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jeudi, 10 août 2017

La Pologne refuse les immigrés non-européens

Publié par Guy Jovelin le 10 août 2017

 par   9 août 2017 

Toujours exemplaire dans sa détermination à ne pas accepter l’immigration de grand remplacement, la Pologne vient de confirmer qu’elle refuse d’appliquer le plan européen de transfert de 160 000 demandeurs d’asile des camps d’Italie et de Grèce.

La Pologne veut bien accepter des immigrés européens mais pas des immigrés africains.

Witold Waszcykowski, ministre des Affaires étrangères polonais, a déclaré : “Nous sommes ouvert à l’immigration non seulement d’Ukraine, mais aussi de Biélorussie et d’autres pays”, mais “Nous ne voulons pas participer au processus obligatoire de répartition des migrants venant du Moyen-Orient et d’Afrique. Nous refusons de mettre en œuvre la décision de l’Union européenne prise en septembre 2015.”

En juin, la Commission européenne a lancé une procédure d’infraction contre la Pologne, la République tchèque et la Hongrie, trois pays qui refusent de participer au programme européen de répartition des immigrés arrivés illégalement sur le continent européen.

 

Source : medias-presse.info

samedi, 29 juillet 2017

Fécondité : amélioration en Hongrie et en Pologne, recul en France. Emploi: même constat. Le respect des principes chrétiens améliore la situation

Publié par Guy Jovelin le 29 juillet 2017

par   29 juillet 2017

 
1) Les premiers résultats de la politique du gouvernement polonais conservateur d’inspiration catholique, dirigé par le PiS (Droit et justice) commencent à être rendus public par le GUS (Bureau central de la statistique, l’équivalent polonais de l’INSEE).
 
La fécondité a augmenté en 2016: elle passe de 1,29 à 1,36 enfant. Certes, si on tient compte des 9 mois que dure une grossesse et du fait que le gouvernement polonais actuel est arrivé au pouvoir à la fin de l’été 2015, seule le résultat de la 2e partie de 2016 peut lui être attribué. Mais la situation continue de s’améliorer en 2017: sur les 5 premiers mois de 2017, la hausse de la natalité est de 7,9% par rapport aux 5 premiers mois de 2016 (166 100 naissances contre 153 900), ce qui est considérable si on prend en compte le fait que la situation évolue lentement en démographie.
 
Le nombre de mariages a augmenté de 188 800 à 193 500 entre 2015 et 2016 (+ 2,5%), le nombre de divorces a, lui, reculé de 67 300 à 63 500 (-5,6%). Par ailleurs, 63% des mariages sont des mariages religieux, soit 1 point de plus qu’en 2015. C’est la première fois que le taux de mariages religieux augmente en Pologne depuis le début du XXIe siècle. Or, les mariages catholiques représente presque 100% des mariages religieux en Pologne.
 
Le taux de chômage a fortement diminué. Il est passé de 9,6% en octobre 2015 à 7,1% en juin 2017.
 
2) Voyons maintenant les résultats en Hongrie, où Viktor Orban et son parti, le Fidesz, sont au pouvoir depuis 2010, alliés avec le Parti national chrétien démocrate (chrétiens conservateurs).
 
La fécondité augmente: elle est passée de 1,23 enfant par femme en 2011 (il faut toujours tenir compte des 9 neuf mois de grossesse par rapport à la date d’arrivée au pouvoir) à 1,49 en 2016. A noter que la fécondité de 2011 constitue le plus bas niveau historique en Hongrie. En 2016, il s’agit du plus haut niveau depuis 1995. Par ailleurs, la tendance continue en 2017: sur les 5 premiers mois de l’année, la natalité a augmenté de 0,7%, ce qui est d’autant plus encourageant que le nombre de femmes en âge de procréer diminue actuellement fortement en Hongrie, du fait de la dénatalité passée.
 
Le nombre de mariages augmente: il est passé de 35 520 en 2010 (plus bas niveau depuis le XIXe siècle) à 51 805 en 2016 (+45,8% en 6 ans), ce qui est d’autant plus encourageant que le nombre de personnes en âge de se marier diminue actuellement en Hongrie, du fait, là aussi, de la dénatalité passée. Avec 5,3 pour 1000 habitants, le taux de nuptialité hongrois est plus élevé que ceux de tous les pays d’Europe de l’Ouest.
 
Le taux de chômage a très fortement reculé. Entre le 2e trimestre 2010 et le 2e trimestre 2017, il est passé de 11,2% à 4,3%, l’un des taux les plus bas au monde, alors que l’économie hongroise était ravagée en 2010, du fait du communisme et aussi, dans une moindre mesure, de l’ultra-libéralisme qui a eu cours dans les premières années qui ont suivi la chute du régime communiste (1988 en Hongrie).
 
3) Terminons par la situation de la France. Le taux de chômage le plus récent connu, celui du 1er trimestre 2017 est de 9,6%. Il est en hausse par rapport au 2e trimestre 2010 (9,3%). Mais il faut aussi tenir compte du fait qu‘il est actuellement minoré par les centaines de milliers de chômeurs qui ont été mis en formation dans la dernière année de la présidence de Hollande, dans le seul but de faire baisser le taux de chômage. Mais, il est fortement à craindre que la plupart de ces formations ne déboucheront pas sur l’obtention d’emplois, du moins d’emplois stables, ce qui contribuera à augmenter le taux de chômage lorsque ces formations prendront fin.
 
Le nombre de mariages, environ 223 000 en 2016 entre un homme et une femme (il est affligeant de devoir préciser), soit le plus bas niveau depuis 1944, et depuis 1821 hors guerres mondiales, il est catastrophique (3,4 pour 1000 habitants).
 
La natalité et la fécondité sont en baisse depuis 2010, malgré l’immigration massive et à cause des nombreuses mesures anti-familiales et anti-natalistes de Sarkosy et surtout de Hollande. Entre autres mesures, le remboursement à 100% des avortements et des actes qui leur sont liés, la réduction du congé parental et bien sûr, le soi-disant « mariage » homo qui ne favorise ni les vrais mariages, ni la fécondité. Pour le 1er semestre 2017, il n’y a eu que 353 000 naissances vivantes en France métropolitaine, soit 2,6% de moins que lors du 1er semestre 2016. A ce rythme là, l’indice de fécondité ne sera plus que de 1,85 ou 1,86 enfant par femme en 2017, toujours en France métropolitaine. Quant au nombre de naissances, il serait de 726 000 environ, soit à peine plus que le plus bas niveau de la période allant de 1946 à 2016 (710 993 naissances en 1994).
 
Que Dieu sauve la France en nous donnant des chefs menant une politique catholique!
 
G. Paume
 

mardi, 27 octobre 2015

Majorité écrasante pour le parti catholique, anti-clandestins et eurosceptique de Pologne qui prend le pouvoir

Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2015 

Jaroslaw Kaczynski (g), leader du parti Droit et Justice qui rassemblent les conservateurs catholiques eurosceptiques, et Beata Szydlo, candidate de ce même parti, le 25 octobre 2015 au soir des élections en Pologne [JANEK SKARZYNSKI / AFP]

Avec prés de 40% des voix, le parti anti-immigration, « Droit et Justice » a acquis les moyens de prendre en main le pays sans faire d’alliance. Le futur nouveau Premier Ministre, Beata Szydlo, gouvernera avec une majorité estimée de 240 sièges sur 460. Pour la première fois depuis la chute du communisme le pays sera dirigé par un seul parti. Avec l’élection en mai dernier d’Andrzej Duda comme président, les identitaires tiennent pratiquement toutes les commandes du pouvoir en Pologne, sauf la défense, dont l’emprise US sort renforcée par ce scrutin.

Les conservateurs catholiques du parti eurosceptique, catholique, anti-immigration et pro-américain: Droit et Justice (PiS) de Jaroslaw Kaczynski ont obtenu la majorité absolue aux élections législatives polonaises. le parti libéral au pouvoir qui a eu le tort de faire des compromis sur les quotas imposés par l’Union européenne est écrasé avec environ 135 sièges. Les autres partis se partagent les sièges restants. La gauche représentée par deux formations concurrentes, est purement et simplement éliminée, pour la première fois depuis la chute du régime communiste en 1989, pour n’avoir pas atteint les seuils d’éligibilité.

Programme de Droit & Justice:

  • Immigration zéro concernant les musulmans clandestins. Petite ouverture pour les chrétiens clandestins.
  • renforcement de l’exécutif, du rôle du président et du premier ministre, pour aboutir à un système de pouvoir plus centralisé. PIS souhaite une plus grande influence du président sur le système judiciaire, sur les médias publics et les services secrets.
  • La question de l’adhésion à l’eurozone: La Pologne n’est pas encore membre de l’eurozone, ce qui lui laisse une certaine autonomie que la France n’a pas. Mais elle est candidate à la monnaie unique. Duda a exclu toute adhésion à l’Eurozone sous son mandat présidentiel. La candidature à l’euro  a été mise en place par l’actuel président du parlement européen, Donald Tusk. Les pouvoirs que confère la constitution polonaise ne  permettent pas au président d’interférer contre l’adhésion. C’est l’une des raisons de l’extension des pouvoirs du président incluse dans le programme de Droit & Justice.
  • Sur le plan social: baisse de l’âge de départ à la retraite à 60 ans pour les femmes, 65 ans pour les hommes (aujourd’hui à 65 et 67), maintien des régimes spéciaux (juges, procureurs, agriculteurs…), médicaments gratuits pour les personnes de plus de 75 ans, allocation familiale de 500 zlotys par mois et par enfant. La Pologne est théoriquement obligée d’adopter l’euro en 2016.
  • Education: Suppression du modèle commun de l’Union pour le cursus scolaire, pour revenir à l’ancien système de huit ans d’école primaire et de quatre ans de lycée.  Libre choix aux parents de mettre ou non leurs enfants à l’école à 6 ans ou à 7 ans. A propos des épreuves du bac, « La religion devrait pouvoir être une matière du bac. Puisque l’on peut passer son bac dans autant de matières exotiques que l’histoire de la danse ou l’histoire de l’art, alors pourquoi ne devrait-il pas y avoir de religion ? » a affirmé la porte-parole du PiS, Elzbieta Witek, qui est pressentie comme ministre de l’éducation.
  • La politique économique du PiS est largement inspirée de la politique hongroise de Viktor de Orban : taxation des supermarchés et des banques (qui appartiennent en grande partie à des capitaux étrangers) avec une préférence nationale, pour redynamiser les petites entreprises. Taxe sur les institutions financières et renationalisation de certaines banques. Le programme du PIS emploie les termes de « réindustrialisation » et de « repolonisation » de l’économie. Contrôle renforcé sur les entreprises partiellement publiques. Le PiS prévoit aussi une baisse de l’impôt sur les société de 19 à 15 %.
  • Agriculture: le PIS n’envisage pas cependant une sortie de l’Union, mais il entend « protéger strictement » les propriétés polonaises contre les achats par les étrangers (comme en France, la Chine, le Qatar, l’Arabie saoudite etc.).
  • Climat: aucun compromis sur la politique climatique, au nom de la défense de l’industrie du charbon sur laquelle repose l’essentiel de l’énergie polonaise.
  • Souveraineté: refus de tout transfert de souveraineté supplémentaire à Bruxelles, mais renforcement de la vassalité de la Pologne sous suzeraineté américaine. 

Un souverainisme qui ne craint pas les incohérences:

  • L’aversion cultivée en Pologne contre la Russie pousse le PIS dans les bras des USA, ce qui fragilise considérablement ses velléités souverainistes.
  • Cette soumission assumée aux USA en matière de défense explique sans doute ce succès sans entrave à la Présidentielle au printemps et aux Législatives cet automne; sans ces concessions à l’OTAN, il est fort peu probable que ce parti aurait aussi facilement gagné les élections. Loin de contester son appartenance à l’OTAN ou de vouloir créer une véritable défense nationale, le PIS désire renforcer la présence des troupes américaines sur le sol polonais et assume complètement sa soumission à l’ordre mondial américain, du moins en matière de défense. Le contrat signé avec Airbus pour 50 hélicoptères Caracal, devrait être remis en question au profit des hélicoptères américains de Sikorski Aircraft, qui ont des usines en Pologne. 

Le renforcement de la position satellitaire de la Pologne vis-à-vis des USA laisse planer la crainte d’une évolution à la Tsipras… Le site de missiles de l’OTAN basé en Pologne est psychologiquement naturellement soutenu par une population favorable à la nouvelle guerre froide qu’elle mène contre la Russie. Les Américains ont tout intérêt à y cultiver et exacerber la rivalité historique des Polonais contre la Russie, alors que l’Organisation atlantique ne cesse d’enserrer toujours plus prés et avec davantage de moyens  la Russie. 

Conséquences: cette victoire en Pologne du parti Droit & Justice pourrait « booster » les partis identitaires (anti-immigrationnistes) au sein de l’Union, et leur permettre de mieux lutter pour le renforcement des frontières, et le respect des racines chrétiennes de l’Europe, mais en contre-partie la soumission du nouveau pouvoir à la puissance outre-atlantique renforce l’emprise des USA en Pologne et dans l’Union, et renforce, de ce fait, dans une certaine mesure, les risques d’une IIIème guerre mondiale. 

Emilie Defresne

Source : http://www.medias-presse.info