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samedi, 16 décembre 2017

Patrimoine des ministres : les neuf véhicules à moteur de Nicolas Hulot

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

S.C.|15 décembre 2017, 23h36 
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, possède un patrimoine de 7,3 millions d’euros. LP/Frédéric DUGIT

Le ministre de la Transition écologique est propriétaire de six voitures, d’un bateau, d’une moto et d’un scooter électrique.

Ecolo… mais pas trop. Selon sa déclaration à la Haute Autorité sur la Transparence de la Vie Publique (HATVP), le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot possède pas moins de neuf véhicules à moteur, dont six voitures, une moto, un bateau et un scooter électrique, dont la valeur totale est estimée à 105 000 euros, ce qui en fait le ministre le plus équipé du gouvernement.

Par ailleurs, l’ancien producteur de télévision, est propriétaire de cinq biens immobiliers, en Bretagne, en Corse et en Savoie. Son patrimoine cumulé atteint environ 7,3 millions d’euros. Il est le deuxième ministre le plus riche du gouvernement derrière sa collègue du Travail, Muriel Pénicaud (7,5 millions d’euros).

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Dans son imposante flotte de « véhicules terrestres à moteur », les modèles haut-de-gamme côtoient les modestes carlingues. Le ministre est propriétaire d’une voiture BMW acquise en 2014 (33 000 euros) et d’une Volkswagen (50 000 euros) depuis cette année. Sa moto BMW, achetée en 2000, vaut 1 000 euros, tout comme son vieux Land Rover et son Peugeot Boxer, tout deux entrés dans son patrimoine en 1998.

 

Nicolas Hulot semble aussi être adepte des virées en 2 CV, dont il est un récent acquéreur. Montant du modèle, acquis en 2017 : 5000 euros. Le scooter électrique, de marque BMW, a été lui aussi acheté cette année au prix de 6000 euros. Quant à son bateau (à moteur), de marque Vaillant, il valait 24 6000 euros lors de son achat en 2012.

Ces véhicules sont-ils dispersés sur ses différentes propriétés ou bien utilisés par d’autres personnes ? La déclaration à la HATVP ne permet pas de le dire. Une chose semble certaine en revanche : quatre de ses engins ont près de 20 ans et ils ne respectent sans doute pas les dernières normes anti-pollution.

 

Source : leparisien

Déjeuner de la nouvelle année présidé par Carl Lang

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

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La laïciste Marlène Schiappa, égérie de la franc-maçonnerie, met ses enfants dans une école catholique

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

 par   16 décembre 2017

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Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat à l’égalité « des femmes et des hommes » a reçu le 8 décembre dernier le prix spécial laïcité du Grand Orient de France.

Au magazine La Vie, elle avait déclaré se faire sa propre religion. En l’occurrence, ses références sont toujours maçonniques, comme le lui a inculqué son père, Jean-Marc Schiappa, président de l’Institut de recherches et d’études de la Libre Pensée.

En 2015, en tant qu’ajointe au maire socialiste du Mans, elle accueillait la Ligue des droits de l’homme en ces termes : « Elles ne sont pas si nombreuses, par les temps qui courent, les organisations qui affirment leur combat contre le cléricalisme, les cléricalismes, la doctrine sociale de l’Eglise ! » et terminait son discours par l’expression maçonnique « salut et fraternité ! ».

Sa dernière initiative : subordonner les subventions associatives au respect d’une charte de la laïcité.

Mais une révélation a de quoi susciter l’étonnement.

Sylvie Tolmont, ancien député socialiste, a dévoilé sur Twitter que Mme Schiappa, chantre du laïcisme, de l’école laïque et républicaine ainsi que du libertinage sexuel, met ses enfants dans une école privée catholique du Mans !

Et de mettre en exergue « l’incohérence manifeste entre sa communication valorisant l’école publique laïque et son choix de scolariser ses enfants dans une école confessionnelle, tant il me semble qu’on puisse légitimement interroger cette contradiction majeure ».

Le moins que l’on puisse écrire, c’est que Marlène Schiappa n’a guère apprécié qu’on lève le voile sur son hypocrisie.

Bien sûr, elle ne dément pas, et pour cause, mais dénonce une atteinte à sa vie privée.

Précisons qu’elle est loin d’être la seule, au sein de la gauche laïcarde, à préférer l’école catholique pour ses enfants.

 

Source : medias-presse.info

Société • Le consumérisme qui dégrade tout

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

 

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Par  Mathieu Bock-Côté

Cette tribune de Mathieu Bock-Côté sur son blogue du Journal de Montréal [14.12] est émouvante parce qu'elle pointe la dégradation de Noël en fête consumériste que l'argent vient souiller. LFAR  

 

 Noël s’en vient. Dans dix jours, on se préparera pour le réveillon.

C’est une belle fête, peut-être la plus belle qui soit, qui nous connecte aux origines de notre civilisation. Elles nous sont rappelées par des chants populaires racontant l’histoire de l’humanité sauvée à partir d’une étable à Bethléem.

C’est aussi la fête de douce mélancolie, quand on avance en âge, à la fois parce qu’on a le souvenir de l’enfance émerveillée, mais aussi parce qu’on voit disparaître peu à peu ceux qui, depuis toujours, étaient associés aux réjouissances familiales.

Noël

Et pourtant, cette belle fête s’accompagne chaque année d’un certain malaise devant son recyclage consumériste.

La publicité massive, qui est une forme d’agression psychologique à temps plein contre ceux qui la subissent, en est le symptôme.

Son message est simple à décoder : Noël ne doit pas être qu’un banquet, mais une orgie consommatrice. C’est ainsi, apparemment, que l’on comblera nos proches, qu’on leur démontrera notre amour.

On nous dira que ce malaise est désormais convenu. Que c’est même la posture que se donnent les moralisateurs d’aujourd’hui pour faire la leçon à ceux qui savent jouir de la vie.

N’y a-t-il pas grand bonheur à donner et recevoir ? Cela va de soi et personne n’est vraiment nostalgique des bas de Noël où on trouvait une orange et un soldat de bois.

L’abondance n’est pas une malédiction et on ne gâchera pas son bonheur de voir le regard émerveillé d’un être aimé à qui on parvient vraiment à faire plaisir.

Mais l’enjeu n’est pas là. Il se trouve plutôt dans la réduction du bonheur à la consommation compulsive qui nous pousse comme des automates dans les magasins comme si nous étions condamnés à nous y retrouver en troupeau.

Souvent, on cherche moins le cadeau qui touchera le cœur qu’on décide de les accumuler, de peur de décevoir s’ils ne sont pas assez nombreux, de peur de passer soi-même pour insuffisamment généreux.

C’est à ce moment qu’on comprend à quel point le capitalisme domine nos consciences.

Une civilisation digne de ce nom, loin de se soumettre à l’injonction publicitaire, nous apprend à y résister.

Voyons plus largement. Combien sont-ils à chercher à remplir leur vide existentiel en se soumettant au principe de l’achat à répétition ? Combien en sont venus à se jeter dans la consommation en espérant trouver là le sens qui manque à leur vie ?

Donner

Il nous faudrait réapprendre à vivre autrement. Les plaisirs de la table, de la balade, de la lecture, du silence, de la musique, du sport ne sont certainement pas gratuits : ils sont néanmoins d’une autre nature que la consommation programmée.

Les fêtes de Noël nous ouvrent à la part la plus noble et lumineuse de l’âme humaine : le plaisir de donner, de semer le bonheur autour de soi. Il serait bien que cette part ne soit pas dénaturée par l’argent qui, mal utilisé, peut tout souiller.