que si rarement ? Les attaques qu’elle subit sont meurtrières, mais restent peu nombreuses. La Russie, elle, protège sa population et met un point final aux terroristes en herbe. Une politique qui est la seule efficace contre des individus qui ne souhaitent que tuer et être tués.
La lutte contre le terrorisme est une guerre. Une guerre se mène jusqu’à la victoire. A force d’attendre passivement, la France et les autres pays européens se retrouvent dans la position de l’armée française en 1939. Postés sur une ligne Maginot, ils ne voient pas que sans réaction forte, la défaite les attend à coup sûr.
Source : 24heuresactu
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