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mardi, 08 janvier 2019

Le gouvernement veut-il s’assoir sur le résultat du référendum de Nouvelle-Calédonie ?

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

Auteur : Philippe Carhon

Le gouvernement veut-il s’assoir sur le résultat du référendum de Nouvelle-Calédonie ?

Les propos du ministre des Outre-Mer ne passent pas. En cette période où les Français réclament plus de démocratie par l’instauration de référendum d’initiative populaire, les élites politiques parisiennes bien installées dans leurs certitudes continuent d’ignorer la volonté du peuple, comme suite au référendum de 2005 :

Interrogée sur les temps forts de l’an dernier à travers la France ultramarine, Annick Girardin a conclu le volet calédonien par cette déclaration : “Je pense que le gouvernement proposera une méthode de travail, des rendez-vous mais aussi peut-être une vision de ce que pourrait être demain la Calédonie associée à la France.” Des propos, tenus par la ministre des Outre-mer dimanche sur la chaîne Saint Pierre et Miquelon La 1ère, qui font déjà couler beaucoup d’encre dans le camp non-indépendantiste.

Dans un communiqué, les Républicains Calédoniens et le Mouvement Populaire Calédonien condamnent les propos de la Ministre. Ils lui demandent « de respecter le choix des Calédoniens de rester au sein de la République Française » (…)

Tous Calédoniens (…) “Cette déclaration est choquante, particulièrement à quelques semaines d’un référendum à l’issu duquel les calédoniens se sont clairement exprimés contre l’accession de la Nouvelle-Calédonie à l’indépendance. L’indépendance association évoquée par Madame Girardin a déjà été largement rejetée par les calédoniens de tous bords en 1985, il s’agissait alors d’une proposition du Haut-Commissaire Edgard Pisani. Les calédoniens se sont toujours exprimés contre l’indépendance de la Nouvelle-
Calédonie. Cette volonté maintes fois répétée des calédoniens de voir la Nouvelle-Calédonie demeurer au sein de la France doit être respectée (…)”
 
Source : lesalonbeige

2019 : cette année décisive qui commence

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

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Jean-François Touzé,
délégué national du Parti de la France
 
Un pouvoir asphyxié oscillant entre le sauve-qui-peut et la tentation de l'autoritarisme ; un mouvement des Gilets jaunes de plus en erratique écartelé entre l’expression légitime de la colère française, la saine révolte contre les élites autoproclamées, les justes revendications populaires, la reconstitution en mode son et lumière du navrant épisode « sans culottes » au chant de la Carmagnole, la dérive ochlocratique et le simple mais ravageur effet de provocation attisé par les réseaux sociaux, le tout en attente de récupération (Rassemblement national, France insoumise, une extrême gauche très active, voire, on croit rêver, Bernard Tapie) ; une rupture potentiellement dramatique entre de nombreux Français et les forces de l'ordre ; un grand débat démago/piège à gogos, qui ne débouchera sur rien ; un peuple français perdu, déboussolé et contradictoire dans ses refus comme dans ses attentes ; une immigration installée et de plus en plus antagoniste aux valeurs nationales, véritable poudrière susceptible d'exploser à tout moment mais plus encore dans le climat actuel de débordement des éléments de police et de gendarmerie ; un islamisme radical qui sait que le temps joue pour lui, que toute nouvelle marque de décomposition de l'État lui profite et qui attend le bon moment pour agir ; une économie sous tutelle de la dette (désormais 99 % du PIB) et des marchés, un chômage qui ne décroît pas… L’année qui débute risque de n’être ni tranquille ni empreinte de sagesse.
 
Faut-il s'en réjouir ? Chacun aura à en juger selon sa propre analyse, les uns se félicitant de toute rupture qui fait bouger les lignes, les autres redoutant un engrenage plus rouge que bleu et blanc.
 
Le Système est atteint. Nul ne peut le contester et nous ne pouvons que nous en féliciter. La France s'est réveillée brisant la malédiction de l’engourdissement.
 
Pour autant, rien n'indique en l'état que la situation ainsi créée soit susceptible de déboucher sur l’émergence de conditions favorables au surgissement immédiat d'un élan national allant dans le sens du relèvement du Pays.
 
Pour que ces conditions soient réunies, il faut bien plus que les rêves de quelques indécrottables irresponsables marginaux rêvant encore, les malheureux, au « coup de force ». Il est nécessaire que s'ajoute au spontanéisme populaire l’existence d'une avant-garde politique déterminée mais agissant dans le cadre des institutions du moment, bien organisée et puissante. Et une incarnation visible et reconnue. Pour le moment le compte n'y est pas. Tout au moins, il n'est pas dans notre camp. Pas encore…
 
Dans ces conditions, l'actuelle agitation risque soit de profiter aux partis d’opposition établis (RN, FI), ce qui, dans le meilleur des cas ne changerait à peu près rien, dans le pire serait à terme dévastateur, soit de conduire rapidement au chaos. On notera que depuis trois semaines les mobilisations les plus importantes et les plus véhémentes ont lieu dans les villes de forte tradition anarcho-syndicaliste comme
 
Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rouen ou, dans une moindre mesure Marseille. Rien n'est joué pourtant. Le Système, déçu par Macron, va allumer les contre-feux institutionnels et parallèles pour trouver une alternative. Cela prendra un moment. Pas nécessairement beaucoup de temps. Mettons à profit ce délai relatif pour nous organiser, nous renforcer, nous imposer et préparer les échéances cruciales qui vont venir.
 
Le modèle constant, assumé et revendiqué de Macron, c'est De Gaulle, l'Histoire, la dramaturgie et l'uniforme en moins, la fougue juvénile et la passion des selfies exotiques en plus. Pour le premier, le peuple français se confond avec une foule haineuse. Pour son lointain prédécesseur nos compatriotes étaient des vaux. Rien de nouveau sous triste soleil du régime.
 
En 1968, profitant de la lassitude des Français devant l’émeute, de leur peur grandissante et de leur inquiétude du manque d’essence à l'approche des vacances, De Gaulle avait su rétablir la situation. Un an plus tard, les Français – et le Système qui avait choisi son successeur — lui signifiaient que le temps du départ était venu et le licenciaient.
 
Macron pourrait bien ainsi inaugurer le quinquennat de deux ans et des poussières. Soyons prêts pour ce rendez-vous décisif avec la Nation. Ce moment de vérité approche.
 
Il est plus que temps de faire savoir au Pays que Carl Lang et le Parti de la France sont prêts à répondre à son espérance.
 
C'est à ce travail et à la préparation d'un inévitable retour aux urnes rapide, et à cela seulement, que nous devons nous atteler tout au long de ces prochains mois. Tout le reste n'est que perte de temps, chemins de traverse qui ne mènent qu'à l'impasse.
 
Bonne année malgré tout ! Confiance et ardeur !