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mardi, 20 juin 2017

Le Conseil d’État suspend l’assignation à résidence d’un couple de Maubeugeois

Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2017

Le Conseil d’État a confirmé, ce lundi, l’annulation des assignations prononcée vendredi par le juge des référés du tribunal administratif de Lille. PHOTO ARCHIVES LA VOIX.
Le Conseil d’État a confirmé, ce lundi, l’annulation des assignations prononcée vendredi par le juge des référés du tribunal administratif de Lille. PHOTO ARCHIVES LA VOIX.

« Les intéressés ont été proches de la mouvance islamiste, ont fréquenté des personnes en lien avec l’organisation «État islamique», ont consulté régulièrement des sites Internet (…) prônant la guerre sainte et publiant des consignes pour les individus projetant de commettre des attentats »

Le représentant du ministère de l’Intérieur a commencé par mettre en avant «  la menace très sérieuse  » que ferait peser le couple « sur la sécurité et l’ordre publics  ». Une dangerosité dont l’existence a été confirmée par le Conseil d’État, qui constate dans son ordonnance que «  M. et Mme  H. ont pu légalement être regardés comme représentant une menace d’une particulière gravité pour la sécurité et l’ordre publics et assignés à résidence pour ce motif  ». Les juges observent notamment que «  les intéressés ont été proches de la mouvance islamiste, ont fréquenté des personnes en lien avec l’organisation «État islamique» , ont consulté régulièrement des sites Internet (…) prônant la guerre sainte et publiant des consignes pour les individus projetant de commettre des attentats  ». Des éléments attestés par les perquisitions menées au domicile du couple, et sur lesquels s’est appuyée la justice pour renouveler la mesure d’assignation à résidence.

Pas de fait nouveau

Sauf que, depuis une décision du Conseil Constitutionnel du mois de mars 2017, l’administration a désormais l’obligation de prouver qu’il existe «  des éléments nouveaux ou complémentaires (…) de nature à justifier la prolongation  ». Ce qu’a été incapable de faire le représentant du ministère de l’Intérieur, ce lundi, à l’audience, arguant d’« éléments constants  » mais n’apportant aucun fait nouveau au dossier.

Les juges en ont déduit que l’instruction ne permettait pas de déterminer que leur comportement «  constituerait une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public ». La haute juridiction administrative a donc annulé les mesures d’assignation à résidence frappant ce couple.

 

Source : lavoixdunord

Coups de feu et coups de machette, place Arnaud-Bernard à Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2017

  
 

Une importante rixe a éclaté dans la nuit du lundi 19 au mardi 20 juin sur la place Arnaud-Bernard, dans le centre ville de Toulouse, aux alentours de 1h20. Des coups de feu ont été entendus et une personne au moins aurait reçu un coup de machette. Une enquête a été ouverte. 

Quartier historique depuis l’époque médiévale à Toulouse, il est aujourd’hui le repère d’un conglomérat de trafiquants de drogue et d’islamistes de tout poil. C’est donc régulièrement que la place Arnaud-Bernard fait parler d’elle dans l’actualité. Dans la nuit du lundi 19 au mardi 20 juin, deux groupe d’individus armés ont surgi, l’un du Boulevard Lascrosses, l’autre venant de la Place des Tiercettes. Ils étaient munis d’au moins une machette, de bombes lacrymogènes et d’armes à feu.

La panique a gagné les clients attablés sur les terrasses des cafés et des restaurants, lorsque la bagarre a éclatée. Selon des témoins, qui ont apportés leur témoignage à La Dépêche, des coups de feu ont retenti, notamment en direction de plusieurs établissements de restauration. Une personne a été blessé à la tête par un coup de machette, elle a été transporté à l’hôpital de Purpan. Au total quatre blessés légers sont à déplorer.

Les assaillant ont tous pris la fuite. L’enquête ouverte par la police nationale s’oriente vers un règlement de compte entre bandes rivales, sur fond de trafic de cigarette.

 

Source : infos-toulouse

Être un islamiste fiché S et avoir un permis de détention d’armes ? En France, c’est possible !

Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2017

L’islamiste radical qui, lundi après-midi sur les Champs-Élysées à Paris, a lancé sa voiture (dans laquelle se trouvaient deux bonbonnes de gaz, un fusil d’assaut et deux pistolets automatiques) sur un fourgon de gendarmerie, détenait des armes en toute légalité !

Cet homme de 31 ans était fiché S pour « appartenance à la mouvance islamiste radical » depuis 2015, ce qui ne l’empêchait pas de disposer d’un permis de détention et de transport d’armes en tant que tireur sportif. Un permis renouvelé en février 2017 par la préfecture de l’Essonne…

Heureusement que les autorités nous répètent que l’état d’urgence permet de mieux lutter contre le terrorisme !


 

Source : medias-presse.info