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mardi, 08 janvier 2019

2019 : cette année décisive qui commence

Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2019

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Jean-François Touzé,
délégué national du Parti de la France
 
Un pouvoir asphyxié oscillant entre le sauve-qui-peut et la tentation de l'autoritarisme ; un mouvement des Gilets jaunes de plus en erratique écartelé entre l’expression légitime de la colère française, la saine révolte contre les élites autoproclamées, les justes revendications populaires, la reconstitution en mode son et lumière du navrant épisode « sans culottes » au chant de la Carmagnole, la dérive ochlocratique et le simple mais ravageur effet de provocation attisé par les réseaux sociaux, le tout en attente de récupération (Rassemblement national, France insoumise, une extrême gauche très active, voire, on croit rêver, Bernard Tapie) ; une rupture potentiellement dramatique entre de nombreux Français et les forces de l'ordre ; un grand débat démago/piège à gogos, qui ne débouchera sur rien ; un peuple français perdu, déboussolé et contradictoire dans ses refus comme dans ses attentes ; une immigration installée et de plus en plus antagoniste aux valeurs nationales, véritable poudrière susceptible d'exploser à tout moment mais plus encore dans le climat actuel de débordement des éléments de police et de gendarmerie ; un islamisme radical qui sait que le temps joue pour lui, que toute nouvelle marque de décomposition de l'État lui profite et qui attend le bon moment pour agir ; une économie sous tutelle de la dette (désormais 99 % du PIB) et des marchés, un chômage qui ne décroît pas… L’année qui débute risque de n’être ni tranquille ni empreinte de sagesse.
 
Faut-il s'en réjouir ? Chacun aura à en juger selon sa propre analyse, les uns se félicitant de toute rupture qui fait bouger les lignes, les autres redoutant un engrenage plus rouge que bleu et blanc.
 
Le Système est atteint. Nul ne peut le contester et nous ne pouvons que nous en féliciter. La France s'est réveillée brisant la malédiction de l’engourdissement.
 
Pour autant, rien n'indique en l'état que la situation ainsi créée soit susceptible de déboucher sur l’émergence de conditions favorables au surgissement immédiat d'un élan national allant dans le sens du relèvement du Pays.
 
Pour que ces conditions soient réunies, il faut bien plus que les rêves de quelques indécrottables irresponsables marginaux rêvant encore, les malheureux, au « coup de force ». Il est nécessaire que s'ajoute au spontanéisme populaire l’existence d'une avant-garde politique déterminée mais agissant dans le cadre des institutions du moment, bien organisée et puissante. Et une incarnation visible et reconnue. Pour le moment le compte n'y est pas. Tout au moins, il n'est pas dans notre camp. Pas encore…
 
Dans ces conditions, l'actuelle agitation risque soit de profiter aux partis d’opposition établis (RN, FI), ce qui, dans le meilleur des cas ne changerait à peu près rien, dans le pire serait à terme dévastateur, soit de conduire rapidement au chaos. On notera que depuis trois semaines les mobilisations les plus importantes et les plus véhémentes ont lieu dans les villes de forte tradition anarcho-syndicaliste comme
 
Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rouen ou, dans une moindre mesure Marseille. Rien n'est joué pourtant. Le Système, déçu par Macron, va allumer les contre-feux institutionnels et parallèles pour trouver une alternative. Cela prendra un moment. Pas nécessairement beaucoup de temps. Mettons à profit ce délai relatif pour nous organiser, nous renforcer, nous imposer et préparer les échéances cruciales qui vont venir.
 
Le modèle constant, assumé et revendiqué de Macron, c'est De Gaulle, l'Histoire, la dramaturgie et l'uniforme en moins, la fougue juvénile et la passion des selfies exotiques en plus. Pour le premier, le peuple français se confond avec une foule haineuse. Pour son lointain prédécesseur nos compatriotes étaient des vaux. Rien de nouveau sous triste soleil du régime.
 
En 1968, profitant de la lassitude des Français devant l’émeute, de leur peur grandissante et de leur inquiétude du manque d’essence à l'approche des vacances, De Gaulle avait su rétablir la situation. Un an plus tard, les Français – et le Système qui avait choisi son successeur — lui signifiaient que le temps du départ était venu et le licenciaient.
 
Macron pourrait bien ainsi inaugurer le quinquennat de deux ans et des poussières. Soyons prêts pour ce rendez-vous décisif avec la Nation. Ce moment de vérité approche.
 
Il est plus que temps de faire savoir au Pays que Carl Lang et le Parti de la France sont prêts à répondre à son espérance.
 
C'est à ce travail et à la préparation d'un inévitable retour aux urnes rapide, et à cela seulement, que nous devons nous atteler tout au long de ces prochains mois. Tout le reste n'est que perte de temps, chemins de traverse qui ne mènent qu'à l'impasse.
 
Bonne année malgré tout ! Confiance et ardeur !

mardi, 11 décembre 2018

l'Etat devait être au service du peuple et non l'inverse.

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2018 

vendredi, 30 novembre 2018

La Seine-Saint-Denis (93) envoie la facture des aides sociales à l’Etat

Publié par Guy Jovelin le 30 novembre 2018

Par  le 29/11/2018 

Le département ne veut plus payer la solidarité nationale à la place de l’Etat. Elle émet donc des titres de paiements pour exiger le remboursement

D’habitude c’est le fisc, et donc l’Etat, qui envoie ce genre de courrier. Mais ce jeudi, cela a été l’inverse. Le conseil départemental, réuni en séance publique à Bobigny, a décidé d’émettre plusieurs titres de paiement d’un montant de 345 M€ adressés directement au président de la République, Emmanuel Macron.

Cette somme correspond à toutes les aides versées par le département à la place de l’Etat en 2018. La proposition, une fois n’est pas coutume, a été votée à l’unanimité.

RSA, PCH, APA, MNA… à travers ces acronymes barbares se cachent en réalité toute une série d’aides aux plus défavorisées. Revenu de solidarité active (192,8 M€), prestation de compensation du handicap (30,7 M€), allocation personnalisée d’autonomie (85,9 M€) ou encore prise en charge des mineurs non accompagnés (32,9 M€), et même accueil des enfants de retour de Syrie (2,5 M€), sont autant de dispositifs qui relèvent de la solidarité nationale.

Daniel Guiraud, vice-président chargé du budget, a d’ailleurs rappelé quelques chiffres. « Nous avons 82 000 allocataires du RSA en Seine-Saint-Denis, soit un quart du nombre total d’allocataires en Ile-de-France, rappelle-t-il. Ajoutez à cela, un taux de chômage de 12 % dans le 93, contre 8 % en Ile-de-France. Et 28 % des foyers en dessous du seuil de pauvreté contre 14 % en Ile-de-France. Et vous avez l’explication des 345 millions versés en 2018. »[…]

Le Parisien via fdesouche

samedi, 10 novembre 2018

Déficits : la spirale infernale

Publié par Guy Jovelin le 10 novembre 2018

CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans


Déficits : la spirale infernale
 
Le déficit budgétaire français s'est creusé de 10,8 milliards d'euros en septembre par rapport au même mois de 2017, pour atteindre 87,1 milliards. Les dépenses du budget général de l'État ont augmenté de 4,1 milliards d'euros en un an, atteignant 246,5 milliards d'euros, contre 242,4 milliards d'euros en août 2017. On le voit, les promesses d'Emmanuel Macron et Édouard Philippe d'un déficit à 2,3 % en 2018 sont désormais inatteignables (Il sera sans doute de 2,6 % ou 2,7 % et la perspective d'un nouveau franchissement de la barre des 3 % en 2019 est de plus en plus plausible, même si le gouvernement usera de tous les maquillages cosmétiques pour éviter de contrevenir officiellement aux critères imposés par la Commission européenne).
Malgré la hausse incessante des taxes, et en dépit des transferts de l’État vers les collectivités locales, le gouffre budgétaire n'est donc pas près d’être comblé. En cause, les dépenses publiques qui ne cessent d'augmenter (1 291,9 milliards d'euros en 2017). La France connaît un niveau de dépenses publiques particulièrement élevé : 56,4 % du PIB, un record, puisque la moyenne des pays de l'UE se situe à 47 % et celle de la zone euro à 48,0 %. L'Allemagne en est à 43,6 %, et les États Unis à 37,0 % seulement. Un niveau de dépenses qui oblige l'État à exercer sur l'économie du pays une pression fiscale extrêmement forte, en sorte que notre pays est devenu champion en Europe des prélèvements obligatoires et que le recours aux taxes (celles, emblématiques, sur le carburant sous prétexte d’écologie, n’étant qu’un exemple parmi tant d'autres, l'imagination et la « créativité » gouvernementale ne connaissant, à cet égard, aucune limite. Prochaine taxe à venir déjà votée par le Parlement : une taxe « vacances ».) est devenu un automatisme.
Certains objecteront que les déficits n’interdisent nullement le dynamisme économique en citant pour exemple les États-Unis qui, tout en pratiquant l'arme budgétaire avec un déficit ayant frisé les 10 % de PIB, enregistrent une croissance de 3 % et taux de chômage de 4 %. Ce serait oublier que l’économie américaine est basée sur la force du dollar, ce qui permet la nôtre aux autres pays, et que Donald Trump, lui, a véritablement relancé la consommation par une baisse réelle de la fiscalité : la Tax Cuts and Jobs instaurée en 2017 ayant réduit les impôts sur les ménages de 86 milliards de dollars en 2018 et de 82 milliards pour 2019, les entreprises quant à elles voyant leurs charges baisser de 58 milliards.
En France, les rentrées fiscales ne suffisant pas, l'État recourt, chaque année, à l'endettement pour boucler son budget : (72,3 milliards en 2016 et de 69,3 milliards en 2017). Avec pour conséquence la dépendance de la France, voire sa soumission aux marchés : qui paye commande.
Pour le Parti de la France, seule une baisse significative de la fiscalité qui étrangle les classes moyennes et des charges qui asphyxient nos petites et moyennes entreprises permettra aux familles de retrouver un pouvoir d'achat suffisant pour que soit relancée la consommation, stimulée la compétitivité économique et libérée l'énergie entrepreneuriale.
La réduction drastique des dépenses de l’État et du nombre de fonctionnaires hors domaine régalien et de santé publique en est la condition.

jeudi, 08 novembre 2018

Le prix du pétrole a chuté de 20 % depuis début octobre, c’est donc bien l’État qui rackette les Français

Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2018

Auteur : admin4
contre-info

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« On parle désormais de « bear market » sur le marché pétrolier. Les prix du brut ont perdu près de 20 % depuis le dernier pic début octobre. Les sanctions contre l’Iran sont moins dures que prévu.

La route vers les 100 dollars était toute tracée. De nombreux analystes pensaient même qu’ un baril à trois chiffres était à portée de main d’ici la fin de l’année. Pourtant, depuis leur dernier pic début octobre, leur plus haut en quatre ans, les deux principaux indices de l’or noir ont perdu un peu moins de 20 %. Tout juste en deçà du seuil qui marque l’entrée dans un marché baissier, ou « bear market » dans le jargon des investisseurs.

Le WTI, référence américaine, est passé de 76,41 dollars le 3 octobre à 61,89 dollars ce jeudi, soit un recul de 19 %. Même tendance, bien que moins marquée, sur le Vieux Continent : un baril de brent, référence européenne, s’échange contre 72,34 dollars alors qu’il en fallait 86,29, soit une baisse de 16,18 %. »  

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Source et suite : Les Echos