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vendredi, 03 novembre 2017

Toulouse : ivre, il hurle des slogans à la gloire de Merah et de l’État islamique

Publié par Guy Jovelin le 03 novembre 2017

Un homme hurlant des slogans favorables à l'État islamique et à Merah a été interpellé, vendredi 3 novembre 2017, en centre-ville de Toulouse. Il a été placé en garde à vue.

Publié le 3 Nov 17 à 18:25

L’homme a été interpellé. (©Actu.fr)

Un homme a été interpellé ce vendredi 3 novembre 2017, place Arnaud-Bernard, à Toulouse. L’individu était ivre et criait à qui mieux mieux dans les rues. Et les slogans qu’il hurlait étaient loin d’être innocents. C’est en effet aux cris de « Vive Daesh », « Vive l’État islamique », « Je vais égorger les Français » et « Vive Merah ! » que l’homme a été repéré, et ce seulement quelques heures après la fin du procès d’Abdelkader Merah, le frère du tueur au scooter auteur des attentats de Toulouse et Montauban.

LIRE AUSSI : Attentats de Toulouse et Montauban : Abdelkader Merah condamné à 20 ans de prison

Placé en garde à vue au commissariat

Lorsque les policiers l’ont interpellé aux alentours de 2h45, l’homme a réitéré ses propos haineux devant les fonctionnaires.

Il a été placé en garde à vue au commissariat central de Toulouse.

mercredi, 27 septembre 2017

« Par Allah, je ne regrette aucun de mes actes », la lettre de Mohammed Mérah à Nicolas Sarkozy

Publié par Guy Jovelin  le 27 septembre 2017

Mohammed Mérah au volant de sa voiture, en plein rodéo.

Une lettre manuscrite, apparemment rédigée par le terroriste Mohammed Mérah, a été révélée par l’hebdomadaire Marianne, vendredi. Une missive adressée à Nicolas Sarkozy, alors président de la République, où l’islamiste justifie ses actes. 

« O vous, les français », c’est en prenant directement ses distances avec la citoyenneté qu’il a obtenu que Mohammed Mérah aurait introduit les quelques mots adressés à Nicolas Sarkozy. Révélé par l’hebdomadaire Marianne, vendredi 22 septembre, ce manuscrit aurait été retrouvé dans un sac laissé à une amie, quelques heures avant le premier assaut du RAID. Si cette lettre avait été écrite après les attentats, c’est surtout au moment où il se sait recherché qu’il aurait rédigé ces quelques lignes gorgées de fautes d’orthographes et de ratures. Il affirme que deux issues s’offrent à lui : la prison avec la tête haute ou la mort avec un grand sourire ».

Dans cette missive, le terroriste revient sur ses motivations et décrit ses crimes comme « le plus beau moment de sa vie ». Voici un extrait :

« O vous, les français, vous nous combattez parce que vous emprisonner nos frères ainsie que nos sœurs, vous interdisait le port du voile et vous faite des caricature sur notre Prophète bien aimer », écrit ainsi le terroriste pour justifier ses attaques qui ont visé des militaires français et des enfants et enseignants de l’école juive Or Hatorah. S’adressant plus loin au président de la République d’alors, Nicolas Sarkozy, l’islamiste promet de nouvelles attaques similaires « avec la permissions d’Allah ».

« Depuis le jour de mes attaques, sa a été le plus beau moment de ma vie, par ALLAH, je ne regrette aucun de mes actes », se réjouit-il par ailleurs dans sa lettre, précisant que n’importe quelle issue serait pour lui une réussite.

Le procès Mérah attendu

Finalement l’enfant des Izards aura été abattu par le Raid le 22 mars 2012, après 32 heures de siège autour de son appartement, où il s’était retranché. On le rappelle, il avait tué un militaire au gymnase de la Cité de l’Hers, le 11 mars 2012, puis tiré sur trois autres soldats à Montauban, le 15, et enfin attaqué une école juive de La Roseraie, tuant 4 personnes, élèves et professeurs compris. Au total, ce sont 7 personnes, dont trois enfants, qui auront perdu la vie du fait des attaques de l’islamiste. Le 2 octobre prochain, son frère, Abdelkader Merah sera jugé dans le cadre de cette affaire. Il est notamment accusé d’avoir participé au vol du scooter ayant permis au terroriste de perpétrer ses attentats. Il ne sera pas seul dans le box des accusés, un autre délinquant de Toulouse sera lui aussi jugé pour avoir fourni un pistolet mitrailleur et un gilet pare-balle à son ami. La question à laquelle tentera de répondre le jury sera de savoir s’ils étaient au courant des intentions de Mérah.
 

mercredi, 18 novembre 2015

Clain, Merah, Artigat : les connexions des terroristes de Paris avec Toulouse et l'Ariège

Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2015

INFO FRANCE 3 - Un document des services de renseignements français, daté de 2006, que nous publions ici, établit un lien direct entre Merah et le groupe de Fabien "Omar" Clain, qui a revendiqué les attentats de Paris.

La voix du jihadiste toulousain Fabien Clain identifiée dans la revendication des attentats © Document "Pièces à convictions" /France 3

Fabien Clain, 37 ans, le jihadiste toulousain d'origine réunionnaise, n'est pas seulement la voix qui a revendiqué les attentats de Paris. Il est aussi celui qui fait le lien entre les attentats de Paris du 13 novembre, la région Toulousaine et les proches de Mohamed Merah. Explications.


Un lien direct entre les attentats de Paris et notre région

Tout commence par le travail des enquêteurs sur la bande son publiée par le groupe Etat Islamique pour revendiquer les attentats. L'homme qui parle en Français est identifié comme étant le Toulousain Fabien Clain. Selon Le Monde, les enquêteurs pensent également que celui qui interprète des chants religieux au début et à la fin de cette bande son de 5'30 est Jean-Michel Clain... le frère de Fabien ! 

Document / le message lu par Fabien Clain

 

Le "clan des Belphégor" au Mirail puis Artigat en Ariège

Au début des années 2000, les frères Clain, convertis à l'islam, se rapprochent de la mosquée "El Hussein" dans le quartier du Mirail à Toulouse. Leurs épouses, elles aussi converties, portent alors la burqa, ce qui vaut à cette famille le surnom de "Clan des Belphégor"
A la Réunion, la cousine des frères Clain, a indiqué mercredi à la chaîne La Première, ne jamais avoir compris pourquoi ils s'étaient ainsi radicalisés :

Fabien Clain : témoignage de sa cousine

Le jihadiste toulousain Fabien Clain a été identifiée comme ayant lu la revendication des attentats de Paris par Daech. témoignage de sa cousine.

Progressivement, ce "clan" se rapproche de la cellule d'Artigat, du nom de cette petite commune de l'Ariège, où prêche "L'Emir Blanc", Olivier Corel, un Français d'origine syrienne.

Olivier Corel "l'Emir Blanc" d'Artigat © MaxPPP

© MaxPPP Olivier Corel "l'Emir Blanc" d'Artigat

Connexions avec la famille Merah

Et c'est là, à Artigat, que Fabien Clain croise d'abord Abdelkhader Merah, le frère aîné de Mohamed ainsi qu'un autre Toulousain Sabri Essid. Essid qui va se retrouver au centre des "aliances" entre tous ces hommes, car son père va successivement épouser la mère des frères Clain puis la mère des frères Merah

En 2006, Merah et Clain dans le viseur des renseignements

Dès octobre 2006, une note des renseignements français établit un lien entre le groupe "Omar" (c'est ainsi qu'il se fait appeler) Clain et le jeune Mohamed Merah via la cellule d'Artigat. Cette note, que nous avions publiée en mars 2013 et qui montrait à l'époque que Mohamed Merah avait été repéré par les les agents toulousains du renseignement intérieur dès 2006, apporte à ce jour des preuves des liens profonds entre le "tueur au scooter" qui a opéré en 2012 à Toulouse et Montauban et celui qui revendique les attentats de Paris :

La note des renseignements en 2006 où il est question de Clain et de Merah © Document France 3 / reproduction interdite

Déjà des menaces contre le Bataclan en 2009

Selon Le Monde, en 2009, le nom de Fabien Clain, alors provisoirement installé en Belgique, apparaît dans une enquête sur des menaces d'attentat... contre la salle de spectacle du Bataclan à Paris, qui sera le 13 novembre 2015, l'une des cibles des terroristes. 
Quelques mois plus tard, revenu à Toulouse, Fabien Clain est interpellé et condamné à 5 ans de prison pour avoir organisé le départ de jeunes Toulousains jihadistes vers l'Irak. A sa sortie de prison, il s'installe peu de temps en Normandie puis disparaît des écrans radar, direction la Syrie.

Le clan reconstitué en Syrie ?

Selon les services de renseignements, le clan des Toulousains autour de Clain a été reconstitué en Syrie. Une dizaine d'anciens membres de la cellule d'Artigat l'aurait rejoint sur place, notamment Sabri Essid. Ce dernier est apparu en mars 2015 sur une vidéo d'exécution d'un otage, aux côtés d'un enfant, qui a été identifié comme un ancien écolier toulousain parti avec sa famille en Syrie.

Sabri Essid, en mars 2015, en Syrie © AFP

Une vidéo mise en ligne quelques jours après la date anniversaire des crimes de Mohamed Merah à Toulouse et Montauban. Sans doute pas un hasard. 
Fabien Clain est donc le lien direct entre les terroristes de Paris et la mouvance de l'islam radical à Toulouse et dans l'Ariège. D'autres sont-ils concernés de près ou de loin dans les attaques de Paris ? Les enquêteurs l'ignorent encore. 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/haut...

mercredi, 21 octobre 2015

A nouveau mis en examen, Abdelkader Merah risque désormais la cour d'assises

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2015

Jusqu'à présent, le frère de Mohamed Merah risquait un procès devant le tribunal correctionnel. A la demande du parquet antiterroriste de Paris, il a été mis en examen jeudi pour association de malfaiteurs terroristes de nature criminelle et devrait être renvoyé vers une cour d'assises. 

© Archives

© Archives

Abdelkader Merah, le frère du jihadiste responsable des attaques de Toulouse et Montauban, a été mis en examen jeudi pour association de malfaiteurs terroristes de nature criminelle, a indiqué vendredi à l'AFP une source judiciaire.

Au nom de l'islam radical, Mohamed Merah avait tué trois militaires, puis trois enfants et un enseignant dans une école juive toulousaine entre les 11 et 19 mars 2012. Il avait été tué dans l'assaut de son appartement donné par la police.

LIRE ICI NOTRE DOSSIER SUR L'AFFAIRE MERAH 

Son frère aîné Abdelkader avait déjà été mis en examen par le juge Christophe Teissier pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, mais de nature délictuelle, qui relève donc du tribunal correctionnel et non des assises.

Mais dans un réquisitoire supplétif, le parquet a estimé que les investigations sur les tueries justifiaient que la nature criminelle soit retenue. Le juge Christophe Teissier, qui a clos son enquête, a donc suivi cette analyse.

Abdelkader Merah est également mis en examen pour complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats et pour divers délits, comme le vol en réunion du scooter utilisé par son frère et diverses infractions à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.

Le parquet doit désormais rendre son réquisitoire définitif, avant que le juge ne décide du renvoi aux assises d'Abdelkader Merah.

Abdelkader Merah avait été arrêté le 21 mars 2012 à l'aube, alors que démarrait le siège du domicile de son cadet. Les enquêteurs sont convaincus que cet islamiste radical convaincu a joué un rôle dans l'endoctrinement de son frère.

Durant l'enquête, sans rien renier de ses convictions, Abdelkader Merah a soufflé le chaud et le froid, tantôt qualifiant la mort de son frère de "belle fin", tantôt condamnant les tueries.

Mais selon sa défense, aucun élément matériel ne le reliant aux crimes de Mohamed Merah, rien ne justifie sa mise en examen pour complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats en lien avec une entreprise terroriste. Mais si cette infraction devait tomber, celle choisie jeudi permettrait un renvoi aux assises.

Deux autres hommes sont mis en examen dans cette affaire, Fettah Malki et Mohamed Mounir Meskine. Le premier reste détenu, le second est libre sous contrôle judiciaire.

Délinquant de droit commun, Fettah Malki est notamment soupçonné d'avoir fourni le pistolet mitrailleur Uzi que portait Mohamed Merah à l'école juive de Toulouse. Des faits qu'il ne conteste pas, tout en assurant ne jamais avoir su l'usage qu'en ferait Mohamed Merah. Quant à Meskine, il est soupçonné d'avoir pris part au vol du scooter, ce qu'il nie.

jeudi, 22 mai 2014

Affaire Merah

Publié le 22/05/2014 à 07:23 | 14

 Terrorisme

 Souad Merah, introuvable, est-elle partie faire le djihad en Syrie ?

Souad Merah, introuvable, est-elle partie faire le djihad en Syrie ?

Où est passé Soaud Merah ? Les autorités ont perdu la trace de la sœur de Mohammed Merah, le «tueur au scooter» ainsi que celle de son compagnon depuis plusieurs jours. Celle qui s'était dite «fière» de son frère, serait partie rejoindre «son nouveau compagnon» et sa famille en Syrie.

Même s'ils n'en ont pas la preuve, c'est ce que les services toulousains suspectent.

Selon RTL, elle aurait retrouvé «son nouveau compagnon», qui a déjà quitté la région afin de rallier la Syrie, accompagné de «ses enfants et de sa première épouse» pour y faire le djihad.

Une hypothèse qui n'a pas été confirmée pour l'heure.

La Toulousaine, adepte d'un islam radical, avait fait l'objet d'une enquête après ses propos polémiques tenus lors d'un reportage de M6 sur le parcours de Mohammed Merah. Souad, filmée à son insu en train de parler à son frère Abdelghani, avait soutenu être «fière de son petit frère». «Il a combattu jusqu'au bout. (…) Je pense du bien de Ben Laden, je l'ai dit aux flics, je peux te le dire à toi», avait également confié la jeune femme. «Les salafistes, ils agissent. Moi et (Abdel) Kader (le frère aîné de Mohammed Merah, mis en examen pour complicité, N.D.L.R.), on soutient les salafistes, Mohamed a sauté le pas».

Sous enquête pour «apologie du terrorisme», elle avait ensuite condamné les meurtres et l'affaire a été classée sans suite en janvier 2013. La justice avait estimé que ses propos ne pouvaient être considérés comme publics puisqu'elle ignorait être filmée.

Placée en garde à vue il y a un mois

Ses déclarations avaient profondément choqué les proches des victimes de Merah, qui a assassiné trois parachutistes puis trois enfants et un enseignant juifs entre le 11 et le 19 mars 2012, à Toulouse et Montauban, avant d'être tué par le Raid le 22 mars.

Il y a un mois, Souad Merah avait été placée en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier le tueur. Mais aucune charge n'a été retenue contre elle après trois jours de garde à vue.

Depuis mars 2012, les policiers placés sous l'autorité des juges antiterroristes parisiens ont entendu une trentaine de personnes en garde à vue, explorant toutes les pistes possibles pour déterminer comment le «tueur au scooter» s'était procuré ses armes et de quel soutien matériel ou financier il avait pu bénéficier.

La plupart ont été rapidement relâchées. Trois hommes ont été mis en examen : Abdelkader Merah (frère de Mohammed), Mohamed Mounir Meskine (un copain de quartier des Merah) et Fetha Malki. Ce dernier est soupçonné d'avoir fourni une partie de son armement à Merah. Lui et Abdelkader Merah restent écroués.

 

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