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mercredi, 21 novembre 2018

Les Africains devront-ils restituer à la France leurs hôpitaux, routes et écoles construites pendant la colonisation ?

Publié par Guy Jovelin le 21 novembre 2018

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Les Africains devront-ils restituer à la France leurs hôpitaux, routes et écoles construites pendant la colonisation ?

Emmanuel Macron continue de manière imperturbable à dénigrer l’Histoire de France et à faire de la repentance une activité presque quotidienne. Après avoir qualifié la colonisation de crime contre l’Humanitéil envisage de “restituer” aux pays africains les œuvres qui se trouvent dans nos musées nationaux. Et bien entendu, les frais, sans doute très importants (transport, réalisation de copies), seront à la charge du contribuable français :

“Les deux spécialistes missionnés, l’écrivain et universitaire sénégalais Felwine Sarr et l’historienne de l’art française Bénédicte Savoy, membre du collège de France, ont été mandatés par Emmanuel Macron, désireux de voir «le retour du patrimoine africain à l’Afrique» avant la fin de son mandat. Les conclusions du rapport, qui sera rendu public le 22 novembre, abondent dans ce sens, et vont plus loin que les suggestions de la lettre de mission du président, qui préconisait des restitutions définitives mais aussi temporaires.

«Le présent rapport explore et défend la voie vers des restitutions pérennes», est-il mentionné dans le document. Des préconisations qui affoleront sans conteste les musées dont certaines collections comptent des œuvres africaines par dizaines de milliers, comme le Quai Branly qui en possède 70 000 (…)

Selon eux, le terme restitution «rappelle que l’appropriation et la jouissance du bien que l’on restitue reposent sur un acte moralement répréhensible (vol, pillage, spoliation, ruse, consentement forcé, etc.)». Les deux experts détaillent ainsi quelles œuvres sont concernées : les objets saisis dans certaines opérations militaires avant 1899, les objets collectés lors de missions scientifiques sauf si les propriétaires des œuvres ont consenti à les céder, les objets confiés à la France par des agents de l’administration coloniale ou leurs descendants, sauf si le consentement du détenteur initial de l’œuvre est avéré. Sont également concernés les objets rapportés après 1960 dans le cadre de trafics (…)”

Et Emmanuel Macron va devoir changer la loi pour commettre son méfait :

“La France s’appuie jusqu’ici sur sa législation très protectrice pour conserver sur son territoire des trésors culturels issus du monde entier. Le principe d’inaliénabilité des collections publiques garanti par le droit français bloque a priori toute restitutionLes experts préconisent donc des modifications du code du patrimoine et la signature d’accords bilatéraux afin de permettre le retour des objets grâce à un nouveau cadre juridique (…)

Emmanuel Macron avait semblé inaugurer une nouvelle ère en tenant un discours très éloigné de l’attitude en vigueur dans les milieux de la culture en France. Lors de son discours à Ouagadougou au Burkina Faso en novembre 2017, il avait affirmé : «D’ici cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour un retour du patrimoine africain à l’Afrique.»”

 

Source : lesalonbeige

jeudi, 25 octobre 2018

Loto du patrimoine : Stéphane Berné par Macron

Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2018

Rédigé par notre équipe le 24 octobre 2018 

 

Il faut sauver le patrimoine, mais la priorité est de remplir les caisses vidées par le pouvoir. C’est ainsi que pourrait être dressé le bilan de la formidable opération de communication menée par Stéphane Berne sous l’autorité de Jupiter. Le Loto du patrimoine a beau ne pas être « la poule aux œufs d’or », il est caractéristique d’un pouvoir avide d’argent qui promet beaucoup pour mieux décevoir ensuite. 

La France possède un patrimoine exceptionnel. Un patrimoine en danger faute d’argent et surtout d’une gabegie qui ne peut pas dire son nom en raison d’un pouvoir autoritaire qui n’admet pas la moindre critique. Stéphane Berne, simple animateur de télévision et accessoirement ami du couple Macron pensait avoir trouvé la solution. Propulsé Monsieur Patrimoine par le fait du prince, Berne avait fait semblant de faire le tour d’Europe pour y trouver ses solutions innovantes. Finalement, ce n’est que la petite fiche remise par les communicants de l’Elysée qui avait servi et c’est sur le Loto du patrimoine que s’est concentrée « l’action » de l’auto-proclamé spécialiste de la monarchie britannique.

Patrimoine en danger, l’Etat n’est là que pour taxer 

C’est d’ailleurs au Royaume-Uni que l’idée d’un Loto du patrimoine a été pompée. Le système est simple, on organise un Loto et les recettes sont utilisées pour restaurer et préserver le patrimoine. Même un type comme Berne avait compris le principe ! Mais c’était sans compter sur un pouvoir fauché qui a déjà donné un pognon de dingue aux très riches et qui peine à boucler les fins de mois malgré le racket pratiqué sur les retraités. Ainsi, le ministre de l’Action et des Comptes Publics a révélé hier que seulement une petite partie de l’argent engrangé irait bien au patrimoine…

Enfin un élan de sincérité tout droit issu du Gouvernement ! Comme quoi les questions au Gouvernement apportent parfois leur lot de surprises et de démocratie. Quand les accords ne se règlent plus dans les alcôves entre un président arrogant et un animateur à la dérive, la vérité a parfois une chance d’être exprimée au grand jour. Cette performance est due à Gérald Darmanin qui a pris soin d’expliquer la mécanique jupitérienne pour faire du pognon tout en prétendant sauver le patrimoine : « Les recettes qui viennent directement du jeu mis en place par la Française des jeux sont affectées à ce qui était prévu, c’est-à-dire le patrimoine. Après on a fait un loto, qui — comme tous les autres jeux — crée des taxes. Et ces taxes, elles, sont touchées par l’État ». Et le ministre prend soin de conclure pour se couvrir que ces taxes « sont objectivement peu nombreuses, ce n’est pas du tout la poule aux œufs d’or que certains veulent évoquer ».

Roulé dans la farine, Berne s’est souvenu qu’il avait encore un peu de dignité et a envoyé un tweet qui ne laisse place à aucune interprétation : « tout doit aller au patrimoine en toute transparence ». Un message qui a fait peur à son propre auteur qui s’est empressé de dire au Figaro « On a toujours su qu’il y aurait des prélèvements, et c’est même indiqué sur les tickets. Mais ce qui compte, c’est le mouvement. Le loto est un très grand succès populaire, et les travaux ont même démarré dans plusieurs sites ». Autrement dit tout va bien et pour être certain que l’enfarinade ne prendra pas de trop grandes proportions, Berne est attendu avec Macron et le nouveau ministre de la Culture au Salon international du Patrimoine. Une venue toute en communication qui ne changera pas des autres sorties « sur le terrain » d’un président qui a raconté tant d’histoires qu’il pourra un jour prétendre à une place aux côtés de Victor Hugo. C’est sa prof de français qui sera fière !

 

Source : 24heuresactu

samedi, 16 décembre 2017

Patrimoine des ministres : les neuf véhicules à moteur de Nicolas Hulot

Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2017

S.C.|15 décembre 2017, 23h36 
Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, possède un patrimoine de 7,3 millions d’euros. LP/Frédéric DUGIT

Le ministre de la Transition écologique est propriétaire de six voitures, d’un bateau, d’une moto et d’un scooter électrique.

Ecolo… mais pas trop. Selon sa déclaration à la Haute Autorité sur la Transparence de la Vie Publique (HATVP), le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot possède pas moins de neuf véhicules à moteur, dont six voitures, une moto, un bateau et un scooter électrique, dont la valeur totale est estimée à 105 000 euros, ce qui en fait le ministre le plus équipé du gouvernement.

Par ailleurs, l’ancien producteur de télévision, est propriétaire de cinq biens immobiliers, en Bretagne, en Corse et en Savoie. Son patrimoine cumulé atteint environ 7,3 millions d’euros. Il est le deuxième ministre le plus riche du gouvernement derrière sa collègue du Travail, Muriel Pénicaud (7,5 millions d’euros).

LIRE AUSSI> Le patrimoine des ministres dévoilé : ce qu’il faut retenir

Dans son imposante flotte de « véhicules terrestres à moteur », les modèles haut-de-gamme côtoient les modestes carlingues. Le ministre est propriétaire d’une voiture BMW acquise en 2014 (33 000 euros) et d’une Volkswagen (50 000 euros) depuis cette année. Sa moto BMW, achetée en 2000, vaut 1 000 euros, tout comme son vieux Land Rover et son Peugeot Boxer, tout deux entrés dans son patrimoine en 1998.

 

Nicolas Hulot semble aussi être adepte des virées en 2 CV, dont il est un récent acquéreur. Montant du modèle, acquis en 2017 : 5000 euros. Le scooter électrique, de marque BMW, a été lui aussi acheté cette année au prix de 6000 euros. Quant à son bateau (à moteur), de marque Vaillant, il valait 24 6000 euros lors de son achat en 2012.

Ces véhicules sont-ils dispersés sur ses différentes propriétés ou bien utilisés par d’autres personnes ? La déclaration à la HATVP ne permet pas de le dire. Une chose semble certaine en revanche : quatre de ses engins ont près de 20 ans et ils ne respectent sans doute pas les dernières normes anti-pollution.

 

Source : leparisien

jeudi, 23 novembre 2017

Écriture inclusive : « Journées du Matrimoine et du Patrimoine »

Publié par Guy Jovelin le 23 novembre 2017

Auteur : Pierrot

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Joëlle Morel, une « élite » féministe de notre pays

Joëlle Morel, élue EELV, a proposé de changer le nom des Journées européennes du Patrimoine en « Journées du Matrimoine et du Patrimoine » ». Cette folie est justifiée de la façon suivante :

« L’égalité entre femmes et hommes dans les arts et dans la culture passe par la revalorisation de l’héritage des femmes artistes et intellectuelles d’hier. Notre héritage culturel est composé de notre patrimoine, héritage des pères et de notre matrimoine, héritage des mères. Le matrimoine est constitué de la mémoire des créatrices du passé et de la transmission de leurs œuvres.

En réhabilitant la notion de matrimoine et les femmes qui le composent, nous nous réapproprierons l’héritage culturel qu’on nous vole : autrices, peintres, photographes, chorégraphes… ont toujours créé mais sont invisibilisées dans l’histoire de l’art. Les Journées du Patrimoine, instaurées depuis 1984, sont un moment incontournable de notre calendrier national. Le groupe écologiste souhaite que la ville de Paris s’engage activement dans les Journées du Matrimoine et du Patrimoine. Nous souhaitons que la ville utilise ces journées pour intégrer à notre héritage commun les femmes et leur production. »

 

Source : contre-info

lundi, 21 mars 2016

LA CRISTALLERIE ROYALE DE CHAMPAGNE VA FERMER APRÈS TROIS SIÈCLES D’EXISTENCE

Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2016

20 mars 2016 par admin4

Des sommes colossales, se chiffrant par milliards, pour les « migrants », les politiciens en trouvent toujours. Mais pour sauvegarder la France, les Français et leur patrimoine, c’est autre chose ! Ils refusent de sauver 30 emplois…

La cristallerie royale de Champagne va fermer après trois siècles d’existence

 

« La « Cristallerie Royale de Champagne-BAYEL » est l’une des plus anciennes manufactures françaises de cristal soufflé bouche. Cette cristallerie de réputation mondiale n’a jamais éteint ses fours depuis le XVIIème siècle.
La Royale de Champagne d’aujourd’hui est l’héritière d’un savoir-faire parmi les plus riches et raffinés où la main de l’homme est souveraine. Soufflage à la bouche, taille à la main, gravure au sable, satinage, dorure, dépôt de platine, émaillage… sont autant d’hommages aux métiers du feu qui ont fait la réputation de Bayel.

Les 30 salariés de la Cristallerie Royale de Champagne sont déçus et choqués. Ils ont appris lundi dernier que leur entreprise implantée à Bayel (Aube) devait bientôt fermer ses portes. L’officialisation de cette décision pourrait intervenir le 31 mars prochain pour une cessation d’activité avant le début de l’été.

 

Certes, il y avait eu des signes avant coureurs comme cette période de chômage technique d’un mois et demi en juin 2015 mais les salariés, habitués à vivre au rythme des difficultés du site, ne pensaient pas en arriver là.

Pour le bassin de Bar-sur-Aube, dejà durement frappé par la crise économique et sociale, la nouvelle est dure à encaisser. D’autant que la Cristallerie de Bayel existe depuis plus de 300 ans. Elle a été créée en 1678 avec Mazzolay, un maître verrier venu de Murano près de Venise à l’initiative de Colbert.

Dans les années 60 elle emploie encore 600 personnes. Après deux plans sociaux, elle est reprise il y a dix ans par le groupe Daum Haviland. Ils sont alors une soixantaine à travailler, affectés notamment à la fabrication de carafes et autres verres en cristal de luxe. Aujourd’hui ils ne sont plus que 30 car les départs en retraite n’ont pas été remplacés.
source : 
http://www.contre-info.com/la-cristallerie-royale-de-cham...

La direction du groupe a expliqué aux délégués syndicaux que cette décision était motivée par « la grave crise touchant l’art de la table conjuguée à des coûts de production importants (l’entretien du dernier four pour souffler le verre coûte 30 000 euros par mois) et un effectif vieillissant ». »