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jeudi, 20 octobre 2016

Italiens expulsés, immigrés gâtés

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2016

C’est le cri du cœur et de la raison d’un journaliste italien, Michel Desspauvretei, ému par la détresse économique de ses concitoyens oubliés, abandonnés, au profit des migrants. Ce constat, tous les pays européens soumis à la vague d’invasion migratoire peuvent le faire chez eux. C’est la même histoire d’une solidarité humanitaire qui néglige ses propres compatriotes pour des étrangers conquérants :

« Les Italiens qui demandent de l’aide à la Caritas se sont multipliés. Surtout dans le Sud. C’est ce qui ressort du rapport annuel sur la pauvreté rédigé par l’institut catholique. Le nombre d’Italiens contraint de faire la queue devant les centres Caritas afin de manger une soupe chaude dépasse le nombre d’immigrés. La chose n’est pas surprenante. Pas du tout. Il suffit de lire un journal, d’allumer la TV, de naviguer sur les réseaux sociaux pour comprendre dans quelle situation dramatique nous nous trouvons. Les Italiens ont faim.

Des dizaines, des centaines d’histoires de nos concitoyens en graves difficultés. Beaucoup, avec humilité et embarras, sont contraints d’aller dans des émissions télé pour demander de l’aide. En espérant que quelqu’un écoute leur voix. La retraite, pour qui a la chance de l’avoir, est mince et ne suffit pas pour survivre. La majeur partie des jeunes n’a pas de travail. C’est difficile d’en trouver. Particulièrement dans le Sud. Et les citoyens sont en colère. Très en colère.« Nous, les Italiens, nous sommes abandonnés par l’État, personne ne nous aide ! Les immigrés, en revanche, sont dorlotés. A eux, il ne manque rien. A nous, tout ! » raconte Letizia, une femme âgée en grandes difficultés économiques.

Comment lui donner tord ? Beaucoup parmi les immigrés sont gâtés. Hôtes de commodes et luxueuses structures hôtelières. Comme à Gambarie, en Calabre, où environ 100 immigrés vivent dans un hôtel 3 étoiles. Et la personne qui le gère se préoccupe de leur cuisiner des plats délicieux tous les jours. Tout à la charge de l’État. Ou mieux : des Italiens.

« Si je pouvais, j’irais chaque jour dans cet hôtel manger avec eux. Mais non, je suis contrainte de faire les courses avec parcimonie, autrement je n’arrive pas à la fin du mois » nous dit Letizia.

Mais tout ceci ne suffit pas aux immigrés. Ils veulent plus. Ils veulent plus de droits. Comme ceux revendiqués il y a quelques heures, à Archi, dans un quartier au nord de Reggio-Calabria, où environ 300 hôtes du centre d’accueil de fortune (une ex-structure universitaire) ont protesté pour obtenir un droit sacro-saint  : la Wi-fi.

Et pendant que les fils de cette Patrie meurtrie souffrent de la pauvreté, le Gouvernement « cool » rassure ! L’Italie est sur la voie de la reprise. Laquelle, nous nous demandons? »

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

La liberté d’expression plus que jamais menacée

Publié par Guy Jovelin le 20 octobre 2016

19 octobre 2016 par Lionel

Alors que la France est en voie de décadence avancée, les autorités officielles, loin de s’attaquer aux causes de ce déclin, veulent au contraire s’en prendre à ceux qui les dénoncent, quand bien même ceux-ci n’ont pas de pouvoir et ne font qu’exprimer leurs points de vue. Bref, les autorités ne veulent pas d’un débat qui opposerait argument contre argument, mais la censure pure et simple de ceux qui ne pensent pas comme elles. Ainsi, par exemple, en matière d’avortement, le ministre Laurence Rossignol a voulu déposer un projet de loi pour réprimer ceux qui feraient un « délit d’entrave numérique » (sic). Serait susceptible d’être condamné pour cette entrave numérique quiconque aurait, sur internet, exposé des arguments qui ne siéraient pas à la doxa officielle du planning familial, car le ministre sait qu’un débat loyal lui ferait perdre la partie. Heureusement, ce délit d’entrave numérique n’est pas encore adopté mais une autre menace arrive, bien plus grave encore, car ce ne sont pas les seuls opposants à l’avortement qui sont visés mais quiconque émet un avis critique sur la société actuelle.

Ainsi, deux sénateurs (l’un républicain, l’autre socialiste) ont déposé un rapport qui pourrait devenir proposition de loi, intitulé (sans rire) « égalité et citoyenneté » et qui vise à démanteler la loi 1881 sur la liberté de la presse, loi qui protège a minima la liberté d’expression. La charge est telle que même des feuilles bien pensantes, tel le quotidien le monde, s’en inquiètent, parlant de « texte dangereux ». Et en effet, si un tel projet était adopté, on ne pourra plus rien dire de politiquement incorrect sans risquer de devoir comparaître devant un tribunal. Du reste, ses auteurs reconnaissent explicitement qu’ils visent l’espace de liberté qu’est internet, comme quoi, si la liberté fait partie officiellement de la devise républicaine, ses principaux ennemis sont au plus haut sommet de l’État, quand bien même ces derniers, ne craignant pas le ridicule, se disent Charlie…

 

Source : contre-info