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lundi, 07 janvier 2019

France: en 2018 les aides au développements de l’Afrique dépassaient le budget du ministère de la justice

Publié par Guy Jovelin le 07 janvier 2019

Par  le 06/01/2019

 

Durant l’année 2018, l’Afrique a connu plusieurs grandes zones de conflictualité.[…] toutes continueront à faire l’actualité. Nulle part, en effet, le réel n’est pris en compte, toutes les solutions proposées étant d’ordre électoral. […]

Au point de vue économique, durant l’année 2018, les pays producteurs de matières premières n’ont toujours pas entamé l’impératif mouvement de diversification qui, seul, pourrait leur permettre d’échapper aux malédictions liées à la variation des cours.

Au point de vue social, le continent continuera à s’enfoncer dans le néant, sa démographie y étant plus forte que le développement.
Le cas du Sahel est à cet égard particulièrement parlant. Voilà en effet une région incapable de nourrir ses habitants et où la population double quasiment tous les 25 ans avec un croît de 3,9% et une moyenne de 7,6 enfants par femme. En 2040, cette région fragile, en voie de désertification et aux ressources plus que limitées, devra ainsi faire vivre plus de 150 millions d’habitants !!!

Pour simplement stabiliser la pauvreté, il faudrait à l’Afrique une croissance de 7% par an durant plusieurs décennies. Or, avec une croissance moyenne de 2 à 3%, le continent s’appauvrit année après année.[…]
Les « Gilets jaunes », et plus généralement tous les contribuables, seront intéressés d’apprendre que, selon les chiffres officiels du gouvernement, en 2018, la France aura versé 10,45 milliards (mds) d’euros pour l’APD (Aide publique au développement), soit 2 mds de plus qu’en 2015, 75% de cette somme allant à l’Afrique. Si à ces cadeaux faits grâce aux impôts des Français, nous ajoutons les 2 mds liés à l’asile et à l’intégration, le milliard de l’aide aux mineurs isolés et divers autres postes associés à la gestion de l’immigration africaine, comme l’aide médicale, ce sont au minimum 15 mds (sans compter les dons faits par les régions), qui auront servi à contenter le Zambèze tout en rationnant la Corrèze…
A titre de comparaison pédagogique, le budget du ministère du Travail et de l’emploi est de 13,1 mds, celui du ministère des Solidarités et de la Santé de 9 mds, celui de la Sécurité de 13,64 mds et celui de la Justice de 7,29 mds…

Le blog de Bernard Lugan via fdesouche

lundi, 19 novembre 2018

L’Afrique, championne de la fécondité alors que la tendance baisse ailleurs

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2018

Par  le 18/11/2018
 

D’après une étude publiée dans le journal The Lancet, à l’exception de l’Afrique, les taux de fécondité ont considérablement diminué dans le monde.

En 1950, les femmes avaient en moyenne 4,7 enfants au cours de leur vie. Depuis, le taux de fécondité a pratiquement diminué de moitié, passant à 2,4 enfants par femme l’an dernier.

Mais, il y a d’énormes variations entre les nations. Le taux de fécondité au Niger, est de 7,1 enfants par femme tandis qu’au Royaume-Uni, tout comme dans la plupart des pays d’Europe occidentale, il est de 1,7 enfant par femme. Dans le classement des dix pays ayant les taux de fécondité les plus élevés neuf sont africains.

Dans près de la moitié des pays, surtout dans les Etats développés, il n’y a pas suffisamment de naissances pour maintenir la taille de la population.

Les chercheurs ont déclaré que cela aurait des conséquences profondes pour les sociétés avec « plus de grands-parents que de petits-enfants ».

L’étude indique que les pays touchés par le non renouvellement des générations devront envisager d’augmenter le recours à l’immigration. Sans quoi, ils devront faire face au vieillissement et à la diminution de leur population. L’autre solution serait de mettre en place des politiques natalistes mais elles sont souvent un échec. […]

BBC Afrique via fdesouche

mercredi, 14 novembre 2018

Démographie mondiale: déclin pour les pays riches, baby boom pour les autres

Publié par Guy Jovelin le 14 novembre 2018

Par  le 13/11/2018

 
 
La fertilité mondiale a globalement baissé de moitié depuis 1950 mais cela cache de lourdes disparités selon le niveau de vie: si les taux de naissances déclinent dans les pays riches, ils flambent dans les pays en développement, selon ces travaux parus dans la revue The Lancet, le nombre global d’enfants par femme dans le monde est passé de 4,7 en 1950 à 2,4 aujourd’hui.

Dans le détail, 91 nations, principalement situées en Europe et sur le continent américain, n’ont pas un nombre de naissances suffisant pour maintenir leur population actuelle. A l’inverse, en Afrique et en Asie, les taux de natalité sont en augmentation, selon cette étude de l’Institut de métrologie et d’évaluation de la santé (IHME, Université de Washington), organisme financé par la fondation Bill et Melinda Gates.

Il a compilé plus de 8.000 données de santé pour analyser le passage de la population mondiale de 2,6 milliards d’individus en 1950 à 7,6 milliards l’an dernier. Chypre est la nation la moins fertile sur Terre, avec une seule naissance par femme en moyenne, selon les données rassemblées par l’IHME. A l’inverse, les femmes du Mali, du Tchad et de l’Afghanistan ont en moyenne plus de six bébés, voire sept pour celles du Niger. […]

« Au fur et à mesure de l’amélioration de l’économie de ces pays, il est probable que leur fertilité déclinera« , selon M. Mokdad. […]

 

RTBF via fdesouche

mardi, 04 septembre 2018

Le Premier ministre tchèque approuve les manifs anti-immigration de Chemnitz et déclare : « Nous ne voulons pas vivre en Afrique ! »

Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2018

Par  le 03/09/2018

 

D’après Andrej Babis, les manifestations de Chemnitz dans l’ex-Allemagne de l’Est pourraient constituer un déclencheur en Europe. Face à la crise migratoire, la République tchèque ne veut toujours pas entendre parler de répartition européenne.

Commentant les manifestations anti-immigration qui ont lieu dans l’est de l’Allemagne, le chef du gouvernement tchèque Andrej Babis s’en est vivement pris à la politique migratoire de l’Union européenne. «Chemnitz, est là, au coin de la rue !», s’est-il exclamé le 2 septembre sur un plateau de télévision tchèque, cité par le média Parlamentni Listy«J’ai expliqué en long et en large qu’il s’agit d’un combat pour préserver notre civilisation européenne et notre culture. Nous ne voulons pas vivre en Afrique ou au Moyen-Orient», a-t-il poursuivi, dénonçant les efforts menés par la Commission européenne pour faire accepter par Prague l’accueil de migrants.

(…)

RT via fdesouche

jeudi, 30 août 2018

Il y a 60 ans, à Brazzaville, de Gaulle posait les jalons de la décolonisation de l’Afrique noire

Publié par Guy Jovelin le 30 août 2018

Par  le 28/08/2018
fdesouche

En visite en Afrique en août 1958, Charles de Gaulle souhaite rallier les colonies du continent en une Communauté qui donnerait une certaine autonomie à ses membres, dans le but d’éviter que ces territoires ne fassent sécession. Mais moins de deux ans plus tard, ces pays accèdent à l’indépendance.

 

«Il est naturel et légitime que les peuples africains accèdent à ce degré politique où ils auront la responsabilité entière de leurs affaires intérieures, où il leur appartiendra d’en décider eux-mêmes», lance le 24 août 1958 le général de Gaulle à Brazzaville, la capitale de l’Afrique équatoriale française (AEF), qui regroupait quatre colonies françaises d’Afrique centrale […]

La Croix


24 août 2018-24 août 1958, il y a exactement soixante ans, le général de Gaulle lançait, depuis le Congo, le processus de la décolonisation devant aboutir, deux ans plus tard, à l’indépendance des pays de l’Afrique équatoriale française (AEF) et de l’Afrique occidentale française.

Le général de Gaulle, alors président du Conseil de la IVe République française, prononçait le 24 août 1958 un texte fondateur de la décolonisation lors du voyage qu’il avait entrepris dans les territoires français d’Afrique. Devant une foule enthousiaste au stade Félix-Eboué, à Brazzaville, il énonçait les principes qui devaient régir les nouveaux rapports entre la France et son empire (autonomie interne, libre détermination des territoires, création d’un vaste ensemble politique, économique et de défense) et définissait, par la même occasion, les structures institutionnelles de la « Communauté », posant avec exactitude la question de l’indépendance.

Dans ce discours, le général de Gaulle balayait toute équivoque. Dans « ce qui était alors la capitale de la France libre », il parlait ouvertement, solennellement et à plusieurs reprises d’indépendance. « On dit, nous avons droit à l’indépendance. Mais certainement oui. D’ailleurs l’indépendance, quiconque la voudra pourra la prendre aussitôt. La métropole ne s’y opposera pas… Il est nécessaire que s’établissent de grands ensembles, économiques, politiques, culturels et au besoin de grands ensembles de défense. Mais au sein de cette communauté, chaque territoire aura l’entière responsabilité de ses affaires intérieures. Chacun aura le gouvernement libre et entier de lui-même », déclarait-il.

[…]

Congo actuel