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mercredi, 14 septembre 2016

Les vrais réfugiés sont peu nombreux

Publié par Guy Jovelin le 14 septembre 2016

italie immigrationCe sont des immenses vagues, l’une après l’autre, de migrants, clandestins, faux et vrais réfugiés, qui déferlent sur la Sicile et les côtes italiennes. Sans fin. Sans arrêt. Comme si toute l’Afrique déversait son trop plein sur l’Europe via l’Italie. Accueillis, au nom de la solidarité humaine, dans des hôtels, des maisons, des tentes, des salles de sports, des camps… Avec la bénédiction du gouvernement, du pape et des associations soi-disant humanistes mais bien plutôt masochistes.

Mais combien parmi ces étrangers débarqués et accueillis sont vraiment des réfugiés avec le droit de déposer une demande d’asile ? A en juger par les rapports et les chiffres divulguées par les associations et organisations institutionnelles, peu. Très peu.

Selon le gouverneur de la Vénétie, Luca Zaia, au cours d’une rencontre politique,

« sur trois immigrés, deux ne sont pas des réfugiés. Nous ne pouvons pas devenir le tour opérator de l’Afrique en matière d’immigration. Cela veut dire que le message que nous sommes entrain de donner est « Venez en Italie, il n’y a aucun problème », chose que dans d’autres pays méditerranéens n’arriverait pas. »

Quant à Matteo Salvini, le leader de la Ligue du Nord, il a rappelé que depuis début septembre ont été accueillis comme « réfugiés » plus de 10 000 migrants et ironisé :

« Seulement hier (11 septembre) nous en avons récupérés 1100. Désormais nous allons les prendre chez eux, les bateaux de la Marine militaire arrivent à 10 km des côtes de la Libye. Nous ferions plus vite à aller les interpeller chez eux : « Dîtes, voulez-vous venir en Italie ? Il y a de la place à l’hôtel, nous vous offrons le petit-déjeuner, le déjeuner, le dîner et la wifi. »

N’est-ce pas le discours que les bien-pensants délivrent à ces chercheurs d’Eldorado des temps modernes ?

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

samedi, 21 mai 2016

Histoire & Actualité • La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2016

 

par Bernard Lugan

 46878456-jpeg_preview_large.jpgDans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du « grand remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

Laissons donc parler les chiffres[1] : 

1. Effectifs français (métropolitains et coloniaux)

- Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.

- Parmi ces 7,8 millions de Français, figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population « pied-noir ».

- Les pertes françaises furent de  1.300 000 morts, soit 16,67% des effectifs.

- Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.

2. Effectifs africains

- L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22 % de l’effectif global de l’armée française.

- Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des « indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.

- Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28 % de tous les effectifs français.

- L’Afrique noire fournit quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.

- Les pertes des unités nord africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.

- Sur ces 35.900 morts,  23.000 étaient Algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98 % des effectifs mobilisés ou engagés.

- Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de 30 000 morts, soit 15.87%. Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée-reçue de « chair à canon » africaine. D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.

Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la « Grande Guerre ». Gloire à eux. Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple : le 2° Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.

Autre idée-reçue utilisée par l’idéologie dominante : ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre. Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.

Conclusion  durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.


Bernard Lugan

13/05/2016 

dimanche, 16 août 2015

Idriss Déby appelle l’Afrique à « frapper sa propre monnaie » et à se débarrasser du Franc CFA

Publié par Guy Jovelin le 16 août 2015

Idriss Déby appelle l’Afrique à « frapper sa propre monnaie » et à se débarrasser du Franc CFADécidément les langues commencent à se délier quant aux relations qui lient l’Afrique avec la France. Certains...

 

 

Lire la suite : http://www.medias-presse.info/idriss-deby-appelle-lafriqu...

 

jeudi, 05 mars 2015

L’Afrique est en guerre

Éditorial de Bernard Lugan pour L’Afrique Réelle N°63 :

En ce mois de mars 2015, en dépit des discours économiques  désincarnés prononcés par les « experts » et pieusement récités par les médias, l’Afrique est plus que jamais en perdition.
En laissant de côté les crises politiques qui peuvent à tout moment déboucher sur des guerres, le simple énoncé des conflits en cours permet de le comprendre.
 
 

 

A l’exception du Maroc, toute l’Afrique du Nord est en guerre :

 

 
 
- L’Egypte est prise entre deux fronts jihadistes, celui du Sinaï à l’est et celui de Libye à l’ouest ; sans parler de la subversion intérieure qui se manifeste par des attentats quotidiens.
 
- En Libye les dernières structures étatiques ont achevé de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples à travers une fragmentation régionale et tribale que Daesch tente de coaguler.
 
- La Tunisie ne parvient pas à réduire ses maquis islamistes.
 
- En Algérie, des maquis islamistes sont actifs dans plus de la moitié du pays. L’Algérie est dans une impasse économique due aux aléas pétroliers, ce qui risque d’avoir de graves conséquences sociales et politiques.
 

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mercredi, 21 janvier 2015

L'AFRIQUE N'EST PAS CHARLIE

 Publié par Guy Jovelin

 
L'Afrique n'est pas Charlie
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