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vendredi, 28 juillet 2017

Quelques mois après avoir été condamné à cinq ans de prison ferme, le chauffard qui a tué Merel De Prins (12) est libre…

Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2017 

Rédaction en ligne 

Quelques mois après avoir été condamné à cinq ans de prison ferme pour avoir tué la jeune Merel De Prins suite à un accident en octobre 2015, Muhammed Aytekin est déjà « libre » : il a été libéré sous conditions.

Photonews

Début 2017, Muhammed Aytekin, 22 ans, était condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal de police de Vilvoorde. Le jeune homme avait, en octobre 2015, percuté mortellement la jeune Merel De Prins, 12 ans, alors qu’elle circulait à vélo sur une piste cyclable. Sous le coup d’une déchéance du droit de conduire au moment du drame, le conducteur avait pris la fuite et s’était réfugié à l’étranger avant de se rendre quelques jours plus tard.

Ce mercredi, nous apprenons que Muhammed Aytekin va être libéré sous conditions, cinq mois après sa condamnation. Selon le Nieuwsblad, il souffrirait d’une maladie au niveau des yeux et « il risque de devenir aveugle », selon son avocat. Le condamné aurait déjà passé une série de tests et a été opéré, mais il est en pleine revalidation. Ces raisons ont poussé le tribunal d’application des peines à le libérer sous conditions.

Muhammed Aytekin ne doit pas porter de bracelet électronique. 

 

Source : sudinfo.be

jeudi, 27 juillet 2017

Au pied du mur, le Collectif Séméac fait marche arrière

Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2017

Images : Infos-Toulouse

Suite du feuilleton du Mur de Séméac, Infos-Toulouse s’est rendu dans la banlieue de Tarbes pour aller à la rencontre des habitants et des membres du Collectif Séméac. 

Dos au mur, les habitants de Séméac barrent la route aux migrants. Cette petite ville des Pyrénées est dans la tourmente depuis qu’un collectif d’habitants a érigé un mur pour s’opposer à la venue de clandestins dans un ancien hôtel Formule 1.
Situé dans un quartier pavillonnaire de la banlieue de Tarbes, cet établissement, racheté par l’association Adoma, venant en aide aux clandestins, doit accueillir prochainement plus de 80 migrants.

Initialement prévu le 2 septembre, la date de leurs arrivées a finalement été discrètement avancée d’un mois, afin d’éviter une réaction des riverains. Des riverains majoritairement retraités et habitants dans une zone pavillonnaire calme et sans problème.
Face à cette arrivée de clandestins, le Collectif Séméac s’est formé et fort d’une centaine de sympathisants, a édifié lundi matin un mur de 1,80 mètres de haut et 18 mètres de long, barrant ainsi l’accès au nouveau centre d’hébergement.

Images : Infos-Toulouse

Le mur détruit par le Collectif Séméac lui même

Après une tentative de destruction du mur dans la nuit précédente et un appel à un rassemblement dans la journée de mercredi, les Séméacais ont décidé de démonter leur ouvrage en guise d’apaisement. En effet, une réunion discrète a eu lieu mardi après-midi entre les représentants des riverains et les responsables d’Adoma afin de préparer le rendez-vous officiel de vendredi. Si rien n’a été signé, le représentant de l’Adoma a proposé des garanties qui ont ravi les membres du collectif présent. Ces garanties doivent être actées et signées lors de la réunion officielle  de vendredi. C’est donc à l’issue de cette échange que nous connaîtrons la teneur de ces engagements.

Cette action, émanant de simples citoyens, est la juste réaction à une volonté politique d’imposer  sur tout le territoire ces centres d’accueil. Après le vivre-ensemble, le vivre-avec ! Si Adoma assure que les clandestins arrivant cet été ne seront là que pour 9 mois, beaucoup craignent que la situation ne perdure et que leurs présences ne soit prolongées indéfiniment …

85 migrants arriveront donc à partir de la fin août dans la ville de Séméac, au lieu du 2 août comme il était pourtant prévu initialement.

Images : Infos-Toulouse
Source : infos-toulouse

Invasion migratoire : Herrou en taule, sa maison perquisitionnée serait « dans un état lamentable, jonché d’excréments »

Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2017

26 juillet 2017 par Pierrot

Cédric Herrou (le « passeur de migrants ») a été déféré à Grasse où il est actuellement incarcéré. L’ouverture d’une information judiciaire est imminente. Pour faire un point complet sur ces éléments, une conférence de presse est prévue à Grasse aujourd’hui à 14h30 au palais de Justice.

La garde à vue et les perquisitions chez Cédric Herrou ont été fructueuses. Selon nos informations, les force de l’ordre ont retrouvé son lieu d’habitation “dans un état lamentable, jonché d’excréments” selon une source proche du dossier. Les forces de l’ordre ont consigné dans la procédure des vidéos et des photographies. Les enquêteurs ont également découvert que Cédric Herrou fournissait de fausses attestations de demande d’asile. Toutes ces perquisitions ont entraîné une garde à vue et une incarcération à Grasse.

Source : contre-info via valeursactuelles

mercredi, 26 juillet 2017

Nice (06) : plus de 200 migrants africains accompagnés par José Bové arrivent pour demander l’asile

Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2017

 
 

Plus de 200 migrants -des Soudanais, Érythréens, Somaliens et Tchadiens- ont rejoint Nice ce lundi matin pour se rendre à la Pada où ils feront une demande d’asile.

Les frais de transport, à hauteur de 1.000 euros, ont été pris en charge par les membres de Roya Citoyenne.

L’association qui vient en aide aux migrants était accompagnée par José Bové, l’eurodéputé écologiste, en visite dans la vallée de la Roya depuis ce samedi.

Le premier convoi est arrivé à 12h30 en gare de Nice

Un second convoi doit arriver en gare de Nice vers 16h30.

Source : fdesouche via Nice Matin

Père Hamel : un an après, la France se souvient

Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2017

Par Jean-Marie Guénois Mis à jour Publié 

 

 Un portrait du père Hamel est exposé, le 2 août 2016, à la cathédrale de Rouen, lors des funérailles du prêtre. 

REPORTAGE - Mercredi 26 juillet, une cérémonie honorera la mémoire du prêtre assassiné par deux islamistes.

À Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime)

Dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, l'autel où célébrait le père Hamel porte encore les stigmates de l'attaque aveugle des deux islamistes. Avant d'égorger le prêtre, ils se sont acharnés à coups de couteau sur le meuble sacré.Il est là, paisible, assis à quelques mètres de l'autel où, le 26 juillet 2016, le père Jacques Hamel a été égorgé, en tant que prêtre catholique et au nom de l'islam. «Il», c'est Bernard Auvray. Il a 72 ans et donne désormais de son temps pour que cette église puisse accueillir ceux qui veulent s'y recueillir. La tomette claire, où le religieux de 85 ans a agonisé, a été lavée. Il ne reste plus de traces apparentes de l'assassinat, sinon des petits trous rapprochés sur l'autel. Ce sont les marques des coups de couteau acharnés des deux islamistes contre ce meuble sacré, avant qu'ils ne retournent l'arme contre deux innocents, le célébrant et un vieux monsieur, Guy Coponet. En se faisant passer pour mort, ce fidèle s'en sortira en contenant sa plaie de la main, sous les yeux de sa femme, Janine, alors persuadée qu'il est sans vie. Guy fêtait ce jour-là son 87e anniversaire.

Un an après, il règne dans cette petite église une atmosphère de paix absolument indicible. «Le fait que Jacques Hamel soit parti a laissé un grand vide, explique Bernard Auvray, mais quelque chose, comme une présence, demeure ici.» Le père Auguste Moanda, curé de la paroisse, originaire du Congo, confirme: «Personnellement, je le sens très présent. Quand je suis un peu découragé, je le prie et le père Jacques vient à mon aide.»

Ce lieu de culte fut pourtant le théâtre d'une horreur meurtrière et symbolique contre l'Église catholique. Pour autant, il n'a pas déclenché «la guerre de religion» recherchée. Plutôt son contraire. «Beaucoup de choses ont changé depuis un an, assure Bernard Auvray, il y a toujours de la méfiance et pour certains de l'animosité, mais c'est un esprit de rapprochement entre musulmans et chrétiens qui domine.»

Mohammed Karabila, président de la mosquée de la ville, en témoigne: «La cicatrice est là, dit-il. La communauté musulmane n'oubliera jamais cet acte. Le sang de Jacques Hamel sera le liant de nos communautés.» Une dynamique voulue par l'archevêque du lieu, Mgr Dominique Lebrun: «Il faut être attentif à ne pas se laisser déborder par la vengeance et par la colère, souligne-t-il. Si la mort a un sens, c'est celui de la résurrection. Jésus nous aime tous. Il nous demande de nous aimer les uns les autres. Ce n'est donc pas de la naïveté que de dire que c'est sur cet amour qu'il faut reconstruire, même si l'islam récuse Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu. Aller contre la tentation de s'approprier le martyr, en exhibant des bannières de croisades, est donc une décision spirituelle. Jamais le père Hamel ne sera le premier martyr des musulmans de France. Chrétiens, nous sommes plutôt appelés à un sursaut spirituel.»

«Convergence humaniste»

Cette stèle de bronze doit être inaugurée mercredi par les autorités, au cours d'un hommage. La Déclaration universelle des droits de l'Homme y est gravée.Mercredi, une cérémonie religieuse se tiendra à Saint-Étienne-du-Rouvray en hommage au père Hamel. La stèle ronde qui sera inaugurée, en présence des autorités de l'État, le long de l'église, avec une Déclaration universelle des droits de l'homme gravée dans le bronze, va-t-elle conjurer l'esprit d'affrontement? Dans la ville, on le veut: «Les gens en parlent moins, témoigne un commerçant. La population est mélangée ici: Français, Portugais, Espagnols, Maghrébins. Il faut donc jouer le bon sens et tourner la page. Sinon comment est-ce que cela finirait?» L'ancien maire communiste et désormais député, Hubert Wulfranc, renchérit: «Malgré l'indéniable horreur, des ponts se sont consolidés. Cette convergence humaniste fait du bien dans ce climat d'inquiétude. La vie reprend le dessus.»

Adossée au muret d'une modeste maison, une mère de famille dit toutefois que «c'est encore fragile». «On ne peut plus être à l'aise après une telle horreur, témoigne-t-elle. L'insécurité et la crainte sont là. Il y a moins de confiance. Personne n'ose en parler mais il y a beaucoup de fichés S ici. Deux copains de mes enfants sont partis en Syrie et ils ne sont pas les seuls…» À deux pas, un groupe de jeunes trompe l'ennui de cette chaude après-midi. «Le père Hamel était l'ami de l'imam, précise l'un d'eux. Ça a choqué tout le monde. Les tueurs, ces deux mecs, on les connaissait pas. L'islam, c'est pas ça!» Un énorme bus s'impose soudain sur la place de l'église. Il exhibe sur son flanc un message en français, en arabe et en anglais: «Marche des musulmans contre le terrorisme». En descendent Hassen Chalghoumi, un des imams de Drancy, Marek Halter, l'écrivain juif d'origine polonaise, et une trentaine d'imams étrangers. La sœur de Jacques Hamel, Roselyne, les accueille et les conduit sur le lieu du drame. Dans le chœur de l'église, les imams prient en arabe pour la paix. Sans se démonter, cette petite femme entonne à haute voix un «Notre Père». Et lance: «Il n'y a qu'un seul Dieu. Notre Dieu est votre Dieu. Malgré la douleur de l'assassinat de Jacques, jamais la haine ni la colère ne l'emporteront, c'est son premier miracle. Mon frère est votre frère à tous. Jacques Hamel est un frère universel.»


Une messe, une stèle et des vêpres

La tombe du père Hamel, dans le carré des prêtres du cimetière de la basilique Notre-Dame de Bonsecours, à Rouen. Les pèlerins affluent pour y prier.

 

La chaîne de télévision KTO, disponible sur le câble, satellite ou Internet, propose une matinée spéciale le mercredi 26 juillet, avec la retransmission à 9h00, en direct, de la messe présidée par Mgr Dominique Lebrun, dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, un an après l'assassinat du Père Jacques Hamel. Par ailleurs, chaque soir du 23 au 26 juillet, à 19h40, KTO diffuse les interviews de différentes personnalités, dont Roselyne Hamel, la sœur du Père, Hubert Wulfranc, l'ancien maire de la ville, le Père Moanda, curé de la paroisse, Mgr Lebrun archevêque, Mohammed Karabila, président de la mosquée.

Le déroulement de l'hommage du 26 juillet:

●9h00 - Messe en l'église Saint-Etienne de Saint-Etienne-du-Rouvray présidée par Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen (en direct sur RCF Haute-Normandie et KTO Télévisions). Cette messe est dite à l'heure où le père Jacques Hamel l'a célébrée le 26 juillet 2016. Au cours de la messe, quatre compositions florales comportant une fleur du jardin du Père Hamel seront déposées par un enfant et un adulte devant la croix de procession, le cierge pascal, l'autel et la statue de Marie, quatre symboles qui avaient été profanés le 26 juillet 2016.

●10h50 - Inauguration, place de l'Eglise, de la «stèle républicaine pour la paix et la fraternité et à la mémoire du père Jacques Hamel» érigée par la commune de Saint-Etienne-du-Rouvray.

●18h00 - Vêpres en la basilique Notre-Dame de Bonsecours suivies d'un temps de prière sur la tombe du père Jacques Hamel.

 
Source : lefigaro