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mercredi, 24 juin 2015

TOUCHE PAS A MON DRAPEAU !

 Publié par Guy Jovelin

 

z56193.jpgLe bloc notes

de Jean-Claude Rolinat

Certains esprits simplistes ou simplement désinformés, manifestent à Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, pour demander que le glorieux  « battle Southern flag » soit amené. Ce drapeau des armées confédérées fut choisi  plutôt que le Stars and bars, l’étendard officiel de la CSA , Confederate States Army, qui ressemblait trop au Stars and stripes des USA, United States of America,  pour se différencier nettement des emblèmes ennemis. Cet héroïque pavillon des armées confédérées, rappelons-le, n’est pas le symbole d’une quelconque suprématie de  blancs mentalement attardés comme ce jeune Dylan Roof, un détraqué de 20 ans qui a froidement abattu dans une église de Charleston 9 personnes de couleur, mais une bannière militaire sous les plis de laquelle des milliers et des milliers de « ventres gris » sont morts au feu. Elle est sacrée comme l’est notre tricolore qui flotte le 11 novembre sur tous nos monuments aux morts. Ses treize étoiles disposées en diagonale – croix de Saint-André – sur fond bleu et rouge, représentent les 11 Etats confédérés de la guerre de sécession (1861-1865), plus le Missouri, non admis officiellement par le Congrès de Richmond, et les nations indiennes du Trans-Mississippi department, les Cherokees, les Choctaws, les Chickasawas, les Creeks et autres Séminoles. Ils savaient ces indiens, ce que les yankees leur feraient subir….

Il s’est même trouvé un journaliste ignare pour parler sur une chaine d’infos en continu de « drapeau esclavagiste », alors que l’on sait que la plupart des soldats confédérés n’avaient pas d’esclaves sur leurs propriétés et que ces derniers, dans leur immense majorité, n’ont pas déserté les plantations alors que leurs maîtres étaient au front. D’ailleurs, le général Robert Lee lui-même, prestigieux commandant en chef de l’Armée de Virginie, était décidé à affranchir tous les siens.

Retirer officiellement cet emblème alors qu’il figure sur de nombreux objets usuels, qu’il enjolive les plaques automobiles, qu’il flotte en fanion accroché  à certains pick-up ou à côté des tombes des patriotes sudistes serait, n’ayons pas peur des mots, une profanation ! Imagine-ton d’écarter le drapeau tricolore frappé de la Croix de Lorraine si  un ancien de la 2 ème DB – il aurait de la bouteille ! – tuait neuf touristes allemands, ce qu’à Dieu ne plaise,  ou encore arracher les Croix noires des cimetières militaires Teutons et Germains au prétexte qu’elle ressemblerait trop à la Croix de Fer hitlérienne ? Laissons à l’histoire, la grande, ses drapeaux qui symbolisent le courage et la vaillance d’une petite nation morte au mois d’avril 1865 à Appomattox, charmant hameau tout blanc dans la verte campagne de Virginie.

Jean-Claude ROLINAT est membre de la Société Française de Vexillologie (SFV)

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/06/23/touche-pas-a-mon-drapeau-5644601.html

 

mardi, 23 juin 2015

Taubira comparée à un singe: la condamnation annulée

 Publié par Guy Jovelin

786445-christiane-taubira-le-6-mai-2015.jpgSource Libération.fr cliquez ici

En première instance, Anne-Sophie Leclère, un temps tête de liste FN aux municipales, avait été condamnée à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité.

La cour d’appel de Cayenne a annulé la condamnation d’une ex-candidate FN aux municipales de 2014, Anne-Sophie Leclère, qui avait été condamnée à neuf mois de prison ferme et cinq ans d’inéligibilité en première instance pour avoir comparé Christiane Taubira à un singe. Dans son arrêt rendu lundi, la cour d’appel a jugé « irrecevable » l’action menée par l’association Walwari (un mouvement cofondé par l’actuelle garde des Sceaux début 1993) à l’encontre du Front national et de Anne-Sophie Leclère.

Anne-Sophie Leclère, un temps tête de liste FN aux municipales à Rethel (Ardennes) avant d’être exclue par le parti de Marine Le Pen à la suite de ces propos, avait été condamnée en juillet 2014 par le tribunal de grande instance de Cayenne. Le tribunal, saisi d’une plainte de Walwari, était allé au-delà des réquisitions du parquet en prononçant cette peine, assortie d’une amende de 50 000 euros. Il avait également condamné le Front national à 30 000 euros d’amende en première instance.

La cour d’appel a considéré lundi, entre autres, que Walwari « ne justifie pas », selon ses statuts, de proposer « de défendre la mémoire des esclaves et l’honneur de ses descendants » ou« de combattre le racisme » au moins « 5 ans avant les faits reprochés » d’octobre 2013 comme le requiert la loi. « Sans qu’il soit nécessaire d’examiner les autres multiples exceptions de nullité» soulevées par les avocats de Anne-Sophie Leclère et par celui du FN, la cour a estimé que « le tribunal n’ayant pas été régulièrement saisi de l’action publique, il y a lieu d’annuler le jugement du 15 juillet 2014 ». (...)

L’État pourrait bientôt nous faire payer nos avis d’imposition papier

 Publié par Guy Jovelin

Après la CSG non déductible qui nous fait payer de l’impôt sur une taxe, voici une taxe sur l’impôt ! C’est la nouvelle trouvaille de Bercy qui souhaite facturer les envois sous format papier des déclarations de revenus et des avis (impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière). Pour les 18% de ménages qui ne sont pas connectés à internet, pour ceux qui savent approximativement se servir des outils informatiques et pour les puristes de la feuille, ils devraient s’acquitter de 2€ par courrier !

Source : Le Parisien

 

RAPPORT CHOC: LES SANCTIONS ANTIRUSSES COÛTERAIENT 100 MILLIARDS EUR À L'UE

 Publié par Guy Jovelin

Rapport choc: les sanctions antirusses coûteraient 100 milliards EUR à l'UE

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lundi, 22 juin 2015

Impôt à la source : et si on demandait leur avis aux contribuables ?

 Publié par Guy Jovelin

Colonel à la retraite
Cette réforme est aujourd’hui défendue avec un argument de masse : elle est"attendue" par les FrFaute de pouvoir réenchanter le rêve français ou, plus prosaïquement, de réduire le chômage, François Hollande se replie sur des réformes plus« techniques », comme on dit, en guise de nouvel idéal et de lendemain qui chante. Arlésienne qui a largement dépassé l’âge de faire valoir ses droits à la retraite, puisqu’elle fit sa première apparition sous le règne de Giscard, nous disent les socialistes – comme si c’était un gage de modernité -, l’on nous ressort l’impôt à la source. Une trouvaille, donc, qui devrait révolutionner la vie des Français ! On nous rebat les oreilles depuis plusieurs jours en nous rappelant, du reste, que c’était une promesse du candidat Hollande. Un peu comme si on nous disait « Vous avez signé le contrat, il faut assumer maintenant » et que cette promesse nous obligeait.

Mais, au fait, qu’était vraiment cette promesse ? Revenons justement à la source de ce texte quasi messianique : les 60 engagements du candidat Hollande, ou un véritable inventaire à la pervers ! Au chapitre « Je veux engager une grande réforme fiscale », paragraphe 14, on lit : « La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion, à terme, de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d’un prélèvement simplifié sur le revenu (PSR). Une part de cet impôt sera affectée aux organismes de Sécurité sociale. » Comme disait Pilate, quod scripsi, scripsi ! L’idée était, selon les socialistes – en fait la boîte à fausses bonnes idées Terra Nova – de rendre plus équitables les prélèvements et ce, par la fusion avec la CSG, c’est-à-dire, en clair dans le texte, d’alourdir le poids de l’impôt pour les classes moyennes, ces salauds de pas riches.

Or, actuellement, le gouvernement nous assure que la réforme du prélèvement à la source ne vise pas à mettre en place cette fusion et qu’il ne s’agit que de faciliter la vie des Français. Soit il ment, ce qui est largement dans ses cordes, soit il trahit les promesses du candidat Hollande. Évidemment, je penche pour la première hypothèse : en cas de victoire en 2017, les socialistes termineront la paupérisation des classes moyennes avec le deuxième étage de la fusée.

Cette réforme est aujourd’hui défendue avec un argument de masse : elle est« attendue » par les Français, a affirmé Manuel Valls il y a deux semaines au congrès de Berlin, pardon, de Poitiers. Alors, si Manuel Valls l’a dit… Manuel Valls a dit, Manuel Valls va faire, pour paraphraser un slogan d’une autre époque. Et en plus, un sondage d’Odoxa paru dans Le Parisien arrive à point nommé, comme Blücher à Waterloo. 64 % des Français sont pour : que du bonheur !

Mais on sait bien que l’on fait dire tout ce que l’on veut aux chiffres, sauf lorsqu’il s’agit de passer à la caisse. Or, qui passe à la caisse en matière d’impôt sur le revenu ? Moins de 50% des Français ! Je serais donc curieux de savoir quel serait le résultat de ce sondage si on le réalisait auprès des contribuables.

Des contribuables qu’on pourrait rebaptiser contributeurs, mot plus approprié, me semble-t-il…