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lundi, 13 juillet 2015

Grèce : quelles différences entre les propositions de Tsipras et celles des créanciers ?

 Publié par Guy Jovelin

Tsipras cède à quasiment toutes les exigences mondialistes, mais la Troïka semble en vouloir encore plus.

I] La hausse de la TVA

Les propositions des créanciers.Maintenir trois taux de TVA, 6% pour les médicaments, les livres et les places de théâtre, 13% pour l’eau, la nourriture, l’énergie et 23% pour les autres biens et services. Concernant le tourisme, les créanciers ont exigé que le taux de TVA grimpe de 6% à 13% dans l’hôtellerie et de 13% à 23% dans la restauration. La ristourne de 30% de TVA dont bénéficient les îles grecques devra aussi être supprimée.

Ce que propose la Grèce. Alexis Tsipras maintient tous les taux de TVA proposés par les créanciers. Le gouvernement accepte aussi un taux unifié de TVA à 23% dans la restauration (qui est actuellement de 13%). Au niveau du tourisme, il accepte aussi la suppression de la TVA allégée dans les îles, alors que celle-ci était présentée comme un casus belli par Athènes. Cette suppression commencera dès octobre 2015 dans les îles les plus riches et touristiques, et sera appliquée graduellement jusqu’en 2016.

II] Les impôts sur les entreprises

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mardi, 07 juillet 2015

GRÈCE : LES POPULISTES ET SOCIALISTES FRANÇAIS, ENTRE CYNISME ET DÉMAGOGIE

Publié par Guy Jovelin 

Grèce : les populistes et socialistes français, entre cynisme et démagogie
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mercredi, 01 juillet 2015

GRÈCE : COMBIEN COÛTERAIT AUX FRANÇAIS UN DÉFAUT DE PAIEMENT DU PAYS ?

Grèce : combien coûterait aux français un défaut de paiement du pays ?

Publié par Guy Jovelin
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mardi, 27 janvier 2015

Grèce : premier round (par Patrick Parment)

 

Publié par Guy Jovelin

Il aura suffi d’une victoire quasi programmée d’une gauche hétéroclite en Grèce pour que les Mélenchon, Cécile Duflot et autre Laurent - du fantomatique parti communiste -, s’imaginent que cela pourrait se produire en France. J’entendais Mélenchon à la radio dire qu’il avait les capacités pour gouverner, lui et ses potes. Là, franchement, je suis parti d’un grand éclat de rire.

Les Grecs ont, en effet, massivement voté pour un parti, Syriza, qui leur a fait miroiter la Lune. Enfin, presque. Mettons-nous à la place des Grecs, ils en ont marre de l’austérité et ils vivent sur la corde raide depuis de nombreuses années. Les partis au pouvoir depuis des décennies, de droite comme de gauche, les ont menés à la faillite. Dès lors, pourquoi ne pas essayer autre chose, voir si une autre « volonté » politique, vierge dans le paysage politique, ne serait pas capable de desserrer l’étau.

Il ne faut cependant pas perdre de vue que la Grèce a aussi plongé en raison de ses carences étatiques et d’un système d’impôts totalement inégalitaire puisque ce sont les plus riches qui en payaient le moins. Les Niarkos et autre Onassis en savaient quelque chose d’autant que les leaders politiques, tous bords confondus, s’en mettaient aussi plein les poches. La première des réformes en Grèce consiste bien à remettre de l’ordre dans la machine étatique et d’éliminer les inégalités les plus criantes.

Ce qui ne risque pas d’arriver en France, camarade Mélenchon, car nous, Français, sommes perclus d’impôts et de taxes par des énarques fous qui ont transformés Bercy en asile d’aliénés.

Par ailleurs, il ne faut pas s’imaginer que le Système capitaliste européen,  gangrené par les tenants de la finance mondialisée carburant au dollar, va laisser la Grèce jouer peinarde dans son coin.

On aimerait, certes, voir la Grèce ébranler cette institution bruxelloise qui joue contre l’intérêt des peuples, mais la Grèce est un trop petit pays pour que cela émeuve les hiérarques de la haute finance. Qui a pris soin de placer, en partie, la dette grecque dans les banques européennes.

Pour casser le modèle économique européen, il faudrait qu’un des pays de l’ex-Europe des Six, sombre à son tour ou décide de sortir du Système. Chose qui ne saurait arriver avec les Hollande et autre pignouf à la Sarkozy. Cela serait également possible si les classes laborieuses, en ultime détresse, descendaient dans la rue. Or, nous n’en sommes pas encore là. Du moins tant qu’il y aura encore un poulet aux hormones dans nos frigos.

Pour toutes ces raisons et bien d’autres que j’ignore, Alexis Tsipras, le leader de Syriza, a de fortes chances d’aller à Canossa et tenter de négocier de quoi soulager les classes laborieuses qui pourraient être tentées par des aventures pus radicales avec Aube Dorée, par exemple.

Il ne faut pas non plus perdre de vue que le programme de ce Tsipras est d’un laxisme éhonté en matière d’immigration alors que la population grecque est de plus en plus exaspérée par ces hordes qui arrivent du Moyen Orient et d’Afrique du fait que la Grèce est, avec l’Italie,  l’une des portes d’entrée des immigrés en Europe. Et que Bruxelles s’en fout.

Alexis Tsipras est assis sur un baril de poudre. Attendons de voir la suite.

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