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mercredi, 19 juillet 2017

La dictature de l’inversion

Publié par Guy Jovelin le 19 juillet 2017 

Avec l’arrivée du Parti socialiste et de toute la gauche au pouvoir, en 1981, c’est, en fait, les idées de mai 68 et son fameux slogan “il est interdit d’interdire” qui se sont installées définitivement dans le paysage quotidien des Français. Déjà à l’œuvre dans la société, l’inversion des valeurs, devient la norme au plus haut sommet de l’État et contamine, avec délectation, toutes les élites politiques et médiatiques. La devise “Famille et Patrie”, trop connotée, est mise au pilori et, donc, les valeurs traditionnelles de la famille et l’amour de la patrie doivent être, à la moindre occasion, tournées en dérision. La peur des mots est définitivement actée et les petits commissaires de la pensée veillent au grain. Mais, comme si cela ne suffisait pas, tout est pris à contre-pied. On glorifie la laideur et la grossièreté, l’insignifiant et le détail. Une chaîne télé sera même dédiée à ça : Canal + ! Qui verra défiler tous les clowns d’une génération, fils et filles de, spécialement engagés pour leur fatuité, afin d’organiser des “after-hours”. Qui n’amusent que leurs semblables ! Dans tous les domaines, toutes les minorités et toutes les différences, les plus incongrues, sont magnifiées et deviendront des porte-drapeaux. L’art n’est plus une recherche spirituelle, mais une quête incessante de l’esbroufe. Tout ce qui peut épater, choquer et requérir du public, est monté au pinacle. Depuis, la société subit un nivellement par le bas (très bas) comme jamais auparavant !

Dans le même temps, cette idéologie libertaire – de l’ouverture à tout et au n’importe quoi – va, très vite, servir le principal intéressé : le marché et tout le système financier. Cela, les gauchistes ne l’avaient pas prévu, tellement la dégénérescence de leurs idées était avancée ! Par contre, ayant bien compris d’où soufflait le vent, une fois au pouvoir, les politiciens de tous bords vont devenir, peu ou prou, les idéologues du marché. Ils vont très vite assimiler, que cette économie n’a pas vraiment besoin de citoyens pour fonctionner à plein régime, mais qu’elle a besoin de consommateurs compulsifs, abrutis par des slogans publicitaires soporifiques vantant la possession frénétique de gadgets innommables inventés par des entrepreneurs avides de fric. Complices de ce système, les gouvernements successifs vont, désormais, nous resservir la même recette. Et, maintenant, Macron, n’échappant pas à la règle, nous joue, malgré la saturation, le gauchiste de service en appliquant le précepte : “du passé faisons table rase”. Du moins en apparence ! Son image est bien la seule chose qui l’intéresse. Pour que tout change sans que rien ne change. Son action politique se réduit à la communication par l’entremise de ses amis, patrons de grands groupes de presse. Aux ordres ! Et nous prenons du Macron, matin, midi et soir.

 

Si la dictature de l’inversion fait, encore, des ravages chez nos élites et y est toujours à l’œuvre, la bataille des idées continue et se fait ailleurs. Principalement sur Internet où la diffusion des idées pour remettre la France à l’endroit, est devenue majoritaire et touche des couches très larges de la population. On arrive aujourd’hui à une situation préoccupante où l’élite, complètement assujettie à l’idéologie soixante-huitarde, se retrouve, de fait, déconnectée de la réalité du pays. Qui, lui, reste profondément attaché aux valeurs traditionnelles, certes en évolution, mais toujours dans une continuité culturelle (sans quoi, il ne pourrait y avoir de civilisation). Cette civilisation que nos apprentis sorciers de “l’interdit sans l’interdit” voudraient, bien volontiers, voir disparaître. Pour mettre à la place une société multiculturelle fortement communautarisée, à la fois, transgenre et hyper sexualisée ? Visiblement, une partie du boulot est déjà accomplie…

L’achèvement dépendra de la résistance populaire.

 

Claude Picard

 

Source : ndf

mercredi, 28 octobre 2015

La facture du dispositif s'élèvera à 744 millions d'euros en 2016, en hausse de 10 %.

Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2015

Il y a foule aux guichets de l'aide médicale d'Etat. Selon nos informations, 299.937 personnes ont bénéficié en mars de ce dispositif, qui permet à des étrangers pauvres et sans-papiers résidant en France depuis au moins trois mois de se faire soigner gratuitement ou presque. On peut donc raisonnablement estimer que le nombre de bénéficiaires a désormais dépassé les 300.000 à ce jour, soit 100.000 de plus en neuf ans. Les deux tiers d'entre eux se concentrent en région parisienne, dans les Bouches-du-Rhône et en Guyane. Mais ces derniers temps, la hausse du nombre de possesseurs du précieux sésame s'observe surtout dans les autres départements, là où ils étaient moins nombreux.

Le bénéficiaire type de l'aide médicale d'Etat est un homme jeune âgé de 30 à 34 ans. En moyenne, il coûte autour de 280 euros de soins chaque trimestre, un montant qui n'a augmenté que d'une vingtaine d'euros en quatre ans. Il a droit à des tarifs allant jusqu'à 100 % du plafond de la Sécurité sociale et à l'exonération de la participation forfaitaire de 1 euro. Un couple sans enfant doit justifier de revenus inférieurs à 1.080 euros par mois pour en bénéficier.

Croissance ininterrompue

En fin de compte, ce ne sont pas les dépenses individuelles qui gonflent la facture pour l'Etat, mais la croissance ininterrompue du nombre de bénéficiaires depuis la création de l'AME en 2000. Les députés viennent de voter 744,5 millions d'euros de crédits pour 2016, en hausse de 10 % sur un an. En 2015, l'AME devait déjà augmenter de 12 % à 676,4 millions. Dans ce contexte d'inflation des coûts, l'aide médicale d'Etat fait figure d'épouvantail pour la droite. Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand et François Fillon ont promis de la supprimer ; d'autres parlent d'en restreindre le champ aux urgences vitales. Mais la gauche est attachée à cette mesure sociale, qui est aussi un moyen d'éviter la propagation des épidémies dans la population. Le sujet est sensible politiquement. D'autant que les crédits budgétaires à allouer sont systématiquement sous-estimés.

« Hormis en 2012, les crédits consommés ont toujours été supérieurs aux crédits votés, souvent dans des proportions supérieures à 20 % », critiquait le député UMP Claude Goasguen dans une annexe de la loi de finances pour 2015. Le rapporteur spécial relevait aussi une hausse de 48 % des dépenses effectives entre 2008 et 2014. Pourtant, une partie des coûts a été masquée depuis 2014 par la réforme de la tarification de l'AME à l'hôpital, qui a permis d'afficher des prix en baisse. Pour Claude Goasguen, le dispositif est entièrement à revoir : « Cette aide connaît une croissance exponentielle bien supérieure à la progression spontanée moyenne de la dépense publique de 1,7 %. Elle ne fait, par ailleurs, l'objet d'aucune maîtrise en gestion, ni par l'Etat, ni par la Sécurité sociale, ni d'aucune réforme en faveur de sa rationalisation », accuse le député de l'opposition. 

S. G., Les Echos


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20151027/lec1_france/021431717549-300000-etrangers-touchent-laide-medicale-detat-1169523.php?HvG4cCEHu7eMH4Fg.99#xtor=EPR-3-[envoi-ami]

vendredi, 30 janvier 2015

FN : À GAUCHE TOUTE !

 Publié par Guy Jovelin

FN : à gauche toute !
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dimanche, 02 novembre 2014

A Bagnolet, la gauche fête officiellement le soulèvement du FLN, jour de deuil pour la France…

FLN

La municipalité socialiste de Bagnolet, soutenue par toute la gauche unie pour une fois, fête le soixantième anniversaire des assassinats qui ont commencé la guerre d’Algérie le 1er novembre 1954, ce qu’on a surnommé la Toussaint rouge. Avec une exposition intitulée « Algérie, un peuple, ses résistants ». Cette provocation marque l’abaissement de l’esprit public et bafoue la Nation.

La gauche unie, enfin
L’exposition, qui se poursuit jusqu’au 7 novembre, se double d’une soirée cinéma très spéciale le 3, destinée à glorifier le soulèvement algérien. Pour cette initiative, la municipalité socialiste a reçu le soutien des Verts, des Radicaux de gauche, du Parti de gauche et même du PC. Une gauche unie dont rêverait François Hollande, comme elle l’était sous Giscard, et comme elle ne le fut jamais durant la guerre d’Algérie, heureusement pour l’honneur de certains socialistes et radicaux.

Le bilan de la guerre d’Algérie
Cette gauche unie se veut laïque et antiraciste. Peut-être a-t-elle oublié que le congrès de la Soummam, qui a donné son véritable élan au soulèvement algérien, se tint sous la coupe des oulemas, et que depuis, l’Algérie française laïque et multicommunautaire a été remplacée par une dictature militaire d’où les Européens ont été chassés, où les Kabyles sont brimés, dictature marquée par les poussées sanglantes du FIS, du GIA et d’autres mouvements islamistes extrêmes ? La charia s’est d’ailleurs largement installée dans les faits et partiellement dans le droit.

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