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mardi, 04 juillet 2017

Migrants: l'Autriche prête à déployer l'armée

Publié par Guy Jovelin le 04 juillet 2017

 

L'Autriche compte "très bientôt" rétablir les contrôles et déployer des soldats à sa frontière avec l'Italie si l'afflux de migrants ne ralentit pas, a annoncé le ministre autrichien de la Défense à un quotidien viennois lundi.

"Je m'attends à ce que les contrôles aux frontières et une mission d'assistance (de l'armée) soient très bientôt requis", a déclaré Hans Peter Doskozil au site internet du journal Krone. Ces mesures s'avèreront "indispensables si l'afflux (de migrants) vers l'Italie ne ralentit pas", a-t-il ajouté.

Selon le quotidien, 750 soldats "sont disponibles" et quatre véhicules blindés sont prêts à être envoyés dans la région frontalière ce week-end.

L'Autriche a rétabli les contrôles à sa frontière avec la Hongrie en 2015 et s'est dit prête à ériger des barrières à sa frontière avec l'Italie.

Plus tôt lundi, le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) a annoncé que 83.650 personnes étaient arrivées en Italie par la mer depuis le début de l'année, soit une hausse de presque 20% par rapport à la même période l'année dernière. La plupart sont parties des côtes libyennes, sur de frêles embarcations. Plus de 2.000 ont péri durant leur périple.

"Il n'est pas réaliste de penser que l'Italie ait la responsabilité de s'occuper du débarquement de tout le monde", a déclaré à la presse l'envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale, Vincent Cochetel.

 
 

dimanche, 29 novembre 2015

Les candidatures pour s’engager dans les forces armées ont très fortement augmenté après les attentats

Publié par Guy Jovelin le 29 novembre 2015

Les candidatures pour s’engager dans les forces armées ont très fortement augmenté après les attentatsSelon le site « http://forcesoperations.com« , le nombre de volontaires souhaitant s’engager dans l’armée sont environ 10 fois plus nombreux qu’avant les attentats de janvier 2015.  De 100 à 150 demandes par jour, on est passé à 1 400 demandes par jour depuis les attentats du 13 novembre 2015.

 
Pour mémoire, dans les jours qui ont suivi les attentats du 7 au 9 janvier 2015, le nombre de demandes était monté à 400 par jour.
 
L’armée n’aura donc pas de mal à recruter les militaires nécessaires, suite à la renonciation aux suppressions d’emplois qui étaient prévues par la très inadéquate loi de programmation militaire en vigueur avant les attentats de janvier 2015. Il serait même possible de recruter plus, pour faire face aux dangers qui nous menacent: 3 Etats au moins (Arabie Saoudite, Qatar et Turquie qui favorisent l’Etat islamiste ou les nombreux autres groupes de même nature (Al qaida et sa version syrienne (Al nosra), Boko Haram etc.).
 
Pour le financement, outre la suppression de l’aide apportée par la France aux islamistes d’Al nosra en Syrie (scandaleusement considérés par M. Fabius et certains média comme des « rebelles modérés » alors qu’ils massacrent de nombreux chrétiens et assassinent leurs prisonniers syriens au mépris de la convention de Genève), on pourrait décider la suppression de l’AME (aide médicale réservée aux clandestins), du financement des hôtels hébergeant des clandestins, de toutes les aides versés aux Etats favorables à l’Etat islamiste ou aux autres formations terroristes (islamistes ou pas d’ailleurs), des aides accordées aux associations faisant la promotion de l’immigration massive. Une dernière piste est la suppression de toutes les subventions accordées par l’Etat ne concernant pas les fonctions régaliennes de celui-ci (justice, sécurité intérieure et extérieure). 
 
Cette dernière piste est particulièrement importante, car l’Etat distribue 35 milliard d’euros de subventions par an, soit plus du tiers de notre déficit (selon le « Jaune des associations », 3 volumes récapitulant chaque année les subventions accordées par les ministères et les secrétariats d’Etat.
 
Renforcer notre défense et réduire en même temps notre déficit, c’est possible.
 
Gontran Paume
 

dimanche, 15 novembre 2015

« Les messages de mise en alerte Guépard des unités de réserve arrivent en ce moment sur les boîtes mail »

Publié par Guy Jovelin le 15 novembre 2015

14 novembre 2015 par Pierrot

alerte-guepardMessage d’un lecteur de Contre-Info.com :« Pour info, les messages de mise en alerte guépard des unités de réserve arrivent en ce moment sur les boîtes mail de certains réservistes ».

Depuis le 1er juillet 2011, l’armée de Terre dispose de 800 réservistes d’alerte en cas de crise sur le territoire national : c’est le Guépard réserve. Capables de s’engager dans un délai de 48h, ces militaires sont en mesure de remplir des missions de sécurité générale ou de sécurité civile, en complément du dispositif des unités permanentes de l’armée de Terre.

11 brigades contribuent à la mise en œuvre de ce dispositif et fournissent chacune une unité de 70 réservistes environ. Le renfort est basé sur le principe territorial : en fonction de la localisation de la crise, la brigade la plus proche sera sollicitée pour fournir les premiers renforts.

 

Source : http://www.contre-info.com/

vendredi, 13 novembre 2015

Général Vincent Desportes : « dans nos armées, un avion sur deux ne peut pas décoller, un navire sur deux ne peut prendre la mer, et un char sur deux ne peut plus rouler »

 

Général Vincent Desportes : « dans nos armées, un avion sur deux ne peut pas décoller, un navire sur deux ne peut prendre la mer, et un char sur deux ne peut plus rouler »Sur son site internet, FranceTVinfos publie un entretien avec le général Vincent Desportes bien connu pour son franc-parler. L’interview fait suite à la publication du livre La Dernière Bataille de France (chez Gallimard) dans lequel le général Desportes fait s’envoler les illusions.  « Les Français croient être protégés, ils ne le sont plus…« 

En voici quelques extraits :

« Que ce soit sur mer, à terre ou dans le ciel, toutes nos armées sont en train de s’user. Je dirais même que la corde est sur le point de casser. »

« Au Mali, on peut rappeler que, pour l’opération Serval [2013-2014], les véhicules avaient deux fois l’âge de leurs conducteurs. Nos avions Rafale étaient ravitaillés par des avions qui avaient plus d’un demi-siècle, etc.

A côté de l’armée ultra-moderne, qui existe, on a une autre grande partie que je qualifierais de vintage. Elle possède des équipements « de collection ». Et le budget actuel ne permet pas suffisamment d’approvisionner le flux nécessaire des pièces de rechange. De sorte que, dans nos armées, un avion sur deux ne peut pas décoller, un navire sur deux ne peut prendre la mer, et un char sur deux ne peut plus rouler. Dans certains cas, c’est même pire, comme pour les hélicoptères Tigre, par exemple : quatre appareils sur cinq ne peuvent pas prendre l’air. »

« Les deux dernières lois de programmation militaire ont porté des coups terribles aux armées. Celle de 2008-2013, votée sous la présidence Sarkozy, a enlevé 25% des capacités opérationnelles françaises. Celle de 2014-2019, votée sous la présidence Hollande, a fait de même. Ces deux lois ont prévu une réduction de 80 000 postes dans nos effectifs entre 2008 et 2019, ce qui est le plus grand plan social subi par les administrations. Or, je le répète, cela se passe à un moment où les opérations se multiplient et deviennent de plus en plus complexes. »

« Le problème fondamental de notre défense est que ce n’est plus une question citoyenne. Le pouvoir politique peut, quelle que soit sa couleur, faire des coupes sombres dans le budget des armées sans perdre une seule voix aux élections.

Tant que les politiques pourront ainsi ne pas être comptables de la défense, cela continuera. Car l’institution militaire ne peut pas s’exprimer. Donc on lui prend ses moyens car on sait que personne ne pourra prendre la parole pour le déplorer en défilant dans les rues, par exemple. »

« (…) j’exprime ce que pensent 99% des militaires. Pour le reste, quelques « supplétifs » sont montés au créneau, mais je constate qu’aucune autorité n’a prétendu que je racontais n’importe quoi. Car ce que je dis est vrai. »

Source : http://www.medias-presse.info/

jeudi, 22 octobre 2015

FACE AUX MIGRANTS, LA SLOVÉNIE DÉPLOIE L'ARMÉE À SA FRONTIÈRE

Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2015

Confrontée à une vague de migrants venus du sud, la Slovénie a déployé mardi l'armée à sa frontière et n'a pas exclu d'ériger une clôture à l'instar de la Hongrie voisine.


Face aux migrants, la Slovénie déploie l'armée à sa frontière

La fermeture vendredi par la Hongrie de sa frontière sud avec la Croatie a déclenché un effet domino dans les Balkans, des milliers de personnes à la recherche de nouveaux points de passage se trouvant bloquées en divers points frontaliers de plusieurs pays. 

Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, depuis vendredi, environ 19.500 migrants sont entrés en Slovénie, petit pays qui partage ses frontières avec la Croatie, la Hongrie, l'Autriche et l'Italie. 

Le gouvernement slovène a lancé un appel à l'aide à l'Union européenne, soulignant que son pays, qui compte deux millions d'habitants, était trop petit pour gérer le flot de migrants. 

"Nous avons besoin d'une aide rapide de l'Union européenne", a déclaré le président slovène, Borut Pahor, lors d'une conférence de presse à Bruxelles, où il a été reçu par le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. 

Prié de dire si la Slovénie pourrait construire une clôture comme la Hongrie, le secrétaire d'Etat slovène aux Affaires intérieures, Bostjan Sefic, a dit ne pas exclure la possibilité de "protéger les postes-frontières du pays par des obstacles physiques". 

Bostjan Sefic, qui tenait une conférence de presse, a précisé que 140 militaires avaient été dépêchés à la frontière et mis à la disposition de la police. 

Le flot des migrants a tendance à s'accentuer. Selon le Haut Commissariat des nations unies aux réfugiés (HCR), plus de 500.000 réfugiés et migrants économiques ont atteint la Grèce  par la mer depuis le début de l'année, pour remonter vers l'Union européenne, et le rythme quotidien de nouveaux arrivants est en augmentation, dépassant les 8.000 pour la seule journée de lundi. 

"TENTER SA CHANCE" 

La grande majorité de ces réfugiés se dirige ensuite vers la Macédoine puis vers la Serbie dans le but d'atteindre l'Europe de l'Ouest via la Croatie et la Slovénie au lieu de passer par la Hongrie comme précédemment. 

La Slovénie a imposé un quota quotidien d'entrées en provenance de Croatie, mais elle ne parvient pas à endiguer le flot des nouveaux arrivants. 

Au moins 12.100 migrants se trouvent en Serbie, selon les chiffres fournis mardi par le Premier ministre Aleksandar Vucic. Selon le HCR, au moins 2.500 migrants sont bloqués dans un no man's land entre la Serbie et la Croatie. 

Dans le village croate de Kljuc Brdovecki, quelque 1.500 migrants ont traversé un pont sur la rivière Sutla et se dirigeaient vers la frontière avec la Slovénie. Parmi eux, se trouve Taysiir Halaby, 35 ans, originaire d'Alep en Syrie. Il dit vouloir se rendre en Allemagne "tenter (sa) chance". Dans le ciel, des hélicoptères survolent le côté slovène de la frontière. 

Au poste de frontière de Berkasovo entre la Serbie et la Croatie, Djamal, originaire de Tartous en Syrie, raconte avoir passé la nuit à la frontière avec sa femme et sa fille. 

"Il faisait très, très froid. Nous grelottons. On nous a donné à manger, mais il n'y avait pas de tente pour tout le monde. Alors, nous avons dormi sous une camionnette. Ils nous ont donné des couvertures", explique Djamal, qui est âgé de 50 ans. 

Selon les autorités croates, plus de 2.000 personnes sont hébergées dans le camp d'Opatovac près de la frontière. De là, des autocars les emmènent à la gare la plus proche, à Tovarnik, ou directement à la frontière slovène. 

source Reuters