Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 04 octobre 2018

Monthermé : un gendarme condamné à 3 mois avec sursis et 6 mois d’interdiction d’exercer pour avoir giflé une racaille qui s’en était pris à sa femme

Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2018

Auteur : Pierrot
contre-info

casier judiciaire,gendarme,monthermé,racaille,sursis

Le gendarme ayant mis une gifle ayant insulté son épouse (voir ici) a été condamné ce mercredi par le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercer et inscription de la peine au  bulletin N° 2 du casier judiciaire, rejetant ainsi la demande de son avocat.

Ce dernier, M° Jonathan Phour s’est dit très déçu et a immédiatement interjeté appel. “Mon client est très abattu, nous allons nous battre jusqu’au bout” assure l’avocat qui “ne comprend pas comment l’institution judiciaire peut se substituer à l’employeur pour l’empêcher de travailler”. “C’est disproportionné, ce gendarme bien noté a été sanctionné en interne, a été muté et la victime ne s’était pas constituée partie civile” argumente l’avocat.

C’est moins que les réquisitions du parquet qui avait demandé, provoquant l’incompréhension et l’indignation au sein de la communauté Gendarmerie, cinq mois de prison avec sursis et surtout cinq ans d’interdiction d’exercer, ce qui aurait signifié la fin de sa carrière pour cet adjudant-chef de 53 ans qui a été muté après avoir été sanctionné en interne.

Le jugement n’étant pas exécutoire, le gradé va pouvoir prendre ses nouvelles fonctions ce vendredi dans un département voisin en attendant l’audience de la cour d’appel.

Source

Commentaires

La décision du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières est tout à fait symptomatique du décalage qui existe, désormais, entre la Justice et les forces de l’ordre. Elle est également révélatrice de ce même décalage qui s’est installé dans notre société
notre pays sera à ramasser dans la fange. Reste à espérer que, d’ici là, ceux qui ont notre sécurité entre leurs mains n’auront pas définitivement baissé les bras.

Écrit par : Rezzani | vendredi, 05 octobre 2018

Les commentaires sont fermés.