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vendredi, 14 avril 2017

Une mosquée légitimant le djihad armé fermée en France

Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2017

En Seine-et-Marne, une mosquée de Torcy a été administrativement fermée pour avoir légitimé le djihad armé. Dans un communiqué, le nouveau ministère de l’Intérieur, Matthias Fekl, a expliqué que la mosquée « Rahma » était devenue

« un lieu où étaient prônées une idéologie radicale ainsi que des incitations au jihad. Certains prêches, ouvertement hostiles aux lois républicaines, incitaient à la haine envers les autres communautés religieuses, au premier rang desquelles les musulmans chiites et les juifs ».

« Rejetant l’autorité de l’État, la laïcité et la démocratie, les messages diffusés apparaissaient contraires aux valeurs de la République et susceptibles de constituer le terreau d’atteintes à la sécurité et à l’ordre public », a ajouté le ministre.

Selon l’arrêté de fermeture de la préfecture, les deux imams de la mosquée ont notamment «apporté leur soutien aux fidèles de la mosquée [qui ont été] mis en cause dans la cellule terroriste dite « de Cannes-Torcy »», dont le procès doit s’ouvrir le 20 avril.

Il s’agit troisième lieu de prière musulman fermé depuis le début de l’année 2017, selon le ministère de l’Intérieur. 

Il ne faut pas se tromper : ces quelques mesures de fermeture de mosquée servent à rassurer, à bon compte et sans grands efforts, des Français inquiets à cause des attentats islamistes. Mais le problème du terrorisme islamiste ne se réglera pas avec ces mesurettes politiciennes !

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

dimanche, 21 août 2016

Un jeune Toulousain, condamné pour être parti faire le djihad en Syrie en 2014, tente d'y retourner

Publié par Guy Jovelin le 21 août 2016

La maison du jeune adolescent en janvier 2014
La maison du jeune adolescent en janvier 2014 © ERIC CABANIS / AFP

C’est la Dépêche du Midi qui a révélé l’information ce week-end. Un jeune Toulousain qui venait d’être jugé à Paris pour un départ en Syrie vient de s’enfuir à nouveau, par la route des Balkans. On avait beaucoup parlé de lui, particulièrement au moment de son premier départ il y a deux ans et demi.

C’est un départ pour la Syrie qui avait choqué la France entière. Car en janvier 2014, Ayoub n’avait que 16 ans quand il s’est enfui de son lycée toulousain pour s’envoler dans le plus grand secret vers Raqqa, avec un de ses camarades âgé de 15 ans. Ils étaient parmi les premiers adolescents à partir en Syrie. A l’époque, Manuel Valls alors ministre de l’Intérieur avait dit son émotion.

Puis trois semaines plus tard, les deux ados retrouvaient finalement leurs familles, apparemment pleins de désillusions. Aux juges antiterroristes, ils affirmaient avoir été surtout victimes d’embrigadement sur internet. Embrigadés notamment par Mourad Fares, un des principaux recruteurs de djihadistes français pour le Front Al Nosra. Mourad Fares est désormais incarcéré en France dans l'attente de son procès. Les ados ont été victimes d'un "lavage de cerveau", disaient leurs parents.

Sur la route des Balkans 

En juin dernier, les ados toulousains ont comparu devant un tribunal pour enfants, qui les a condamnés à six mois de prison avec sursis. Mais le plus âgé, qui a désormais 19 ans, vient donc de s’envoler sur la route des Balkans, sans doute pour retourner en Syrie. Il est passé par l’Espagne et a réussi à atteindre la Bulgarie, où des policiers l’ont signalé à la DGSI. La DGSI qui connaissait bien ce garçon, fiché S pour son appartenance à la mouvance salafiste, dans le quartier du Mirail, à Toulouse, le quartier de Mohamed Merah, que le jeune homme admirait.

mercredi, 17 février 2016

COMMENT DAECH ATTIRE DE JEUNES MÉDECINS ET INGÉNIEURS

Publié par Guy Jovelin le 17 février 2016

Ils viennent de France, de Tunisie ou d'Australie et sont médecins, ingénieurs ou responsables administratifs. Ils ont répondu à l'appel de Daech, qui à coup de propagande, cherche à attirer les étrangers qualifiés pour «construire le califat».


Comment Daech attire de jeunes médecins et ingénieurs

Les rangs de l'Etat islamique ne sont pas uniquement composés de combattants et de candidats au martyr. Des médecins, des ingénieurs, des informaticiens et des étudiants prennent aussi la route du djihad, répondant aux appels lancés par Daech. Dès son premier discours en juin 2014, le chef de l'Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi avait invité les «savants» et les «experts» à rejoindre les territoires contrôlés par Daech pour aider à «construire le califat». Un appel réitéré quelques mois plus tard dans le troisième numéro de Dabiq, version anglophone du magazine de propagande de l'EI.

Les métiers recherchés

Pour mener à bien son «projet», Daech recrute dans tous les corps de métiers: des médecins pour soigner leurs combattants blessés, des ingénieurs pour gérer des raffineries de pétrole ou mettre au point des explosifs, des journalistes et communicants pour diffuser au plus grand nombre la propagande du groupe terroriste ou encore des responsables administratifs pour assurer le fonctionnement bureaucratique de «l'Etat».

Les quatre années de conflit en Syrie et la progression de l'Etat islamique ont entraîné l'exode des Syriens et Irakiens instruits et qualifiés. «Il y a eu une fuite des cerveaux», résume Romain Caillet, chercheur et consultant sur les questions islamistes. Fin 2012, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) expliquait déjà que la Syrie avait perdu ses neuf psychiatres et que la moitié des médecins de Homs étaient partis à l'étranger. La progression de l'Etat islamique n'a fait qu'accentuer les départs.

Une propagande ciblée

Pour pallier cette (...) Lire la suite sur Figaro.fr

 

 

jeudi, 08 octobre 2015

On ne lutte pas contre le djihad comme on lutte contre le tabac

Publié par Guy Jovelin le 8 octobre 2015

2048x1536-fit_veronique-maman-jeune-parti-syrie-temoigne-campagne-video-chocLe ministère de l'intérieur a réalisé quatre films qui racontent l'histoire de familles brisées par le départ d'un proche en Syrie. Ces témoignages seront diffusés pour lutter contre le djihadisme. En regardant les quatre films, vous comprendrez rapidement que les réalisateurs étaient probablement sous traitement Padamalgame 75mg...

Théophane Le Méné ne croit pas à leur efficacité et explique pourquoi dans le Figaro :

"(...) On connaît la formule du poids des mots, du choc des photos. Elle ne marche pas. Du moins, elle ne marche plus. D'abord parce qu'il faudrait pouvoir les recevoir et le niveau actuel autant que l'individualisme exacerbé ne le permet plus. Ensuite parce qu'il faut voir ce que le camp d'en face propose, avec des scénarios abjectes mais néanmoins hollywoodiens, plus à même de stimuler l'encéphalogramme plat de ces prétendants qui rêvent l'héroïsme de leurs avatars dans des jeux vidéo, tous plus violents les uns que les autres. Est-ce à dire qu'il aurait fallu ne rien faire?

5614c868c46188aa238b457bIl y a plus simple, plus efficace. Transmettre l'histoire de France, l'amour de la patrie, l'imperium de la loiprovoquer la soif de connaissance, célébrer la richesse de notre civilisation et cesser une bonne fois pour toute cette habitude criminelle qui consiste à vénérer nos vainqueurs quand on ne les met pas à honneur au moyen de clips visés par le ministère de l'Intérieur qui ne disent pas autre chose que notre impéritie."

Philippe Carhon

Source : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

samedi, 19 septembre 2015

France : un jihadiste de retour de Syrie projetait un attentat dans une salle de concert

Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2015

 Propagande EI pour encourager le terrorisme en France

Propagande EI pour encourager le terrorisme en France : « La grenade. Facile à dissimuler. Parfaite contre une masse de kufar. »

L’homme se prénomme Reda, selon BFMTV qui révèle, vendredi 18 septembre, son arrestation. Agé de bientôt 30 ans, il est soupçonné d’avoir voulu perpétrer un attentat contre au moins une salle de concert en France. Il a été arrêté le 11 août et mis en examen, quatre jours plus tard, pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle », selon une source judiciaire. Voici ce que l’on sait de l’affaire.

Un bref séjour à Raqqa dans les rangs jihadistes

Placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’homme a d’abord refusé de parler. Mais, au troisième jour de sa détention, rapporte BFMTV, il a fini par avouer.

Le terroriste présumé a séjourné brièvement en Syrie, raconte une source policière. Il n’est toutefois resté qu’une semaine à Raqqa, le fief du groupe jihadiste Etat islamique dans le nord de ce pays en guerre. Son séjour a pris fin lorsqu’il a été blessé à la jambe par une grenade au cours d’un entraînement.

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