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lundi, 18 mai 2015

De retour du djihad, il vit des allocations handicapé

 Publié par Johanna

Dans l’édition du Point du 16 janvier, un article intitulé « L’histoire funeste des trois tueurs » brossait le portrait du « réseau des Buttes-Chaumont » dont faisaient partie les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, les auteurs des récents attentats de « Charlie Hebdo », de Montrouge et du supermarché casher de la Porte de Vincennes à Paris.

L’article mentionne (p. 44) le cas d’un comparse, Mohamed el-Ayouni, qui s’était rendu en Irak en juillet 2004. Dans les combats de Falloujah, il avait perdu son bras et son œil gauches. De retour en France, il avait demandé une allocation handicapé… et l’avait obtenue des services sociaux, qui ne pouvaient pas ignorer les circonstances de ses blessures…

Source

jeudi, 31 juillet 2014

LE BOYCOTT, UNE ARME CONTRE LES COLLABOS !

Publié par Guy Jovelin

 

Des livres prônant le djihad et la mort des « hérétiques » en vente en grandes surfaces

L’éditeur libanais se félicite de son « Opération Ramadan » dans 1 000 magasins en France. 

Stéphane Kovacs 

Le rayon livres du centre commercial de Sartrouville (Yvelines).

j.-c. marmara/le figaro

ISLAM L’objectif était de « montrer que les livres islamiques peuvent être vendus partout ». C’est réussi. « Notre “Opération Ramadan”, mise en place chaque année depuis 2001, est un grand succès, se félicite Mansour Mansour, directeur de la maison d’édition libanaise Albouraq. Nos ouvrages sont aujourd’hui disponibles dans 1 000 magasins en France, principalement en hypermarchés ». Au Carrefour de Sartrouville (Yvelines), entre un bac de cahiers de vacances et une pile de livres de cuisine, une gondole en carton présente ses best-sellers : des corans, des biographies des prophètes, mais aussi des ouvrages « polémiques », selon l’expression même du patron d’Albouraq. Deux pétitions, signées par plus de 18 000 personnes, ont demandé, en vain, au groupe de distribution le « retrait de toute publication incitant à la violence religieuse ». Au numéro vert antidjihad, mis en place en avril par Bernard Cazeneuve pour prévenir le départ de jeunes vers des pays comme la Syrie, on raconte avoir déjà reçu plusieurs appels à ce sujet. Le ministère de l’Intérieur, dit-on, « s’en occupe » (voir ci-contre).

Sur la quatrième de couverture de La Voie du musulman, éditée en avril 2014, on peut ainsi lire que l’auteur, le cheikh algérien Abu Bakr al-Jazairi, « laisse transpirer ici des solutions conformes aux exigences du monde moderne ». Florilège de ces « solutions » : « Les musulmans doivent installer toutes sortes d’usines d’armement pour fabriquer tout genre d’armes en usage dans le monde ou toute invention nouvelle, même au détriment du bien-être de la nation, est-il écrit page 267. Cela est aussi vital que la nourriture, l’habillement et le logement. Préparé, le djihad s’accomplit dans les conditions les plus satisfaisantes. Autrement, les musulmans seraient coupables et mériteraient le châtiment ici bas et dans l’autre monde ». Page 394, on apprend l’attitude à adopter face à l’« hérétique ». « C’est le musulman qui renie sa religion, devient juif, chrétien ou athée, précise-t-on. On le somme dans un délai de trois jours de revenir à l’islam, s’il refuse, il sera passible de la peine de mort. » On signale aussi qu’« il existe plusieurs façons de tuer les sodomites ».

Inquiétude chez les pétitionnaires 

Dans Les Jardins des Saints, de l’imam sunnite An-Nawawi, un chapitre est consacré au « mérite de la guerre sainte ». On peut y lire, par exemple, que les croyants « combattent pour la Cause de Dieu en tuant et en se faisant tuer ». Réaction des clients ? « Il y a d’un côté les intégristes musulmans, qui sont choqués que des livres sacrés soient vendus au milieu d’articles impurs, de l’autre les islamophobes… », répond-on chez Albouraq. Devant les pâtisseries libanaises du centre commercial de Sartrouville, on trouve aussi Dalila, « musulmane responsable », qui s’alarme à la vue de telles lignes : « Moi, mon fils a 17 ans, je surveille ses lectures !, lance cette jeune Kabyle. C’est terrible ce qu’on entend par ici : déjà à 12, 13 ans, des gamins mal dans leur peau parlent de partir pour la Syrie »…

Même inquiétude chez les pétitionnaires : « alors que les groupes djihadistes au Proche-Orient (…) connaissent un regain d’activité se traduisant par la persécution de milliers de civils chrétiens », Carrefour, « influençant les achats de millions de consommateurs dans de nombreux pays » devrait être « plus vigilant », s’émeut Joachim Veliocas, qui dirige l’Observatoire de l’islamisation. « Alors que l’État laïc prétend lutter contre toute démonstration d’appartenance religieuse, il est à peine croyable de constater qu’aujourd’hui on puisse se procurer le manuel du parfait djihadiste comme on trouverait des pots de yaourts dans certaines grandes surfaces ! », renchérit une deuxième pétition.

La direction du Carrefour de Sartrouville n’a pas souhaité rencontrer Le Figaro. Mais au service de presse du groupe, on explique que « ce n’est pas au distributeur de se prononcer sur le caractère choquant des publications ». « Ces livres ne sont pas interdits ! », assène une porte-parole, refusant de donner une tendance sur les ventes, mais glissant au passage que « d’autres grandes enseignes » distribuent les ouvrages incriminés… Comme la Fnac, par exemple : la chaîne explique qu’elle « commercialise tous les ouvrages disponibles en France », mais admet que « vu le contexte, c’est sensible ».

Chez Albouraq, on trouve « agaçant d’être dénigrés comme ça ». « Sur 500 pages, il n’y en a que deux ou trois qui peuvent être sujettes à mauvaise interprétation !, proteste Mansour Mansour. Lisez donc le chapitre sur le pardon ou le respect ! Et les musulmans aussi, il y a énormément de livres qui les choquent : on ne les retire pas pour autant ! Dans la Bible, par exemple, il y a des choses pires que ça… ». Le directeur de la maison d’édition voit surtout que son « Opération Ramadan » lui rapporte chaque année davantage. « Est-ce que c’est une bonne idée ou pas, c’est un autre problème !, conclut-il. Pour nous, c’est une affaire commerciale, point. Et puis ça montre que l’islam est de plus en plus important en France. »

 

jeudi, 22 mai 2014

Affaire Merah

Publié le 22/05/2014 à 07:23 | 14

 Terrorisme

 Souad Merah, introuvable, est-elle partie faire le djihad en Syrie ?

Souad Merah, introuvable, est-elle partie faire le djihad en Syrie ?

Où est passé Soaud Merah ? Les autorités ont perdu la trace de la sœur de Mohammed Merah, le «tueur au scooter» ainsi que celle de son compagnon depuis plusieurs jours. Celle qui s'était dite «fière» de son frère, serait partie rejoindre «son nouveau compagnon» et sa famille en Syrie.

Même s'ils n'en ont pas la preuve, c'est ce que les services toulousains suspectent.

Selon RTL, elle aurait retrouvé «son nouveau compagnon», qui a déjà quitté la région afin de rallier la Syrie, accompagné de «ses enfants et de sa première épouse» pour y faire le djihad.

Une hypothèse qui n'a pas été confirmée pour l'heure.

La Toulousaine, adepte d'un islam radical, avait fait l'objet d'une enquête après ses propos polémiques tenus lors d'un reportage de M6 sur le parcours de Mohammed Merah. Souad, filmée à son insu en train de parler à son frère Abdelghani, avait soutenu être «fière de son petit frère». «Il a combattu jusqu'au bout. (…) Je pense du bien de Ben Laden, je l'ai dit aux flics, je peux te le dire à toi», avait également confié la jeune femme. «Les salafistes, ils agissent. Moi et (Abdel) Kader (le frère aîné de Mohammed Merah, mis en examen pour complicité, N.D.L.R.), on soutient les salafistes, Mohamed a sauté le pas».

Sous enquête pour «apologie du terrorisme», elle avait ensuite condamné les meurtres et l'affaire a été classée sans suite en janvier 2013. La justice avait estimé que ses propos ne pouvaient être considérés comme publics puisqu'elle ignorait être filmée.

Placée en garde à vue il y a un mois

Ses déclarations avaient profondément choqué les proches des victimes de Merah, qui a assassiné trois parachutistes puis trois enfants et un enseignant juifs entre le 11 et le 19 mars 2012, à Toulouse et Montauban, avant d'être tué par le Raid le 22 mars.

Il y a un mois, Souad Merah avait été placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier le tueur. Mais aucune charge n'a été retenue contre elle après trois jours de garde à vue.

Depuis mars 2012, les policiers placés sous l'autorité des juges antiterroristes parisiens ont entendu une trentaine de personnes en garde à vue, explorant toutes les pistes possibles pour déterminer comment le «tueur au scooter» s'était procuré ses armes et de quel soutien matériel ou financier il avait pu bénéficier.

La plupart ont été rapidement relâchées. Trois hommes ont été mis en examen : Abdelkader Merah (frère de Mohammed), Mohamed Mounir Meskine (un copain de quartier des Merah) et Fetha Malki. Ce dernier est soupçonné d'avoir fourni une partie de son armement à Merah. Lui et Abdelkader Merah restent écroués.

 

Retrouvez notre dossier Affaire Merah