Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 02 mai 2018

La Pologne poursuit sa décommunisation

Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2018

Par  le 01/05/2018

décommunisation,pologne

Pendant près de 70 ans le monument à la gloire des soldats de l’Armée rouge a dominé la grande place de Legnica, dans le sud-ouest de la Pologne, pour être finalement enlevé au petit matin ces jours-ci et finir, comme des dizaines d’autres, dans un entrepôt municipal.

« En vertu de la loi de décommunisation, les communes avaient jusqu’à la fin mars pour enlever ces monuments aux frais de l’Etat. Après ce délai, on l’aurait payé de notre poche », explique à l’AFP le porte-parole de la ville Arkadiusz Rodek.

Pour le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS), auteur de la loi du 1er avril 2016, l’Armée rouge a certes bien chassé les nazis mais elle a surtout imposé un autre régime totalitaire dont les vestiges doivent être éliminés sans merci.

La ville de Legnica, dite « le Petit Moscou » pour avoir abrité la plus grande base militaire soviétique en Pologne, a dû faire venir une grue pour enlever ce bronze de 2,5 tonnes. La statue de « gratitude » est un classique de propagande stalinienne: d’un geste fraternel mais dominateur, un soldat soviétique confie à un soldat polonais la liberté reconquise, en présence d’une petite fille, vêtue en pionnier, symbole d’un avenir radieux. Certains habitants sarcastiques voyaient dans ce duo « le premier couple homosexuel du bloc soviétique ».

En 2016, le gouvernement PiS a chargé l’Institut national de la mémoire (IPN) de superviser l’opération de décommunisation. « Tant que les monuments communistes restent dans l’espace public, ils glorifient le régime communiste. Ils doivent être démontés et transférés dans des musées de propagande communiste », comme celui de Podborsko, dans le nord-ouest, explique à l’AFP l’historien Maciej Korkuc, directeur à l’IPN, qui a répertorié quelque 300 monuments du genre.[…]

Les rues à la mémoire de Polonais des Brigades internationales de la guerre d’Espagne ont été rebaptisées, provoquant des protestations en Pologne et à l’étranger. Et Moscou voit dans la démolition des monuments une offense aux soldats soviétiques morts pour chasser de Pologne les Allemands nazis.

Aux yeux de l’opposition, le PiS réalise sa propre politique historique, érige ses propres monuments et glorifie ses propres héros. Elle se demande jusqu’où cette politique peut aller en entendant les plus radicaux, dont le Premier ministre Mateusz Morawiecki, dirent rêver de démolir le Palais de la culture et des sciences, la gigantesque tour offerte à Varsovie par Joseph Staline.

 

7sur7 via fdesouche

mercredi, 03 janvier 2018

Le PM polonais : «La Pologne a accueilli de nombreux réfugiés ukrainiens mais n’acceptera pas de migrants venant de pays musulmans»

Publié par Guy Jovelin le 03 janvier 2018

Par  le 02/01/2018


La Pologne a reçu de nombreux réfugiés d’Ukraine, mais ne changera pas sa position et n’acceptera pas les migrants des pays musulmans, a déclaré le Premier ministre Mateusz Morawiecki.

La Commission européenne a déposé une plainte contre la Pologne, la Hongrie et la République tchèque devant la Cour européenne en raison de leur refus d’accueillir des réfugiés dans le cadre du programme de relocalisation de l’UE.

Le Premier ministre a déclaré que son pays n’abriterait pas les migrants du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Cependant, il a dit que la Pologne travaille pour apaiser les tensions sur le flanc Est de l’Union européenne et a déjà reçu plusieurs dizaines et peut-être même plusieurs centaines de milliers de réfugiés en provenance d’Ukraine.

 

News.am via fdesouche

mardi, 12 décembre 2017

Pologne : un prêtre comme nous n’en voyons pas chez nous. Epoustouflant ! [vidéo]

Publié par Guy Jovelin le 12 décembre 2017

jesus-marchands-temple

Video Player lire la vidéo : http://lesobservateurs.ch/2017/12/11/pologne-un-pretre-co...
 
 
 
 

Source

dimanche, 27 août 2017

Emmanuel Macron remis à sa place par le Premier ministre polonais

Publié par Guy Jovelin le 27 août 2017

par   26 août 2017 

Pour qui se prend Emmanuel Macron ? Il peut bien s’imaginer en Jupiter lorsqu’il prend sa douche mais il n’impressionne guère les gouvernements des pays d’Europe centrale.

En quelques jours, la politique diplomatique  de la France avec la Roumanie et avec la Pologne a viré au cauchemar par la faute de l’arrogance d’Emmanuel Macron.

Ce fut d’abord un premier échec en Roumanie sur les travailleurs détachés, puis un deuxième échec cinglant en Pologne à la suite des déclarations du président français, vendredi à Varna, affirmant que Varsovie faisait “une nouvelle erreur” en refusant de s’aligner sur la position française de durcir les accords sur les travailleurs détachés, ajoutant que la Pologne se “mettait en marge de l’Europe sur de nombreux sujets”.

Et Macron de déclarer avec mépris “La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe” avant de conclure, condescendant, que “le peuple polonais mérite mieux que cela”.

Emmanuel Macron renouait ainsi avec son discours du 21 juin critiquant ceux qui voient dans l’Europe un « supermarché », c’est-à-dire les pays d’Europe centrale qui voudraient avoir les avantages de l’UE sans s’encombrer de la solidarité, notamment sur l’accueil des réfugiés.

La réplique de Beata Szydlo, premier ministre de Pologne, a été cinglante :

« Peut-être ces déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d’expérience et de pratique politique, ce que j’observe avec compréhension, mais j’attends qu’il rattrape rapidement ces lacunes et qu’il soit à l’avenir plus réservé »

« Je conseille à M. le président de s’occuper des affaires de son pays, il réussira alors peut-être à avoir les mêmes résultats économiques et le même niveau de sécurité de ses citoyens que ceux garantis par la Pologne. »

« Ce n’est ni le président de la France ni aucun autre dirigeant qui décidera personnellement de l’avenir de l’Europe, mais l’ensemble des membres de la communauté. (…) Nous avons les mêmes droits que la France, que les autres pays membres. »

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 25 août 2017

La tournée chaotique de Macron dans les pays de l'Est vire à l'incident diplomatique

Publié par Guy Jovelin le 25 août 2017

Le Premier ministre bulgare Bojko Borisov avec Emmanuel Macron. Photo © Vadim Ghirda/AP/SIPA
Le Premier ministre bulgare Bojko Borisov avec Emmanuel Macron. Photo © Vadim Ghirda/AP/SIPA
 

Incident. Emmanuel Macron a créé un incident diplomatique avec la Pologne, quelques jours seulement après avoir contrarié son homologue roumain.

Un incident diplomatique avec la Pologne. Après un premier échec en Roumanie sur les travailleurs détachés, le président de la République avait essuyé un deuxième échec cinglant en Pologne. Mais la violence des déclarations du président français a surpris et choqué la présidence polonaise. Ainsi, Emmanuel Macron n'a pas hésité à dire que Varsovie faisait “une nouvelle erreur” en refusant de s'aligner sur la position française de durcir les accords sur les travailleurs détachés, et a estimé que Pologne se “mettait en marge de l'Europe sur de nombreux sujets”. “La Pologne n’est en rien ce qui définit le cap de l’Europe” a-t-il ajouté pour enfoncer le clou, en concluant que “le peuple polonais mérite mieux que cela”.

Les officiels polonais sous le choc

Les déclarations d'Emmanuel Macron ont été accueillies avec consternation côté polonais. “Peut-être, ses déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d’expérience et de pratique politique, ce que j’observe avec compréhension, mais j’attends qu’il rattrape rapidement ces lacunes et qu’il soit à l’avenir plus réservé” a déclaré, pour lui répondre, la première ministre polonaise.

 

Source : valeursactuelles