Islamisme, quand les contribuables entretiennent leur bourreau
Pour peu qu'on veuille bien s'y intéresser, la vie intérieure des mosquées établies dans notre pays ne déçoit jamais. On a ainsi entendu parler de celle de Winterthur, régulièrement citée lorsqu'il est question de jihadisme. Quelques figures emblématiques feraient l'objet d'enquêtes de la part du Ministère public, instance aussi discrète que son tableau de chasse. A cette heure, An Nur semble susciter un intérêt soutenu de la part des enquêteurs espagnols travaillant sur les attentats de Barcelone. A Bâle, à la mosquée du roi Faysal, il fut question de fatwa légitimant les crimes de quelque nature qu'ils soient contre les ressortissants d'un état infidèle ou de poignée de mains refusée à une enseignante sous prétexte qu'elle est une femme. Il y a aussi eu Genève avec le Petit-Saconnex, ses imams fichés S, tout comme le responsable de la sécurité, son financement pour le moins opaque et ses voyageurs partis faire le jihad sous les couleurs de l'Etat Islamique. Rien de bien exceptionnel me direz-vous, ces éléments inquiétants n'ayant guère suscité de réactions de la part des mondes politique ou judiciaire, trop heureux ne pas avoir à se frotter à ces prosélytes chicaniers et malcommodes.
Aujourd'hui, c'est le Bund qui attire notre attention sur une autre curiosité proposée par les enrichisseurs culturels, à savoir la mosquée de Bienne et son bien sympathique imam Abu Ramadan, homme de paix et d'amour qui propose à ses ouailles des prêches appelant Allah à détruire les ennemis de l'islam, les Juifs, les Chrétiens, les Hindous, les Russes et les Chiites, ceci en vue de redonner à sa croyance sa gloire antique.
Le parcours de cet homme appelant à la destruction de ceux que l'accueillent et l'entretiennent vaut son pesant de cacahouètes. Prétendument persécuté par le régime du colonel Khadafi, le personnage arrive de Libye à fin 1998 pour demander l'asile qu'il ne tarde pas à obtenir bien évidemment. Il se dit agronome mais le doute subsiste, Abu Ramadan étant brouillé avec le travail. Sa fainéantise n'a bien sûr aucune incidence sur son parcours en Suisse puisqu'il est aujourd'hui titulaire du permis C, touchant ainsi CHF 600'000.— d'aide sociale entre 2004 et 2017. Dans la mesure où l'intéressé ne maitrise ni le français ni l'allemand après tant d'années, on ne peut que constater qu'il n'a pas profité de son temps libre pour travailler à son intégration.
Il est vrai qu'Abu Ramadan est un homme occupé. Il officie en effet à titre gracieux à la Mosquée de Bienne lors de la prière du vendredi, occasion en or pour distiller sa haine aux fidèles qui semblent s'accommoder du discours. Doté d'un sens de l'humour pour le moins étonnant chez pareil personnage, l'imam précise que l'amour, la tolérance et la générosité sont ses lignes directrices dans ses relations avec les musulmans et les non-musulmans, d'où on déduit que la destruction qu'il nous souhaite participe de sa vision de l'amour, de la tolérance et de la générosité. Ce dernier terme évoque sans doute celle du citoyen contribuable appelé à sponsoriser le personnage et ses appels à la destruction. Pour compléter le tout, fort de son sentiment d'avoir la nationalité suisse, l'imam retourne volontiers dans son pays d'origine pour réclamer à la télévision l'instauration d'un califat islamique.
Ce nouveau cas démontre une fois de plus à quel point nous sommes naïfs face à la haine que ces islamistes éprouvent pour nous. Interprétant à juste titre notre tolérance comme de la faiblesse, ils profitent de la liberté que nous leur octroyons pour appeler à notre destruction, ceci en profitant des largesses publiques. Il est vrai que jusqu'ici, les mosquées qui se sont signalées par leur radicalisme sont toutes situées dans des villes de gauche. Ceci explique cela.
Source : lesobservateurs
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