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dimanche, 27 août 2017

Dans "Présent" de cette fin de semaine : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son livre "La Hongrie sentinelle de l'Europe" (Les Bouquins de Synthèse nationale)

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

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Femmes de militaires en colère : «Les familles sont à bout»

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

Par Chloé Marriault

 Mis à jour 

 

Des dizaines de personnes ont répondu samedi à l'appel du collectif des «Femmes de militaires en colère» pour défiler à Paris et dénoncer les mauvaises conditions de travail des soldats.

«Quand mon mari est rentré d'une opération extérieure au Mali et qu'il m'a raconté ses conditions de vie, je n'imaginais pas que cela pouvait être aussi dur et précaire. C'est honteux, ils sont logés dans des conditions déplorables, mal nourris...», se désole Marion*, 26 ans, ruban bleu-blanc-rouge autour du poignet. Aujourd'hui, son compagnon est mobilisé, comme 7500 autres soldats, dans l'opération Sentinelle.

Ce samedi, elle a fait le déplacement de Bretagne pour manifester contre les conditions de travail des militaires. Comme elle, des dizaines de personnes sont descendues dans la rue, boulevard des Invalides, à proximité du ministère des Armée, pour répondre à l'appel du mouvement Femmes de militaires en colère.

» Les femmes de militaires manifestent leur colère à Paris

Ce mouvement, né à la suite de l'annonce de coupes budgétaires de l'armée et de la démission du Général de Villiers, fédère près de 6000 personnes sur Facebook. Parmi elles, Jessica, 32 ans. Elle est venue de l'Aisne pour faire part de son ras-le-bol, alors que son mari, comme tous les militaires, est contraint au devoir de réserve. Sa principale requête: la fin du logiciel Louvois, le dispositif de rémunération des militaires. Trop-perçus à rembourser, soldes non-versées ou avec des mois de retard: ces dysfonctionnements sont pointés depuis des années. «Ce système rend notre quotidien difficile. Il faut sans cesse surveiller les comptes, vérifier qu'il n'y a pas d'erreurs, et le cas échéant, engager des procédures longues et prenantes», déplore-t-elle. Elle dénonce un quotidien marqué par l'incertitude. «Les rémunérations varient d'un mois sur l'autre, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. C'est difficile de se projeter.» Loetitia, co-fondatrice du mouvement, confirme: «Les familles sont à bout. On reçoit de nombreux témoignages. Elles nous racontent qu'elles ont eu des trop-perçus qu'elles n'arrivent pas à rembourser, que le mari n'a pas reçu sa solde intégrale ce mois-ci. Certains pensent à divorcer car ils n'y arrivent plus.»

Sophie, 25 ans, venue d'Alsace, souhaite, elle, que davantage de moyens soient accordés à l'armée. Elle regrette que les familles aient à acheter du matériel avec leurs propres deniers. «L'armée fournit du matériel vieux et obsolète, alors mon mari est obligé de s'équiper lui-même, témoigne-t-elle. Sacs de couchage, treillis, chaussures... Cela représente environ 200 euros par mois.» Si les femmes de militaires ont des griefs multiples, elles ont un point commun: «On se retrouve toutes seules face à des situations que l'on n'arrive plus à gérer», avance Loetitia, avant d'entonner la Marseillaise derrière la bannière «Femmes de militaires en colère, force et honneur».

Par cette manifestation, le collectif entend sensibiliser l'opinion publique mais aussi la sphère politique. «Les militaires mettent leur vie en danger tous les joursmais n'ont pas de reconnaissance, ils ont de moins en moins de moyens, ils sont épuisés. On aimerait qu'on nous propose de se mettre autour de la table pour prendre en considération ce que nos familles vivent au quotidien». Le mouvement donne déjà rendez-vous fin septembre aux épouses de militaires en colère pour un nouveau rassemblement, cette fois-ci en région.

* Le prénom a été changé

 

Source : lefigaro

France: retour des menus sans porc dans les cantines de Châlon-sur-Saône

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

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La pratique de distribution de menus de subsititution au porc dans les restaurants scolaires, mise en place en 1984 à Chalon-sur-Saône, y revient après deux années de suspension.AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

Le tribunal administratif de Dijon, dans le centre-est de la France, a dit oui au retour des menus sans porc, une viande considérée comme impure chez les musulmans comme pour les juifs au menu des cantines de Chalon-sur-Saône.

Dès la rentrée scolaire, il y aura bien la distribution de menus avec la mention « avec » ou « sans porc » dans les cantines de Chalon-sur-Saône. Cette décision intervient après deux ans d'un long combat judiciaire.

C'est en effet en 2015, que le maire Les Républicains, Gilles Platret et le Conseil municipal, votent au nom de l'égalité et la laïcité la suppression des menus de substitution les jours où du porc est servi à la cantine.

Depuis 2 ans cette décision suscite un véritable tollé auprès de la communauté de confession musulmane. Sur les 2 000 élèves scolarisés, près de 50% sont concernés et pénalisés.

Mis devant le fait accompli, les parents dénoncent une atteinte du « droit au respect de la liberté de culte et de conscience » et ils demandent à la Ligue de défense judiciaire des musulmans (LDJM) de saisir la justice.

Plus de 7500 partenariats entre petits producteurs et magasins E.Leclerc dans toute la France
 

Le tribunal administratif a donc tranché, annulant la décision du maire et de son Conseil municipal, impliquant ainsi le retour à des menus de substitution dans les cuisines des écoles. Une pratique vieille de 30 ans à Chalon-sur-Saône.

 

Source : rfi.fr

Le ministre hongrois de la défense demande aux officiers de lutter contre l’immigration illégale et garder la foi chrétienne

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

par   26 août 2017 

Il faut lire et relire ces mots de István Simicsko, ministre hongrois de la défense, adressés aux jeunes officiers prêtant serment lors de la fête nationale hongroise le 20 août dernier.

“Pour que nos enfants et petit-enfants vivent en tant que Hongrois en Hongrie, nous devons défendre nos frontières avec tous les moyens à notre disposition, et lutter contre le terrorisme et l’immigration illégale.”

Nous devons garder notre foi chrétienne, dans ce monde pressé et changeant. Il n’y a pas d’autre voie […] que la foi chrétienne que nous avons reçu de Saint-Etienne pour nous mener de l’avant.”

 

Le ministre hongrois de la défense, István Simicsko, lors de la cérémonie du 20 août 2017 à Budapest.

Le ministre Simicsko a ajouté qu’il ne pouvait y avoir d’avenir pour le pays que tant que des jeunes hongrois seront capables de mourir pour la patrie. Des paroles comme on aimerait en entendre chez nous en France, mais nous en sommes loin…

Le ministre hongrois a d’ailleurs conclu :

“Malheureusement il semble aujourd’hui que Bruxelles renonce à sa foi, et perd ses fondamentaux. Nous Hongrois avons appris que la Hongrie, notre patrie, représente pour chacun de nous un bien inestimable et irremplaçable.”

Le président de la république de Hongrie, János Áder, lors de la cérémonie du 20 août 2017 à Budapest.

 

Jeunes officiers hongrois lors de la cérémonie du 20 août 2017.
Source : medias-presse.info

Emmanuel Macron remis à sa place par le Premier ministre polonais

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

par   26 août 2017 

Pour qui se prend Emmanuel Macron ? Il peut bien s’imaginer en Jupiter lorsqu’il prend sa douche mais il n’impressionne guère les gouvernements des pays d’Europe centrale.

En quelques jours, la politique diplomatique  de la France avec la Roumanie et avec la Pologne a viré au cauchemar par la faute de l’arrogance d’Emmanuel Macron.

Ce fut d’abord un premier échec en Roumanie sur les travailleurs détachés, puis un deuxième échec cinglant en Pologne à la suite des déclarations du président français, vendredi à Varna, affirmant que Varsovie faisait “une nouvelle erreur” en refusant de s’aligner sur la position française de durcir les accords sur les travailleurs détachés, ajoutant que la Pologne se “mettait en marge de l’Europe sur de nombreux sujets”.

Et Macron de déclarer avec mépris “La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe” avant de conclure, condescendant, que “le peuple polonais mérite mieux que cela”.

Emmanuel Macron renouait ainsi avec son discours du 21 juin critiquant ceux qui voient dans l’Europe un « supermarché », c’est-à-dire les pays d’Europe centrale qui voudraient avoir les avantages de l’UE sans s’encombrer de la solidarité, notamment sur l’accueil des réfugiés.

La réplique de Beata Szydlo, premier ministre de Pologne, a été cinglante :

« Peut-être ces déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d’expérience et de pratique politique, ce que j’observe avec compréhension, mais j’attends qu’il rattrape rapidement ces lacunes et qu’il soit à l’avenir plus réservé »

« Je conseille à M. le président de s’occuper des affaires de son pays, il réussira alors peut-être à avoir les mêmes résultats économiques et le même niveau de sécurité de ses citoyens que ceux garantis par la Pologne. »

« Ce n’est ni le président de la France ni aucun autre dirigeant qui décidera personnellement de l’avenir de l’Europe, mais l’ensemble des membres de la communauté. (…) Nous avons les mêmes droits que la France, que les autres pays membres. »

 

Source : medias-presse.info