Un groupe d’individu en pleine rue, les armes à la main, en pleine soirée dans le quartier des Argoulets. Ce n’était pas le tournage d’un film mais bien d’un clip de rap auquel ont été confrontés les habitants et les policiers, vendredi 2 février dernier à Toulouse. Une information relevé par La Dépêche.
Démonstration de force de la part d’une dizaine de personnes à Toulouse, vendredi soir. Le tournage d’un clip de rap a été écourté par les policiers après avoir semé l’émoi dans le quartier des Argoulets à Toulouse. Vers 22 heures, de nombreux témoins ont aperçu ce groupe d’individu, les armes à la main rodant dans les rues. Après avoir alerté les policiers, inquiets des potentielles intentions, un grand nombre de fonctionnaires ont été contraints de se rendre sur place.
Une dizaine de personnes ont été contrôlés. Seules une personne a été placé en garde à vue pour détenir un pistolet à grenaille. Un second individu a fait l’objet d’une procédure simplifiée, lui qui était en possession d’un pistolet à plomb et à grenaille. Le tournage du clip n’avait aucune autorisation légale.
Plusieurs clip de rap sauvage ont déjà crée la polémique
Ce n’est pas la première fois que des tournages clandestins s’organisent avec l’exposition d’armes à feu. À Nice, en 2012, un groupe de rap niçois s’était illustré en déployant un drapeau algérien frappé du croissant sur le toit d’une église et tirant en l’air à coup de kalachnikov. Plus récemment, le rappeur Sofiane s’était permis de bloquer l’autoroute A3 en Seine-Saint-Denis, à deux reprises. Le parquet de Bobigny a requit, le 22 janvier dernier, une peine de trois mois de prison ferme, pour entrave à la circulation. Dans le clip visionné 32 millions de fois sur internet, on le voit attablé à une table de bistrot sur les voies de l’autoroute, consommant un café.
La rédaction d’Infos-Toulouse
Source : infos-toulouse
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